Conclusions du Sommet du G20 Pittsburgh 2009

g20 pittsburgh 2009Le sommet du G20 de Pittsburgh a été l’occasion de trouver un terrain d’entente en vue d’une sortie de crise et d’une reprise économique. Il a été question de mettre en œuvre certains engagements avancés à Londres en avril 2009 (régulation du système financier).

En terme de régulation financière, bien que le plafonnement des bonus ait été réfuté par les Etats-Unis et la Grande Bretagne, les européens ont néanmoins obtenu gain de cause sur la limitation des bonus en fonction des résultats de la banque et sur le principe d’étalement ou de non versement des bonus en cas de mauvaise performance. De leur côté, les Anglo-Saxons ont mis en avant la nécessité de renforcement des fonds propres des banques (sur les activités à risques) qu’ils estiment efficaces pour endiguer une crise d’une telle ampleur.

Quant à la relance économique, les 20 États ont consenti à appliquer les règles de Bâle II sur la solidité financière des banques dès 2011, comme le suggéraient les Etats-Unis. De plus, le FMI sera en charge de surveiller les déséquilibres et de donner des préconisations quant à la politique économique que devront mener certains pays.

A Pittsburgh, le sommet G20 a décidé de conférer aux puissances émergentes plus de pouvoirs dans les instances internationales, et notamment au sein du FMI. En effet, certaines puissances comme la Chine, le Brésil ou l’Inde sont sous-représentées au regard de leur poids dans l’économie mondiale. Le G20 a donc trouvé un consensus général pour transférer 5% des droits de vote des pays développés aux pays émergents.

Par ailleurs les paradis fiscaux, qui abritent les 2/3 des fonds spéculatifs, ont fait l’objet d’une polémique car jugés en partie responsables du dérèglement financier et causant des pertes estimées entre 350 et 500 milliards de dollars. Monaco et la Suisse ont ratifié les 12 accords fiscaux de l’OCDE, d’autres pays comme le Costa Rica, les Philippines, la Malaisie ou encore l’Uruguay viennent d’être rayés de la « liste noire » (centres financiers non coopératifs).

« Les conclusions du rapport « de la Rosière » bloquent l’application des décisions du G20 de Londres, en ce qui concerne la gestion des risques »

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