Pas de reprise du CIF pour la Banque postale

La Banque postale ne sauvera pas le CIF ( Crédit Immobilier de France), dont la note vient d’être dégradée par Moody’s.

Pas de reprise du CIF pour la Banque postaleLa Banque Postale n’est plus intéressée par la reprise du CIF ( Crédit Immobilier de France). La Banque postale estime que les conditions pour un éventuel sauvetage du CIF ne sont pas réunies. La Caisse centrale du CIF ne peut en effet plus se refinancer sur les marchés comme elle le faisait auparavant, obligeant le CIF à puiser dans ses réserves de liquidités depuis des mois. De plus, les encours sont constitués en majorité de taux variables, pour des montants dépassant la valeur du bien acheté, ce qui représente un risque important en cas de crise de l’immobilier.

Le CIF ne pourra vraisemblablement pas rembourser les 1,75 milliard d’euros de covered bonds arrivant à échéance le 11 octobre, et devra donc faire appel à la Banque de France.

L’agence de notation Moody’s vient par ailleurs de dégrader de 3 crans la note du CIF et menace de la dégrader encore de 9 crans supplémentaires s’il ne trouve pas de repreneur ( voir Dégradation de la note du CIF).

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Marché du crédit : fondamentaux et pratiques

Analyse du risque de crédit Corporate

source: les Echos

Dégradation de la note du CIF

L’agence de notation Moody’s a dégradé la note de la Caisse centrale du CIF de 3 crans.

Dégradation de la note du CIFLa Caisse centrale du CIF ( Crédit immobilier de France) a vu sa note dégradée de 3 crans par Moody’s, passant ainsi de A1 à Baa1 pour la dette à long terme. La Caisse centrale du CIF, structure de refinancement du Crédit immobilier de France, est désormais privée de sources de financements, faute de repreneur. Selon Moody’s, la Caisse centrale du CIF, qui se refinançait sur les marchés, devrait sans doute avoir besoin de l’aide de la Banque de France avant octobre si le CIF ne trouve pas de repreneur ( voir Reprise du Crédit immobilier de France, par qui ? ).

Moody’s a expliqué que si l’Etat français cesse de soutenir le CIF, alors la note du CIF pourrait être dégradée à nouveau, de 9 crans cette fois-ci.

Le CIF ne pouvant plus se refinancer sur les marchés, il ne pourra probablement pas rembourser sa dette, dont une émission sécurisée de 1,75 milliard d’euros,exigible en octobre.

La Banque postale avait pourtant montré son intérêt concernant la reprise du CIF, mais la banque est actuellement trop occupée à mettre en place la structure de financement des collectivités locales, et aucune offre de reprise du CIF n’a été déposée.

La note du CIF reste donc sous surveillance de Moody’s, en attendant d’en savoir un peu plus sur l’avenir du Crédit immobilier de France.

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Analyse du risque de crédit Corporate

source: les Echos

Programme minimal de formation IOB

Programme minimal de formation pour les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement prévu à l’article R. 519-12 du code monétaire et financier.

Programme formation IOB de tronc commun
(durée minimale : 60 heures)

Programme formation IOB1. Les savoirs généraux :
1.1. Connaissance du contexte général de l’activité d’intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement.
1.1.1. Présentation du secteur du crédit et de l’assurance.
1.1.2. La notion d’opérations de banque et de services de paiement.
1.1.3. Les différents partenaires des IOBSP : banques, sociétés financières, assurances.
1.1.4. Le mandatement bancaire et ses limites.
1.1.5. Les risques associés aux opérations et services dont ceux transmis à la clientèle.
1.2. Les différentes catégories réglementaires d’ IOBSP (art. R. 519-4 COMOFI) et les modalités d’exercice de l’activité : contenus et limites.
1.2.1. Les courtiers, les mandataires, les mandataires d’ IOBSP.
1.2.2. Les indépendants.
1.2.3. Les réseaux.
1.3. Les fondamentaux du droit commun.
1.3.1. Le statut juridique des emprunteurs : célibataires, pacsés, mariés (les différents régimes matrimoniaux), divorcés ; et son incidence sur les conditions de prêt et la formation du contrat.
1.3.2. Capacité.
1.3.3. Validité du consentement du client (art. 1109 c. civ.).
1.3.4. Exécution des contrats de bonne foi (art. 1134 c. civ.).
1.3.5. Généralités sur les pratiques commerciales déloyales et illicites et leurs sanctions.
1.3.6. Libertés individuelles, protection des données personnelles du client (CNIL) et respect du secret bancaire.
1.4. Les conditions d’accès et d’exercice.
1.4.1. Immatriculation.
1.4.2. Capacité professionnelle.
1.4.3. Honorabilité.
1.4.4. Assurance professionnelle.
1.4.5. Garantie financière.
1.5. La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
1.6. Les modalités de distribution.
1.6.1. Le démarchage bancaire et financier.
1.6.1.1. Définition.
1.6.1.2. Les interdictions faites au démarcheur.
1.6.1.3. Les règles de bonne conduite.
1.6.1.4. Le délai de rétractation.
1.6.1.5. Les sanctions.
1.6.2. La vente à distance de produits bancaires et financiers.
1.6.2.1. Définition.
1.6.2.2. Le droit de rétractation.
1.6.2.3. Les obligations d’information.
1.6.2.4. Règles spécifiques à la conclusion de contrats par voie électronique.
1.6.2.5. Les sanctions.
2. Connaissances générales sur le crédit.
2.1. Nature, caractéristiques, finalités des différentes formes de crédit aux particuliers.
2.1.1. Crédit à la consommation.
2.1.2. Crédit immobilier.
2.1.3. Prêt viager hypothécaire.
2.1.4. Regroupement de crédits.
2.2. Caractéristiques et finalités des crédits aux professionnels.
2.3. Analyse des caractéristiques financières d’un crédit.
2.3.1. Les différents types de taux et leurs caractéristiques.
2.3.2. Coût et durée totale du crédit.
3. Notions générales sur les garanties.
3.1. Les différents types de garanties.
3.2. Leurs limites.
3.3. Notions générales sur les sûretés.
3.4. Le cautionnement.
4. Notions générales sur les assurances des emprunteurs.
4.1. Généralités.
4.1.1. Le principe de libre choix du client.
4.1.2. Tarification collective ou individuelle, incidence sur les taux.
4.2. Les risques couverts.
4.2.1. Le décès.
4.2.2. L’invalidité.
4.2.3. L’incapacité.
4.3. Tarification du risque emprunteur.
4.3.1. Sélection médicale, risques professionnels ou sportifs.
4.3.2. Tarification du risque aggravé (majoration, exclusion, franchise).
4.3.3. Le risque aggravé de santé : la convention AERAS.
5. Les règles de bonne conduite.
5.1. La protection du client.
5.1.1. Connaissance du client.
5.1.2. La loi sur les discriminations.
5.1.3. Principe de loyauté : l’intérêt du client.
5.1.4. Connaissance des droits et obligations de l’emprunteur et du conjoint non coemprunteur.
5.1.5. Obligation d’information précontractuelle lors de l’entrée en relation.
5.1.6. Présentation des caractéristiques de la prestation.
5.1.7. Devoir de conseil ou de mise en garde et recueil des informations nécessaires.
5.1.8. Cas des contrats à distance.
5.1.9. Formaliser et documenter l’accompagnement du client.
5.1.10. Convention préalable sur les frais et les liens capitalistiques.
5.2. La prévention du surendettement et l’endettement responsable.
5.2.1. Présentation et caractéristiques de situations de surendettement.
5.2.2. Connaissances et démarches nécessaires à la prévention du surendettement.
5.2.3. Explications et avertissements à donner en cas de risque de surendettement.
5.2.4. Présentation des principes et des procédures de traitement du surendettement.
5.2.5. Risque auquel s’expose le prêteur en cas de surendettement de l’emprunteur, en particulier la possibilité pour les commissions de surendettement d’annuler en tout ou partie les dettes contractées par ce dernier.
5.2.6. Le traitement du surendettement : commission de surendettement, organisation, fonctionnement, saisine, rôle de la Banque de France.
5.3. La prévention des conflits d’intérêts.
5.3.1. Dévoilement des mandats.
5.3.2. Liens financiers et capitalistiques avec les mandants ou les établissements de crédit ou de paiement.
5.3.3. Transparence sur les frais et sur la rémunération de l’intermédiaire (contenu, limites).
6. Contrôles et sanctions.
6.1. Connaissance des infractions et manquements relatifs au non-respect des règles figurant au titre Ier du livre III du code de la consommation et de leurs sanctions.
6.2. Les contrôles internes et le CRBF n° 97-02 relatif au contrôle des établissements de crédit.
6.3. La notion de prestation essentielle ou importante externalisée par la banque.
6.4. Ses conséquences pour l’ IOBSP.
6.5. ACP : compétences, contrôle, sanctions.
6.6. DGCCRF : compétences, contrôle, sanctions.
6.7. ORIAS : compétences, contrôle.
6.8. Rôle de l’autorité de publicité.

B.-Les modules spécialisés
1. Module n° 1 : crédit consommation et crédit de trésorerie
(durée minimale : 14 heures)

1.1. L’environnement du crédit de trésorerie et à la consommation.
1.1.1. Les principaux textes législatifs (loi MURCEF, loi Châtel, loi Lagarde).
1.1.2. Les fichiers, finalités et modalités de consultation (FICP, FCC, FIBEN).
1.1.3. La réglementation en matière de publicité.
1.1.4. Les types de crédit aux particuliers et leur adaptation aux besoins du client.
1.2. Le crédit à la consommation.
1.2.1. Caractéristiques financières d’un crédit à la consommation : le taux débiteur ; le taux annuel effectif global ; le coût total du crédit ; la durée du crédit ; le montant total dû par l’emprunteur ; le montant total du crédit ; le montant, le nombre et le contenu des échéances ; pour les locations avec option d’achat, le montant des loyers et le prix d’achat en cas d’exercice de l’option.
1.2.2. Modalités de garantie des crédits et conditions de fonctionnement de la garantie.
1.2.3. Les coûts associés.
1.2.4. Connaissance, pour les différentes formes de crédit, des droits et obligations de l’emprunteur et du conjoint non coemprunteur, à la formation du contrat et en cours de son exécution.
1.3. Connaissances et diligences à accomplir pour assurer une bonne information de l’emprunteur.
1.3.1. Les explications à fournir à l’emprunteur pour lui permettre de comprendre le contenu de la fiche mentionnée à l’article L. 311-6.
1.3.2. Etablissement de la fiche mentionnée à l’article L. 311-10.
1.3.3. Les caractéristiques essentielles du crédit proposé.
1.3.4. Les conséquences que le crédit peut avoir sur sa situation financière, y compris en cas de défaut de paiement.
1.3.5. La remise de l’offre de contrat de crédit ainsi que les explications à fournir.
1.4. La préparation d’un dossier de crédit à la consommation.
1.4.1. L’analyse du dossier.
1.4.2. Liste des informations à recueillir.
1.4.3. Liste des documents nécessaires au dossier.
1.5. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

2. Module n° 2 : le regroupement de crédits
(durée minimale : 14 heures)

2.1. L’environnement du regroupement de crédits.
2.1.1. Rappel législatif (loi Scrivener, loi MURCEF, loi Lagarde).
2.1.2. Les différents intervenants : les établissements de crédit ; les notaires, les huissiers, services sociaux.
2.2. Le regroupement de crédits.
2.2.1. Les finalités d’un regroupement de crédits.
2.2.2. Les différents types de regroupement de crédits, dont le rachat de crédit hypothécaire.
2.2.3. Les typologies de regroupement.
2.2.4. Les types de prêts regroupés.
2.2.5. L’environnement bancaire.
Les établissements de crédits généralistes ou spécialisés.
Les spécificités.
Les exigences et le contrôle.
Le taux de transformation.
Les comparateurs.
2.3. Connaissances et diligences à accomplir pour assurer une bonne information du candidat au regroupement.
2.3.1. Les explications à fournir.
2.3.2. Les conditions de mise en place et leur conformité à l’intérêt du client.
2.4. Le dossier de regroupement.
2.4.1. L’analyse du dossier.
2.4.2. Liste des documents nécessaires à l’étude du regroupement.
L’identité.
La situation contractuelle : mariage, PACS, indivision, divorce.
Le recueil des pièces nécessaires (bulletin de salaire, avis d’imposition, quittances…).
Le contrôle.
Les relevés de compte : inventaire exhaustif, contrôle.
La balance bancaire : fonctionnement, notion de charge et de ressource exceptionnelle.
L’appréciation rapide de la faisabilité d’un dossier avec ou sans garantie.
2.5. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

3. Module n° 3 : les services de paiement
(durée minimale : 14 heures)

3.1. L’environnement des services de paiement.
3.1.1. La transposition de la directive services de paiement.
3.1.2. Incidence de la directive SEPA.
3.1.3. Le rôle des établissements de paiement et des établissements de monnaie électronique.
3.2. Les différents services de paiement.
3.2.1. Le paiement par carte.
3.2.2. Les cartes de retrait.
3.2.3. Les cartes de paiement.
3.2.4. Les cartes de crédits.
3.2.5. Les services de transfert d’argent.
3.2.6. Les autres services de paiement.
3.2.7. La gestion des moyens de paiement.
3.3. Les droits de la clientèle en matière de services de paiement (délais d’exécution des ordres, informations, incidents de paiement…).
3.3.1. Connaissances et diligences à accomplir pour assurer une bonne information des clients.
3.3.2. Les informations à fournir aux fins d’exécution correcte de l’ordre, sur les délais d’exécution, les frais, le cas échéant le taux de change, les dispositifs de sécurité, les diligences à accomplir en cas de perte, vol ou détournement de l’instrument de paiement.
3.3.3. La convention de services de paiement : contenu.
3.4. La préparation d’un dossier de service de paiement.
3.4.1. L’analyse du dossier.
3.4.2. Liste des informations à recueillir et à donner.
3.4.3. Liste des documents nécessaires au dossier.
3.5. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

4. Module n° 4 : le crédit immobilier
(durée minimale : 14 heures [niveau 2] et 24 heures [niveau 1])

4.1. L’environnement du crédit immobilier.
4.1.1. Rappels législatifs (loi Scrivener, loi Châtel, loi MURCEF, loi SRU).
4.1.2. Les établissements de crédit.
4.2. Les intervenants et le marché.
4.2.1 Les notaires.
4.2.2. Les agents immobiliers.
4.2.3. Les promoteurs.
4.2.4. Les lotisseurs.
4.2.5. Les constructeurs.
4.2.6. Les conseillers en investissements financiers.
4.2.7. Les conseillers en gestion de patrimoine.
4.2.8. Les IOBSP.
4.3. Le crédit immobilier.
4.3.1. Caractéristiques financières d’un crédit immobilier : le taux effectif global ; le coût total du crédit ; la durée du crédit ; le taux fixe le taux variable, les taux capés ; le montant, le nombre et le contenu des échéances.
4.3.2. Modalités de garantie des crédits et conditions de fonctionnement de la garantie.
4.3.3. Le mécanisme AERAS en cas de risque de santé aggravé.
4.3.4. Connaissance des droits et obligations de l’emprunteur et du conjoint non coemprunteur, dès la formation du contrat et en cours de son exécution.
4.3.5. Les principaux prêts immobiliers.
Les prêts classiques et les particularités bancaires.
Les prêts pour financer la vente en état futur d’achèvement.
La maîtrise du financement du CCMI.
Le relais.
In fine.
La renégociation de crédit.
Le prêt viager hypothécaire.
Les prêts aidés : le principe de proposition prioritaire d’un prêt aidé en cas d’éligibilité du candidat à l’emprunt.
Les prêts conventionnés PAS et PC.
Le prêt à taux zéro.
L’éco prêt à taux zéro.
Le PEL-CEL.
Le 1 % logement.
4.3.6. Les dispositifs d’investissements locatifs.
Loi Scellier.
Loi Borloo.
LMP et LMNP.
Loi Malraux.
Les SCPI.
4.4. Connaissances et diligences à accomplir ainsi que les explications à fournir pour assurer une bonne information de l’emprunteur.
4.4.1. Capacité d’emprunt des candidats.
4.4.2. Explications à fournir à l’emprunteur.
4.4.3. Remise de l’offre de prêt ainsi que les explications à fournir.
4.5. La constitution du dossier de crédit immobilier.
4.5.1. Le mandat.
4.5.2. Définition de l’objet du prêt et du projet immobilier.
4.5.3. Liste des informations à recueillir et documents nécessaires au dossier.
4.5.4. L’adaptation du crédit proposé aux besoins du client : motivation.
4.5.5. Conditions de l’acquisition.
Le mode d’acquisition.
Le montant de l’acquisition.
Le montant de l’apport.
4.5.6. Caractéristiques de l’emprunteur.
L’environnement matrimonial.
L’environnement patrimonial.
La capacité d’emprunt.
Les documents à fournir.
4.5.7. La présentation de l’offre de prêt.
Ordonnancement du dossier.
Note de synthèse.
4.5.8. La gestion de l’offre de prêt.
4.6. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

Voir aussi:

Validation des formations IOB et contrôle des objectifs

Formation IOB et équivalence

Modalités de la formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

Formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

Nous consulter pour les formations au format Intra-Entreprise:

formation-iob@actions-finance.com

Tel: 01 47 20 37 30

Pas de hausse du taux du livret A

Le taux du Livret A n’augmentera pas le 1er août et reste donc à 2,25%.

Taux du livret A: 2,25%La Banque de France a annoncé que le taux de rémunération du Livret A n’augmentera pas le 1er août, suite à la publication des chiffres de l’inflation en juin ( stabilité des prix sur un mois et hausse de 1,9% sur un an).

La Banque de France a expliqué sa décision de ne pas augmenter le taux du Livret A dans un communiqué: « Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a estimé qu’il n’y avait pas lieu d’invoquer des circonstances exceptionnelles. Dès lors, en application des règles de calcul du taux de rémunération du livret A, celui-ci doit être maintenu à 2,25%« .

Selon Christian Noyer, il faut « ne pas déstabiliser le financement des entreprises, le financement des ménages, le financement de la dette publique » en provoquant un flux de capitaux au détriment d’autres produits d’épargne.

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Introduction aux marchés financiers

Horizon des produits d’épargne pour l’assurance vie

source: les Echos

Conflit entre le Crédit immobilier de France et l’ Autorité de contrôle prudentiel

Le Conseil d’Etat a statué sur le conflit opposant le Crédit immobilier de France ( CIF) et l’ Autorité de contrôle prudentiel ( ACP).

Conflit Crédit immobilier de France et Autorité de contrôle prudentielL’ Autorité de contrôle prudentiel, autorité de tutelle du Crédit immobilier de France, avait demandé au CIF de renforcer ses capitaux propres et réclamait au CIF un ratio de solvabilité d’au moins 12 % avant le 31 mars 2010. Le CIF avait alors recouru au Conseil d’ Etat afin de faire annuler la décision de l’ ACP. Le juge administratif a finalement donné raison au CIF et a décidé que le Crédit immobilier de France n’avait pas besoin de renforcer ses capitaux propres.

La juridiction administrative a annulé la décision de l’ ACP le 5 mars et a condamné l’Etat, à travers l’ACP, à verser 1 500 euros au CIF.

Le CIF n’avait pas pu arrêter ses comptes début mai à cause des inquiétudes sur la pérennité de son modèle de financement, trop dépendant des marchés financiers. Le 8 mai, les obligations émises par le CIF sur les marchés ont vu leur cotation suspendue à la demande de l’ AMF.

La Banque de France et le ministère des finances ont été obligés d’ engager une opération d’adossement de la banque avec La Banque postale.

Voir aussi nos formations:

Gestion des risques financiers

Formation finance: réformer de Bale II et ses implications, vers Bale III ?

Bilan prudentiel : composantes, parties techniques, actif

 

source: le Monde

Bénéfices net Banque de France 2011

La Banque de France a enregistré un bénéfice net de 1,57 milliard d’euros en 2011.

Bénéfices Banque de FranceLe bénéfice net 2011 de la Banque de France est en chute de 38%, principalement à cause de la mise en réserve d’une part importante du résultat pour renforcer la structure financière la Banque de France.

Le résultat d’exploitation 2011 de la Banque de France atteint un niveau historique à 5,65 milliards d’euros (+25%), grâce à une forte hausse des placements à long terme.

Avec la crise, les banques centrales se sont exposées aux risques liés à l’expansion de leur bilan.

La Banque de France a ainsi expliqué que « même si elles ont fait preuve d’une extrême prudence dans l’évaluation des actifs qu’elles ont acquis ou pris en garantie, le renforcement de leur structure financière est plus que jamais nécessaire« .

La Banque de France a décidé d’affecter une dotation de 2,065 milliards d’euros au fonds pour risques généraux pour faire face aux risques inhérents à l’activité bancaire.

L’actif de la Banque de France a progressé de 228 milliards d’euros (+47%), à 709 milliards.

Le Conseil général de la banque a décidé de verser un dividende de 877 millions d’euros à l’Etat, qui s’ajoute au paiement de 2,014 milliards au titre de l’impôt sur les sociétés.
Au total, les versements à l’Etat atteindront 3,42 milliards d’euros, un record pour la Banque de France.

Voir aussi nos formations:

Gestion du risque pays

source: les Echos

Hausse des emprunts BCE

Les emprunts des banques françaises auprès de la BCE ont augmenté de 21,8 milliards entre mi-février et mi-mars.

Emprunts BCE en hausseAvec la 2ème opération de prêt à 3 ans de la BCE, les emprunts des banques françaises auprès de la Banque centrale ont augmenté de 21,8 milliards d’euros.

Au 13 mars, le total des emprunts BCE des banques françaises était de 146,1 milliards d’euros le 13 mars, dont 144,3 milliards « à plus long terme ».

Le total des emprunts BCE des banques françaises était de 124,3 milliards d’euros le 14 février, dont 122,7 milliards empruntés à plus d’une semaine.

La BCE a prêté 529,53 milliards à 800 banques de la zone euro ( voir La BCE prête 870 milliards aux banques). Entre début août et mi-mars, les emprunts BCE des banques françaises à plus d’une semaine ont été multipliées par 10.

Les banques françaises ont déposé 80,6 milliards d’euros à la BCE mi-mars, contre 800 millions mi-juin ( voir Record de dépôts à la BCE).

Voir aussi nos formations:

Gestion du risque pays

Gestion des risques financiers

source: Les Echos

Les emprunts des banques françaises auprès de la Banque centrale européenne (BCE) ont augmenté de 21,8 milliards entre mi-février et mi-mars, période durant laquelle est intervenue la seconde opération de prêt à trois ans menée par l’institut monétaire.
Au 13 mars, le total des emprunts des établissements français auprès de la BCE était de 146,1 milliards d’euros, dont 144,3 milliards « à plus long terme », c’est-à-dire emprunté lors d’opération de plus d’une semaine: 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an et 3 ans.
Un mois plus tôt, au 14 février, il était de 124,3 milliards, dont 122,7 empruntés à plus d’une semaine, selon des chiffres publiés par la Banque de France.
La Banque de France n’a pas communiqué de chiffre, même agrégé, concernant les sommes demandées par les établissements français lors de la seconde opération à trois ans (LTRO) menée par la BCE.
Au total, l’institution monétaire européenne a prêté 529,53 milliards à quelque 800 banques de la zone euro. Fin décembre, elle en avait déjà prêté 489 lors de la première opération à trois ans.
Entre début août et mi-mars, les sommes empruntées à plus d’une semaine par les banques françaises auprès de la BCE ont été multipliées par dix.
Quant au montant emprunté à une semaine, il a d’abord bondi, avant de diminuer très sensiblement. Mi-mars, il n’était plus que de 1,8 milliard, contre 7,7 milliards début août et 43,9 milliards mi-octobre.
Signe de l’important excédent de liquidités dont disposent aujourd’hui les banques françaises, leurs dépôts à la BCE ont atteint, mi-mars, 80,6 milliards, alors qu’ils n’étaient que de 800 millions mi-juin.

source: Les Echos

10 milliards pour la recapitalisation banques françaises

La Banque de France estime les besoins de recapitalisation des banques françaises à 10 milliards d’euros.

recapitalisation des banques françaisesSelon Christian Noyer, les banques françaises auraient besoin de recapitaliser à hauteur de 10 milliards d’euros. Le gouverneur de la Banque de France a déclaré que les 10 milliards d’euros nécessaires à la recapitalisation des banques françaises étaient « abordables » pour les banques. La recapitalisation des banques françaises ne devrait donc pas nécessiter l’injection d’argent public selon Christian Noyer.

Le gouverneur de la Banque de France a déclaré que les Continuer la lecture de 10 milliards pour la recapitalisation banques françaises

Problème du crédit à la consommation

Problème du crédit à la consommation. Le nombre de crédits à la consommation est au plus bas en France depuis 2006.

credits a la consommation baisseL’ Association des sociétés financières (ASF) avait publié le mois dernier un document sur la baisse des crédits à la consommation. L’ Association des sociétés financières (ASF) notait une baisse moyenne de 1,7% des crédits à la consommation au 2ème trimestre 2011.

La Banque de France vient de confirmer cette tendance en publiant que le montant des crédits à la consommation a atteint en juin, et sur un an, son Continuer la lecture de Problème du crédit à la consommation

Christian Noyer contre les interventions fréquentes des banques centrales

Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, n’aime pas la fréquence et la manière systématique dont les banque centrales se mettent à intervenir sur les marchés.

Christian Noyer a déclaré que les interventions des Banques Centrales  sont « utiles dans des circonstances exceptionnelles, [les mesures non conventionnelles] peuvent créer « un aléa moral très dangereux » si les acteurs des marchés prévoient qu’elles seront mises en oeuvre à chaque fois qu’un problème apparaît »

Le gouverneur de la Banque de France a ajouté que « depuis 2008, la présence active de presque toutes les banques centrales sur de nombreux segments de marché pourrait suggérer que l’intervention directe sur les marchés est devenue le modus operandi général des banques centrales. En fait, c’est loin d’être le cas« , puis que « les banques centrales ont besoin de marchés efficients pour remplir leur mandat, ceci peut conduire à des interventions directes massives sur les marchés, mais ces interventions doivent rester exceptionnelles« .

Les « marchés » comprennent-ils surtout que d’un côté on réclame plus de pouvoir politique au dessus des Banques Cantrales et que de l’autre côté on en réclame rien.

La vraie déstabilisation ne vient-elle pas du fait qu’on ne voit pas de quel côté penchera durablement la balance ?