Hausse des bénéfices de JP Morgan en 2015

La banque américaine JP Morgan a annoncé une hausse de 12,4% de son bénéfice net annuel en 2015.

JP Morgan bénéfices 2015JP Morgan a en effet enregistré un bénéfice net annuel de 24,44 milliards de dollars en 2015, un montant en hausse de 12,4% par rapport à l’exercice précédent. Au 4ème trimestre, la première banque d’investissement américaine a enregistré un bénéfice net de 5,43 milliards de dollars, en hausse de 10,2%.

JP Morgan a ainsi enregistré un bénéfice net annuel par action de 6 dollars, soit plus que ce qui était attendu par les marchés qui tablaient sur un bénéfice net annuel par action à 5,91 dollars. Sur le dernier trimestre 2015, le bénéfice par action s’est élevé à 1,25 dollar.

Cette forte hausse des bénéfices de JP Morgan s’explique notamment par des mesures d’économies et par la baisse des dépenses, comme les frais de justice et les impayés. Ces économies ont notamment permis à JP Morgan d’amortir la baisse d’activité dans ses activités de courtage ( -4% au dernier trimestre, à 3,64 milliards de dollars). JP Morgan a en effet réduit ses dépenses et frais juridiques de 8% au dernier trimestre 2015, à 14,26 milliards de dollars, contre 15,46 milliards au dernier trimestre 2014. Les frais de justice de JP Morgan ne s’élevaient qu’à 99 millions de dollars au dernier trimestre 2015, contre 990 millions de dollars sur la même période en 2014. Cette forte baisse s’explique notamment par la chute des amendes infligées par les régulateurs.

Le chiffre d’affaires de JP Morgan affiche quant à lui une baisse de 1,3% en 2015, soit plus que ce qui était anticipé par les marchés, pour atteindre 96,63 milliards de dollars.

3700 suppressions de postes chez Barclays

Afin de faire face à une perte de 1,2 milliard d’euros, Barclays va supprimer 3 700 postes en 2013.

3700 suppressions de postes chez BarclaysLa banque britannique Barclays a annoncé qu’elle avait enregistré une perte nette de 1,04 milliard de livres (1,2 milliard d’euros) pour son exercice 2012. Barclays supprimera donc 1900 postes dans son activité de détail en Europe, et 1800 postes dans la banque d’investissements en 2013.

En supprimant 3700 postes, Barclays espère économiser 2 milliards d’euros d’ici 2015.

Barclays avait annoncé début février le départ du directeur financier et du directeur juridique du groupe ainsi que de nouvelles provisions de 1 milliard de livres pour couvrir les contentieux liés aux ventes abusives de produits financiers.

Barclays, qui avait enregistré un bénéfice de 3 milliards de livres en 2011, espère ressortir la tête de l’eau avec ces 3700 suppressions de postes en 2013.

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source: les Echos

Encadrement des activités de trading des banques

Un rapport de la Commission européenne recommande l’ encadrement des activités de trading des banques, et donc la séparation entre leurs activités de dépôt et leurs activités à risque.

Encadrement des activités de trading des banquesLa Commission européenne vient de recevoir un rapport, commandé à un groupe d’experts européens présidé par le gouverneur de la Banque de Finlande Erkki Liikanen, sur la gestion des risques bancaires et l’ encadrement des activités de trading des banques.

Dans ce rapport, les experts européens estiment que la séparation entre la banque d’investissement et la banque de dépôt permettrait de réduire les risques bancaires pour les contribuables européens, en leur évitant d’avoir à supporter le coût de nouveaux plans de sauvetage tout en protégeant leur épargne contre le risque de faillites bancaires.

Le rapport des experts européens, qui s’inspire des réformes bancaires mises en oeuvre aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, précise « séparation juridique (…) des activités financières particulièrement risquées et des dépôts et les activités étroitement liées aux titres et aux dérivés« . Les activités financières risquées incluraient les activités en compte propre des banques ( investissements réalisés avec leurs propres capitaux et non ceux des clients). Les experts souhaitent ainsi réduire l’activité de trading des banques.

La séparation entre les activités de dépôt des banques et leurs activités à risque permettrait à la banque de dépôt de poursuivre ses activités en cas d’importantes difficultés des autres branches.

Les experts européens préconisent également d’imposer des pertes aux porteurs d’obligations émises par une banque dans le cas où celle-ci serait renflouée par des capitaux publics.

Le rapport des experts européens sur l’ encadrement des activités de trading des banques a été vivement critiqué par les grandes banques européennes et par le Comité du secteur bancaire allemand.

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source: les Echos

Séparation des banques de dépôts et de marché ?

Selon un cabinet d’analystes indépendants, la séparation des banques de dépôts et de marché permettrait de récupérer de la valeur aux actionnaires sans léser les clients et l’intérêt général.

Séparation des banques de dépôts et de marchéLe cabinet d’analystes indépendants Alphavalue s’est prononcé en faveur de la mise en place en Europe et en France de la séparation des banques de dépôts et de marché.

Un des analystes bancaire de chez Alphavalue a déclaré « Les actionnaires ayant encaissé une perte de valeur de 81% depuis 2007 sur les quatre banques françaises cotées, ils ont leur mot à dire sur une solution qui pourrait leur faire récupérer de la valeur et être aussi bénéfiques aux autres parties prenantes« .

Le cabinet Alphavalue se montre donc favorable à un Glass-Steagall act  ( séparation de la banque d’investissement de l’activité de banque de dépôts et d’entreprise), qui avait déjà été mis en place aux Etats-Unis après la crise de 1929 et qui avait perduré jusqu’au milieu des années 90.

Selon Alphavalue, c’est à partir de la fin du Glass Steagall Act aux Etats-Unis que la finance a commencé à déraper.

Le cabinet d’analystes indépendants estime qu’un retour à la séparation des banques de dépôts et de marché serait la meilleure options pour toutes les parties prenantes (actionnaires comme clients et déposants) sauf pour les dirigeants et les traders.

Sur 882 milliards d’euros de destruction de valeur pour les actionnaires (chute de capitalisation boursière et recapitalisations) engendrés par les banques européennes depuis le début de la crise, 164 milliards d’euros sont dûs uniquement aux banques françaises.

Cependant, le cabinet reconnait que la séparation des banques de dépôts et de marché ne protège pas contre le risque systémique.

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source: les Echos

Pour ou contre la séparation des métiers de la banque ?

Alors que la mode semble être à la séparation des métiers de la banque, l’ Autorité de Contrôle Prudentiel estime que la séparation entre banque d’ affaires et banques de dépôts serait une fausse solution.

séparation des métiers de la banqueL’ Autorité de Contrôle Prudentiel rappelle que les 2 banques emblématiques de la crise de 2008 sont des établissements spécialisés: la banque d’affaires Lehman Brothers aux Etats-Unis et la banque de dépôts Northern Rock en Grande-Bretagne. Il y a dans la partie banque d’investissement des activités utiles à l’ économie et au financement des Continuer la lecture de Pour ou contre la séparation des métiers de la banque ?

Gestion des risques : et les assureurs et asset managers ?

gestion_risques_financiersLes événements catastrophiques dans le secteur financier soulignent l’importance capitale de la gestion des risques.

Une transformation profonde du domaine des services financiers est très probable, et des conséquences au niveau réglementaire sont également attendues. Les banques cherchent donc des solutions qui leur permettront de mieux se prémunir de potentiels dangers.

Depuis le cas Kerviel les banques sont sous les projecteurs. Mais de quel type de banque parle-t-on, car les risques supportés par une banque d’investissement sont bien souvent très différents de ceux propres à une banque de détails.

Par  ailleurs, le système financier qui comporte une multitude des risques n’est pas composé uniquement de banques. Existent aussi – et grandes par la masse de liquidités sous gestion – :

– les assureurs

– les sociétés de gestion d’actifs (Asset Managers)

Certains assureurs et asset managers n’ont même pas commencé leur parcours  vers une gestion maitrisée des risques.. avec mise en place de départements spécialisés constitués de personnes qualifiées, de systèmes informatiques adaptés et des ressources de contrôle.

En gestion des risques les banques  ne sont probablement pas les plus mauvais élèves. Quid des pertes sur differents fonds gérés par les asset managers ou sur les contrats d’assurance-vie, dues égélement aux erreurs d’apréciation du risque?

Formation relativeLa trésorerie de banque – gestion des risques