JPMorgan va utiliser la technologie Blockchain pour réduire ses coûts

Afin de réduire ses coûts, JP Morgan, première banque américaine en termes d’actifs, va utiliser la technologie Blockchain qui est derrière le bitcoin ( voir La technologie Blockchain, c’ est quoi ?).

JPMorgan se lance dans le BlockchainDepuis plusieurs mois, les banques et autres établissements financiers étudient de très près les possibilités d’application de la technologie Blockchain, qui est pour le moment utilisée pour la monnaie virtuelle bitcoin ( voir aussi Les banques se mettent au Bitcoin). Et alors que la CDC planche toujours sur le sujet ( voir La CDC réfléchit aux applications de la technologie Blockchain), la banque américaine JP Morgan vient d’annoncer son association avec Digital Asset Holdings, start-up spécialisée dans le Blockchain, pour utiliser cette technologie dans une optique de réduction des coûts.

JPMorgan et Digital Asset Holding vont ainsi lancer un projet pilote d’utilisation du Blockchain dans le but de réduire le coût et la durée des transactions. Digital Asset Holding, véritable référence du Blockchain, est dirigée par Blythe Masters, qui n’est autre que l’ancienne patronne des matières premières chez JPMorgan.

La première banque américaine étudie toujours les autres possibilités d’application du Blockchain, notamment pour les problèmes de liquidité sur son portefeuille de prêts. En étant l’une des premières banques à se lancer dans la technologie Blockchain, JPMorgan compte bien s’imposer en leader de l’industrie bancaire.

L’ UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuelles

Suite aux attentats du 13 novembre, l’ UE souhaiterait renforcer le contrôle des monnaies virtuelles.

L' UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuellesLes ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE vont se réunir vendredi 20 novembre pour proposer de nouvelles mesures visant renforcer le contrôle des méthodes de financement du terrorisme. L’UE voudrait renforcer la lutte contre le financement du terrorisme par le biais des transactions en ligne, et envisage donc de mieux contrôler les monnaies virtuelles.

Les propositions des ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE auront pour objectif de renforcer les contrôles des méthodes de paiement non bancaires, comme les paiements anonymes et électroniques ainsi que les monnaies virtuelles. De même les transferts d’or et de métaux précieux par des cartes prépayées seront également surveillés de près.

Le GAFI – le groupe d’action financière intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme – va élaborer de nouvelles règles permettant l’échange d’informations, notamment sur les petits mouvement d’argent, susceptibles de financer des attentats comme.

Les Anonymous avaient d’ailleurs évoqué la piste d’un financement des attentats de Paris par l’intermédiaire du Bitcoin ( voir aussi Le cours du bitcoin s’ envole). Le bitcoin permet en effet de transférer rapidement et anonymement de l’argent n’importe où dans le monde via internet et sans vérification d’une tierce partie. Outre le bitcoin, l’UE vise également tous les paiements anonymes pouvant être effectués par le biais de cartes de débit prépayées achetées en magasin, souvent utilisées pour le blanchiment d’argent ou pour des escroqueries.

Des hackers volent les données des clients de JPMorgan

Des hackers ont réussi à dérober les données de 80 millions de clients de JPMorgan, à manipuler le cours de la Bourse, à blanchir de l’argent et a effectuer des fraudes à la carte bancaire.

Des hackers volent les données des clients de JPMorgan

Trois hackers, Gery Shalon, Ziv Orenstein et Joshua Aaron, ont en effet volé des informations sur plus de 100 millions de clients dans le monde, manipulé des dizaines de cours de la Bourse, blanchi de l’argent, réalisé des fraudes à la carte bancaire et mené des activités illégales de casinos en ligne, leur permettant ainsi de récupérer des centaines de millions de dollars.

Gery Shalon et Ziv Orenstein ont été arrêtés en Israël au mois de juillet 2015, alors que Joshua Aaron est toujours en fuite, traqué par le FBI, selon les fiches « Wanted » de l’organisation . Une quatrième personne est également impliquée, Anthony Murgio, à la tête d’une plate-forme illégale d’échange de bitcoin ( voir aussi Le cours du bitcoin s’ envole), mais pour une inculpation différente.

Ces hackers, aidés par une centaines de complices, ont réussi à manipuler le cours de Bourse de dizaines de sociétés cotées entre 2012 et 2015. Ils utilisaient la méthode du « pump and dump » pour promouvoir des actions afin de faire monter les prix avant de revendre les titres en réalisant une forte plus-value. Ils envoyaient de fausses informations sur des sociétés à des clients de banques et de courtiers dont ils avaient au préalable subtilisé les adresses électroniques. Gery Shalon aurait ainsi réussi à cacher au moins 100 millions de dollars en Suisse et dans des banques d’autres pays.

Par ailleurs, Shalon et Orenstein auraient généré des centaines de millions de dollars de revenus en menant activité illégale de casinos aux Etats-Unis et à l’étranger entre 2007 et 2015. Ils ont également mené des cyberattaques contre leurs concurrents afin de voler des informations sur les clients d’autres plate-formes de jeux en ligne et pour avoir accès aux mails des dirigeants des sociétés concurrentes.

La banque JPMorgan est l’une des principales victimes de ces hackers. Les données de 80 millions de ses clients ont en effet été dérobées par les hackers en juillet 2014.

Le cours du bitcoin s’ envole

Le cours du bitcoin s’est envolé, pour atteindre 400 dollars hier. Cette nouvelle bulle financière place désormais le bitcoin sous la menace d’une chaîne de Ponzi.

Le cours du bitcoin s' envoleLa bulle du bitcoin

La valeur du bitcoin a quasiment doublé depuis le milieu du mois d’octobre. Le cours du bitcoin est en effet passé de 230/240 dollars mi-octobre à 490 dollars, son record annuel. Le cours du bitcoin s’établissait hier à 400 dollars, dans des mouvements de forte amplitude, avec près de 80 dollars entre son plus haut et plus bas en cours de journée. Une chaîne de Ponzi serait à l’origine de l’envolée artificielle du cours du bitcoin.

Le réseau social financier MMM assure 30% de rendement par mois à ceux qui voudraient le rejoindre. Ils doivent pour cela apporter des bitcoins, qui seront ensuite injectés dans le système. Cette entreprise est une multinationale des chaines de Ponzi opérant dans de nombreux pays en Asie. Son instigateur Sergey Mavrodi a déjà été condamné en 1997 pour avoir opéré la plus grande chaîne de Ponzi de l’histoire en Russie. 10 ans plus tard, il est encore condamné pour fraude et de nouvelles escroqueries.

La bulle du bitcoin est également due à d’autres facteurs. Les particuliers chinois peuvent investir sur le bitcoin car c’est un moyen de contourner le contrôle des changes et de placer une partie de leur argent hors des frontières du pays. Le bitcoin est également devenu un actif alternatif à l’or qui ne joue pas son rôle de valeur refuge. Le bitcoin a une volatilité importante à court terme et une espérance de rendement à long terme élevée compte tenu de sa dimension spéculative.

Les banques se mettent au Bitcoin

Les banques commencent à s’intéresser de près au Bitcoin. Barclays va en effet accepter les échanges en bitcoin à partir de cette année.

Les banques se mettent au Bitcoin

C’est une petite révolution qui se prépare. La banque britannique Barclays a annoncé qu’elle allait autoriser dès cette année les échanges en bitcoin, devenant ainsi la première banque à accepter la monnaie virtuelle. Si dans un premier temps, seuls les dons aux organismes de charité pourront être effectués en bitcoin, l’utilisation de cette monnaie virtuelle pourrait être généralisée dans les mois à venir. Actuellement, une unité de bitcoin s’échange pour 204,86 euros. Mais c’est surtout la technologie utilisée pour le bitcoin qui intéresse les banques, qui voient là un outil à fort potentiel pour le Forex ( marché des changes).

Pour se mettre au bitcoin, Barclays a mobilisé 75 personnes dans 2 laboratoires de recherche et a également investi dans des startups du secteur des Fintechs, notamment dans la plateforme suédoise d’échange Safello, qui pourrait gérer les flux de bitcoin entre les comptes Barclays et les donateurs. Le bitcoin pourrait être utilisé par plus de 5 millions de personnes à l’horizon 2019.

Si l’utilisation du bitcoin est désormais considéré légale dans la plupart des pays d’Europe occidentale et du Nord, le CESE voudrait tout de même mettre en place « un cadre légal international de régulation ».

Le bitcoin va-t-il révolutionner le système bancaire et le Forex ?

Les banques sont surtout intéressées par le logiciel Blockchain, qui génère les échanges de bitcoin grâce à des algorithmes. Cette technologie pourrait bien révolutionner le Forex et le marché des changes grâce à ses vitesses de transferts quasi instantanés et son coût peu élevé comparé aux méthodes actuelles.

Après Barclays, UBS ainsi que BNP Paribas envisageraient également d’utiliser le bitcoin et travaillent actuellement à son développement.