FX : Tenue correcte exigée !

par notre spécialiste FX

fx_forex_changeJamais l’appartenance à la zone Euro n’a fait autant d’envieux. Cette affirmation est probablement l’un des principaux enseignements des dernières semaines de crise financière qui chahute un peu plus chaque jour les pays les plus fragiles du vieux continent.

Ce ne sont certainement pas les pays les plus en danger de l’Euroland tels la Grèce ou l’Irlande qui se plaindront de ne pas avoir à défendre leur devise nationale contre les attaques répétées misant sur la faillite du pays.

J.C. Trichet, actuel gouverneur de la BCE et ancien gouverneur de la Banque de France peut en témoigner, lui qui a dû batailler à de nombreuses reprises pour défendre notre bon vieux Franc et ce, au prix très couteux d’interventions directes sur le marché des changes ou de taux d’intérêts au jour le jour au-delà de 10%.

Bien difficile en effet de s’attaquer à un tel ensemble, un des rares gages de stabilité dans cet univers tourmenté. C’est probablement ce que doivent se dire les dirigeants Polonais, Hongrois, Tchèques et Baltes qui voient chaque jour leur devise nationale dévisser un peu plus face au Dollar et à l’Euro! Ce réflexe, les Islandais l’ont déjà eu et on peut même penser que cette idée doit tourmenter les nuits de certains britanniques qui voient depuis des semaines dégringoler la Livre, symbole si cher de leur fierté toute insulaire.

A cette demande pressante de certains pays de l’Est, les 27 ont donc répondu le week-end dernier par l’entame d’une réflexion. Celle-ci consiste en une réduction du délai d’intégration à l’Euro actuellement fixé à 2 ans durant lesquels la devise rentre dans un système de change limitant ses fluctuations à 15% face à l’Euro (système ERM2).

Néanmoins, cette réflexion pourrait se révéler vaine car il reste tout à fait inenvisageable pour les membres actuels de la zone Euro d’assouplir dans le même temps les critères de convergence issus des accord de Maastricht… pour utiliser une image plus triviale, la file d’attente devant votre night club préféré sera peut être moins longue, mais la tenue correcte restera exigée !

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Quelques mots sur les Credit Default Swaps (CDS) …

risque_credit_cds1Les Credit Default Swaps (CDS) ont été identifiés dans les médias et par différents commentateurs comme une source de risque systémique pour les institutions qui les utilisent, et comme la cause sous-jacente des sauvetages de Bear Stearns et AIG.
Ces points de vue sont très éloignés de la réalité. Ils semblent refléter une incompréhension de la façon dont les CDS fonctionnent et comment ils contribuent à la gestion des risques par les banques et autres intermédiaires. En outre, la vigueur du marché qui existe actuellement pour les CDS est une importante source d’information quant à l’appréciation des conditions de crédit d’un grand nombre d’entreprises – des informations qui ne sont publiquement disponibles nulle part ailleurs. Bien que le marché des CDS puisse être améliorée, des restrictions excessives créeraient beaucoup plus de risques que cela en permettrait d’éliminer.

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Formation Finance : Credit Default Swap (CDS) – outil du transfert et de la gestion des risques de crédit

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Objectifs :

– Comprendre le fonctionnement du marché des CDS,

– Savoir utiliser les CDS comme outil de la gestion des risques

– Comprendre le rôle des banques dans l’ organisation du marché des CDS

Programme :

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