La hausse des taux et l’ avenir de la dette grecque

Sur BFMTV, Olivier Delamarche et Pierre Sabatier ont analysé l’actuelle hausse des taux obligataires ainsi que les négociations concernant le remboursement de la dette grecque.

La hausse des taux et l' avenir de la dette grecqueOlivier Delamarche, associé et gérant de Platinium Gestion, et Pierre Sabatier, président de PrimeView, ont analysé l’actuelle hausse des taux obligataires. Ils sont également revenus sur l’avenir de la dette grecque. La président de l’Eurogroupe a récemment déclaré que « la seule deadline, c’est celle de fin juin, quand le 2ème plan d’aide se terminera. Mais il pourrait y avoir aussi une date butoir si le problèmes de liquidités devenait trop important à Athènes ». Or, d’après Pierre Sabatier, la Grèce aurait pu, et aurait du faire défaut sur sa dette si le pays avait réussi à contrôler la fuite de ses capitaux au début de l’année.

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L’ euro est un extrémisme religieux

Au micro de BFMTV, Olivier Delamarche a déclaré que « L’euro n’est pas une religion, et ne doit pas être un religion. Or, aujourd’hui, c’est un extrémisme religieux« .

L' euro est un extrémisme religieuxAlors que l’Europe sort d’une semaine difficile, Olivier Delamarche a encore milité en faveur d’une sortie de la Grèce de la zone euro sur BFMTV ( voir La Grèce doit sortir de l’ euro au plus vite). Selon lui, les négociations actuelles autour du remboursement des créances grecque sont ridicules puisque la Grèce ne pourra pas rembourser sa dette de toute façon ( voir La Grèce ne remboursera pas sa dette – vidéo).

« La seule issue pour la Grèce est la sortie de la zone euro. L’euro n’est pas une religion, et ne doit pas être un religion. Or, aujourd’hui, c’est un extrémisme religieux. On aurait dû sortir la Grèce de la zone euro il y a plusieurs années, cela nous aurait coûté 3 fois moins cher. Et là, on cherche à prolonger les choses de 4 ou 5 ans pour que cela nous coûte le double », a ainsi ironisé Olivier Delamarche sur BFMTV.

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Les tendances sur les marchés financiers en avril

Avec la remontée de l’euro et du pétrole, quelles sont les grandes tendances sur les marchés financiers en avril ?

Les tendances sur les marchés financiers en avrilLa principale tendance sur les marchés financiers en avril est la prise de bénéfices sur les valeurs internationales défensives. Les valeurs cycliques offrent également de bonnes performances. On observe également une inversion de flux de collecte sur les actions européennes en avril: ralentissement puis décollecte.

Alors que l’euro, le pétrole et les taux d’intérêt repartent à la hausse et que l’on constate un ralentissement de l’activité aux Etats-Unis, il va falloir réajuster son portefeuille en fonction de cet environnement. Avec la Fed qui va augmenter ses taux dans les prochains mois, l’environnement va être de plus en plus difficile pour les actions américaines.

Jean-François Bay, directeur général de Morningstar France, a analysé sur BFMTV les tendances des marchés financiers en avril. Voir vidéo

Il n’ y aura pas de reprise européenne

Alors que 12 sociétés du CAC 40 publient leurs résultats trimestriels cette semaine, Olivier Delamarche estime qu’il n’y aura pas de reprise européenne.

Il n' y aura pas de reprise européenneInflation en Europe: le quantitative easing va-t-il porter ses fruits ? Selon Olivier Delamarche, associé et gérant de Platinium gestion, la reprise n’a été que dans les chiffres de l’OCDE et de l’Insee mais pas dans le réel. Pas de baisse du chômage, pas de balance commerciale qui s’améliore ( comme celle de l’Espagne par exemple): sur les vrais chiffres, on ne voit pas de reprise en Europe.

Même si la baisse de l’euro pourrait permettre de vendre a l’extérieur, il faudrait pour cela de la croissance a  l’extérieur. Or il n’y a pas de croissance chinoise , ils importations chinoises et japonaises se sont effondrées, les Etats-Unis ralentissement également… Dans ce contexte, d’où viendra la croissance ? Qui pourra nous acheter des biens et services ? Quelle sera la finalité ?

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