Le cours de l’ or continue sa chute

Le cours de l’or continue sa dégringolade pour atteindre son plus bas niveau depuis février 2010.

Le cours de l' or continue sa chuteJeudi dernier, le cours de l’or est en effet passé sous la barre des 1075 dollars l’once, soit environ 1000 euros l’once, son plus bas niveau depuis février 2010 ( voir aussi Le cours de l’ or en pleine chute depuis 3 ans). Le cours de l’or pourrait même continue sa chute avec la hausse prochaine des taux d’intérêt de la Fed.

Les investisseurs revendent massivement les fonds adossés à l’or, un phénomène qui impacte fortement le marché des matières premières, déjà très chahuté. Et l’annonce attendue de la Fed du relèvement de ses taux d’intérêt ne devrait pas arranger les choses. En revoyant à la hausse ses taux d’intérêt, la Réserve fédérale mettra fin à une politique qui était en place depuis une dizaine d’années et qui était très favorable au cours de l’or. Le cours de l’or étant fortement lié à l’évolution des taux d’intérêt, l’annonce probable de la hausse des taux, attendue aux alentours du mois de décembre, rendra l’or évidemment beaucoup moins attractif pour les investisseurs, qui ont donc déjà commencé à anticiper en revendant en masse les fonds adossés au métal précieux. Depuis janvier 2015, ce ne sont pas moins de 9 milliards qui ont été retirés. Pour la 3ème année consécutive, le cours de l’or va donc continuer à chuter.

Les banques centrales, elles, continuent à acheter de l’or. Le demande s’est envolée entre juillet et septembre pour atteindre son plus haut niveau en 2 ans selon le Conseil mondial de l’or. La demande de lingots et de pièces d’or s’est envolée de plus de 200 % aux Etats-Unis. Les inquiétudes liées à la crise grecque ont également permis de porter les demandes d’achat d’or en Europe. En juillet, la Chine a quant à elle profité du très faible cours de l’or pour investir. Au 3ème trimestre 2015, les banques centrales ont accumulé 175 tonnes d’or, soit le 2ème plus important volume jamais enregistré.

Les marchés financiers vont-ils continuer à baisser ?

Y-a-t-il une crise de confiance sur les marchés financiers face à la stratégie de la Fed, au ralentissement chinois et même face aux entreprise ( avec l’exemple de Volkswagen) ?

Les marchés financiers vont-ils continuer à baisser ?Alors que le CAC 40 a ouvert en baisse en début de semaine après avoir gagné 1,2% la semaine derniere, les marchés vont-ils continuer à baisser ?

La zone de turbulence pourrait bien perdurer jusqu’à la fin de l’automne. Cette période de turbulence tient à la digestion des chocs estivaux et la mesure de leur impact sur la dynamique bénéficiaire des entreprises et donc sur les progressions boursières. Elle tient également au dégonflement de certaines bulles boursières liées à une action très volontaristes des banques centrales.

Dans ce contexte, quelle stratégie adopter sur les marchés financiers ?

Les obligations sont le seul actif protecteur depuis cet été: variations sur les dettes obligataires et sur la dette américaines qui sont vraiment ténues ( les taux américains ont très peu baissé cet été), le marché du crédit dans la tourmente, et le marché actions très volatile même si le marché américaine semble plus protecteur.

On annonce pourtant des chiffres optimistes: croissance américaine au 2ème trimestre révisée à la hausse à 3,9%, croissance de 0,7% en France au 2ème trimestre alors que l’on annonce 20 000 chômeurs supplémentaires de catégorie A…

D’après Olivier Delamarche, les chiffres de l’économie mondiale sont truqués ( voir Comment les chiffres de l’ économie mondiale sont manipulés). Volkswagen en est un exemple, mais les Etats font pareil: en Chine, aux Etats-Unis, en Europe, tous les chiffres officiels sont truqués et faussés. Selon lui, la croissance chinoise se situe autour de 2 à 3% et non pas au niveau annoncé ( voir Vers une récession en Chine ?).

La baisse du pétrole et la baisse de l’euro devaient apporter une croissance significative, or on ne constate toujours pas de reprise de la croissance ni de l’emploi… Aux Etats-Unis, les analystes prévoient 0% de croissance bénéficiaire sur 2015… « Comment peut avoir une croissance de 3,9% comme annoncé quand on prévoit une hausse nulle des bénéfices des entreprises ? », s’interroge Olivier Delamarche.

« Plein de choses aujourd’hui montrent que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être: sur les marchandises, sur le commerce, sur plein de chose, explique Olivier Delamarche… […] Les gens commencent à s’apercevoir que les chiffres que l’on nous donne à longueur de journée ne sont pas la réalité […] Un seul vrai truc aujourd’hui: vous achetez car vous avez une banque centrale derrière vous. Or, pourquoi les gens commencent-ils à avoir peur ? Car ils s’en sont aperçus, car madame Yellen a l’air de perdre les pédales ( voir Conséquences du maintien des taux bas de la Fed), et si elle perd les pédales, ce n’est pas bon du tout ».

Voir les vidéos les marchés financiers vont-ils continuer à baisser ?

Conséquences du maintien des taux bas de la Fed

Alors que la Fed vient d’annoncer qu’elle n’allait finalement pas augmenter ses taux d’intérêt à court terme, à quelles conséquences peut-on s’attendre sur les marchés financiers ?

Conséquences du maintien des taux bas de la FedSi tout le monde s’accordait à dire que la Fed allait relever ses taux en septembre ou en décembre ( voir Impact de la hausse des taux de la Fed), Janet Yellen vient finalement d’annoncer que les taux d’intérêt à court terme américains resteront à leur niveau actuel, soit proche de zéro, notamment à cause du ralentissement de l’économie chinoise ( voir Vers une récession en Chine ?).

Le CAC 40 a ouvert en léger repli, démarrant la semaine sur une note incertaine après l’annonce de Janet Yellen. La décision de la Fed de maintenir ses taux bas a déboussolé les marchés financiers. Le Fed a-t-elle commis une erreur ?

La Fed a utilisé le prétexte du ralentissement chinois pour justifier son annonce. Mais en réalité, la Fed ne peut pas augmenter les taux car il n’y a pas de croissance aux Etats-Unis, où les chiffres sont bidouillés selon Olivier Delamarche. La croissance américaine est très faible, les Etats-Unis sont toujours en déflation et tous les moteurs de l’économie se sont éteints les uns après les autres.

Si les taux de croissance annoncés aux Etats-Unis n’étaient pas faussés, si on avait les taux qui sont annoncés ( 2,5% sur l’année), la Fed n’aurait pas hésité a relever ses taux depuis plusieurs trimestres. Si elle ne les relève pas, c est qu’elle ne peut pas car il n’y a pas de croissance. La Fed vient d’ailleurs d’annoncer qu’elle abaisse ses prévisions moyen terme de croissance et d’inflation. Olivier Delamarche estime à 94 millions le nombre d’américains qui devraient travailler et qui ne travaillent pas. Selon lui, la décision de la Fed est un erreur: il n’y a rien de pire qu’une politique à taux zéro puisque cela fait choisir des mauvais actifs.

 

Impact de la hausse des taux de la Fed

Que faire sur les marchés financiers avec la légère progression du CAC 40 ( +0,3% aujourd’hui) et la probable hausse des taux de la Fed ?

Impact de la hausse des taux de la FedFace aux incertitudes liées au ralentissement de l’économie chinoise ( voir Dévaluation du yuan: quels risques pour les marchés financiers ?) et la future hausse des taux de la Fed ( voir La Fed va-t-elle reporter la hausse des taux ?), mieux vaut rester prudent actuellement sur les marchés financiers.

La Fed se réunit les 16 et 17 septembre prochains: vers une hausse des taux d’intérêt ? Dans quelle mesure ?

Les déclarations des dirigeants de la Fed sont contradictoires: Rosengren veut attendre pour remonter les taux alors que Fisher dit qu’il faut monter les taux en avance malgré la faible progression des salaires et la faible inflation aux Etats-Unis. Quant à Janet Yellen, elle parle peu, ce qui laisse donc entendre que la hausse des taux prévue par la Fed ne devrait arriver qu’en décembre avec les mauvais chiffres actuels aux Etats-Unis.

Quel sera l’impact de la hausse des taux de la Fed face au ralentissement de l’économie chinoise ?

Les chiffres macroéconomiques sont mauvais partout dans le monde: , Etats-Unis, Chine, Brésil, etc… En Chine, la production industrielle et l’investissement ont augmenté moins qu’attendu au mois d’août

La chute du cours du pétrole a d’importantes conséquences sur l’économie américaine, avec de nouvelles importantes annonces de licenciements. Le pétrole de Schiste a en effet été l’un des moteurs de la légère croissance américaine avec de nombreuses créations de postes ds ce secteur. Aujourd’hui, le secteur va devoir faire face à des suppressions de postes.

Selon Olivier Delamarche, la Fed aurait dû remonter les taux beaucoup plus tôt. Mais Janet Yellen n’avait pas prévu le ralentissement de l’économie américaine et elle ne sait plus quoi faire aujourd’hui. Depuis 4 ou 5 ans, les Bourses ne suivent que les Banques Centrales. Or la Bourse est le reflet de l’économie et non pas le reflet des actes d’une banque centrale. Aujourd’hui, on est arrivé à un point très dangereux d’après Olivier Delamarche: il n’y a pas plus qu’un seul moteur aux Bourses mondiales, c’est l’action des banques centrales !

Voir la vidéo sur l’impact de la hausse des taux de la Fed

 

Début de panique sur les marchés financiers ?

Alors que la Bourse de Paris a ouvert dans le rouge dans le sillage des marchés chinois, assiste-t-on à un début de panique sur les marchés financiers ?

Début de panique sur les marchés financiers ?

Les effets de la dévaluation du yuan se font fortement ressentir sur les marchés financiers  ( voir Dévaluation du yuan: quels risques pour les marchés financiers ?). Les bourses européennes subissent leur plus fort repli mensuel depuis 4 ans, la Bourse de Tokyo s’est enfoncée de 4,61% à la clôture ( 5ème journée de recul d’affilée), le CAC 40 est à 10 à 12% en dessous de son plus haut, et la Bourse de Shanghai accuse son plus fort repli depuis 2007, affolée par la morosité de l’économie chinoise.

Même si avec les faibles volumes, les mouvements sont exacerbés ( à la baisse en l’occurrence), l’inquiétude provient surtout du premier contributeur à la croissance mondiale depuis une quinzaine d’années, la Chine. Ce n’est pourtant pas nouveau, car la Chine ralentit depuis près de 2 ans ( les prix des matières premières dégringolent depuis fin 2011). Il s’agit surtout d’une prise de conscience des investisseurs. Depuis plusieurs années, le marché ne monte pas sur des fondamentaux mais parce que les gérants se disent qu’ils sont assurées par les banques centrales. On a continué à s’endetter, à fabriquer des billets, à faire du déficit…. cela finit par se payer.

Les économies américaines, japonaises et chinoises s’essoufflent depuis un moment. Sommes nous face à une bulle de revalorisation historique ?

Oui selon Pierre Sabatier, car cela fait 5 à 6 ans que la plupart des banques centrales impriment des billets et les déversent. On a généré une bulle. Une bulle qu’est ce qu’est ? Une bulle, c’est la disparition de la valorisation du risque: les bons et les mauvais sont valorisés de la même manière. Or valoriser les mauvais, c’est faire prendre un risque aux épargnants.

Selon Olivier Delamarche, la Fed finira par sortir un QE 4 ( voir La Fed va-t-elle reporter la hausse des taux ?). Le seul acteur dans lequel on a eut confiance durant ces 5 à 6 dernières années sont les banques centrales ( Fed, BCE, Banque Centrale Chinoise, etc…). Cette confiance est en train de s’éroder. En qui les investisseurs vont-ils désormais avoir confiance ? Jusqu’ici, le seul scénario était celui de la confiance dans les banques centrales: on injecte des liquidités pour faire monter les marchés. Que se passera-t-il si ce ressort se casse ? Le risque est que la vraie valeur des choses se révèle: dans un indice large, on croit être protégé grâce à la diversification, et si certains bons resteront valorisés à leurs prix, alors d’autres verront leur valeur passer de 100 à 0, et les épargnants paieront les pots cassés.

Voir les vidéos sur le début de panique sur les marchés financiers

La Fed va-t-elle reporter la hausse des taux ?

Avec la dévaluation du yuan et le ralentissement de l’économie chinoise ( voir Dévaluation du yuan: quels risques pour les marchés financiers ?), la Fed va-t-elle décider de reporter la hausse des taux ?

La Fed va-t-elle reporter la hausse des taux ?La Fed a annoncé à plusieurs reprises, en juin et en juillet, une hausse des taux. Cette hausse des taux, attendue au mois de septembre, pourrait toutefois être reportée à cause du ralentissement chinois. La Fed a décidé de basculer d’une logique baissière à une logique haussière, mais va-t-elle jouer sa crédibilité en renonçant à la hausse des taux annoncée ?

La Fed ne peut pas reculer et ne renoncera pas à la hausse des taux. Elle va retarder la hausse le plus longtemps possible, mais celle-ci aura bien lieu avant fin 2015, probablement vers décembre.

Remontée des taux: quelles conséquences sur les marchés actions et obligataires ?

Cette hausse des taux sera d’environ 0,25 sur les taux longs. Les taux longs américains, actuellement à 2,25% pourraient passer à 2,5% voire à 3% avant la fin de l’année. La hausse des taux aura d’importantes conséquences sur les marchés actions et sur les marchés obligataires. De nombreuses personnes actuellement sur les marchés actions pourraient en effet décidé de repartir doucement vers les marchés obligataires, entraînant ainsi une baisse des marchés actions.

De combien les marchés actions vont-ils baisser avec la hausse des taux ?  Voir la vidéo sur la Fed et le report de la hausse des taux.

Les tendances sur les marchés obligataires

Quelles sont les tendances sur les marchés obligataires ? Comment investir ? la remontée des taux directeurs de la Fed peuvent-ils avoir un impact sur le corporate ?

Les tendances sur les marchés obligatairesGrâce à l’action de Mario Draghi, on a retrouvé de la liquidité sur les marchés actions ( voir Les tendances des marchés financiers le 02/07) et les marchés obligataires. Une très bonne chose pour les marchés actions et obligataires pour le prochain semestre: les taux à 10 ans français sont aujourd’hui à 1% et les taux à 10 ans allemands sont à 0,7%.

Alors que le taux du livret A passe à 0,75% ( voir Le taux du livret A va-t-il baisser à 0,75% ?) et qu’il pourrait même baisser à 0,5% dans 6 mois, le marché obligataire offre des perspectives intéressantes de rendements pour les investisseurs prudents.

Les tendances sur les marchés obligataires et les bonnes idées de placements:

– Picard surgelés offre un rendement de 6% par an à échéance 2020. Une valeur sûre.
– Si vous craignez la remontée des taux, Rallye, holding de Casino dans la distribution, offre un rendement de 3% par an à échéance 2018, soit près de 10% de rendement d’ici à 2018. Pour une vision à court terme, vous pouvez également investir sur Casino mais le rendement est plus faible.
– En prenant un peu plus de risques, vous pouvez investir sur Bolloré. Le groupe vient d’émettre 3% sur 6 ans, soit un rendement de 18% d’ici à 2021.

Le marché obligataire est-il saisonnier ? S’il l’était il y a encore quelques temps, il existe aujourd’hui un marché obligataire au mois d’août, avec des émissions tous les jours et des bonnes affaires à faire.

Voir la vidéo sur les tendances sur les marchés obligataires

Le ralentissement de l’ économie américaine va-t-il durer ?

Alors que Janet Yellen doit s’exprimer vendredi sur les perspectives économiques des Etats-Unis, le ralentissement de l’économie américaine soulève certaines questions.

Le ralentissement de l' économie américaine va-t-il durer ?Le ralentissement de l’économie américaine est-il provisoire ? Pas de redémarrage de l’emploi, pas de hausse des salaires, baisse de la confiance des consommateurs en mai, stagnation des ventes au détail en avril… La révision du PIB américain prévue pour la fin de semaine prochaine devrait vraisemblablement être négative.

D’où viendra la reprise, alors que tous les moteurs économique historiques ( Etats-Unis, Chine, Japon) sont à l’arrêt ? D’après Marc Riez, l’économie américaine souffre principalement de la hausse du dollar. Interrogé sur BFMTV, Riez estime également que la hausse des taux qui a fait baisser les marchés actions est un processus saint qui traduit que les craintes de déflation en zone euro sont loin derrière nous.

Un avis que ne partage pas Olivier Delamarche. Selon lui, la faible croissance en zone euro et les nombreux problèmes rencontrés, notamment le cas de la Grèce, ne traduisent pas de logique d’inflation mais de déflation. D’après Olivier Delamarche, les QE nont jamais créé d’inflation sauf sur les actifs boursiers et il faut donc pas se faire d’illusion sur le QE de la BCE. D’où viendra la croissance si les chiffres de l’Allemagne, locomotive de l’Europe, continuent à être décevants ? La consommation représentant 70% du PIB ds tous les pays occidentaux, il faut donc relancer la consommation pour relancer la croissance selon Delamarche, or le chômage de masse en zone euro et aux Etats-Unis empêche donc toute reprise sérieuse et durable de l’économie.

Voir la vidéo sur le ralentissement de l’économie américaine

 

L’ illusion de la croissance américaine

Selon Olivier Delamarche, la croissance américaine n’est qu’une illusion qui a été maquillée par l’augmentation de la dette.

L' illusion de la croissance américaineLa croissance américaine a été maquillée: elle n’est due qu’à une augmentation de la dette et à une non réduction des déficits budgétaires ( voir Les Etats-Unis en récession ?). Les Etats-Unis se sont en effet endettés de 800 milliards en 2014, soit 4% du PIB, pour récupérer seulement 1,80% de croissance.

Il n’a pas eu de vraie reprise économique aux Etats-Unis: pas de véritable reprise de l’emploi et pas de hausse des salaires. La reprise américaine n’a pas été auto-entretenue, et les centaines de milliards déversés n’ont pas pu engendrer une croissance forte comment on aurait pu l’attendre. D’après Olivier Delamarche, « la seule chose qu’ont réussi à faire les banques centrales, c’est flinguer la classe moyenne« .

Voir la vidéo sur l’illusion de la croissance américaine

Pourquoi les taux remontent-ils ?

Comment expliquer la forte hausse des taux constatée depuis 1 mois ?

Comment expliquer la forte hausse des taux ?Alors qu’en France, le taux d’intérêt à 10 ans atteint aujourd’hui 0,89%, soit une hausse de 134,21% sur 1 mois, le taux d’intérêt allemand à 10 ans atteint quant à lui 0,67%, soit une hausse de 332,26% sur 1 mois. Comment expliquer que le taux à 10 ans allemand ne soit finalement pas passé dans le négatif comme on pouvait pourtant l’envisager il y a seulement 1 mois, et ce alors même que la BCE n’en est qu’au début de son programme d’achat ?

D’après Christophe Donay, responsable de la stratégie d’allocation d’actifs chez Pictet & Cie, le facteur qui dirige les taux d’intérêts long terme depuis plusieurs années, c’est beaucoup plus l’inflation et la croissance réelle que la politique monétaire. Le cas américain est exemplaire: à chaque fois que la réserve fédérale américaine a mis en place un assouplissement quantitatif, et que simultanément on a eu une amélioration des signaux économique, les taux longs ont monté. La force de l’inflation et de la croissance économique réelle est donc supérieure à la force de la banque centrale, qui exerce des pressions baissières sur les taux d’intérêts long terme.

Voir la vidéo sur la remontée des taux et l’analyse de Christophe Donay