Les indices à faible emprunte carbone de l’ Edhec

L’Edhec, par l’intermédiaire de sa division Scientific Beta, va lancer plusieurs indices à faible empreinte carbone.

Les indices à faible emprunte carbone de l' EdhecEn pleine COP21, l’Edhec, très active dans la recherche dédiée aux problématiques de la gestion d’actifs, a accéléré ses travaux sur la performance des indices à faible emprunte carbone. Ce type d’indice, développé par de grands fournisseurs comme MSCI ou Euronext, référence les entreprises cotées en Bourse qui sont parmi les moins émettrices de carbone.

L’Edhec va donc lancer des indices à faible emprunte carbone dès avril 2016, après avoir déjà mis à disposition sur sa plate-forme créée en 2012 plus de 3000 indices et lancé commercialement 33 indices.

Les indices à faible emprunte carbone de l’Edhec se distingueront donc des autres par une approche basée sur le « smart beta », un concept qui désigne des indices construits sur la base de facteurs particuliers comme la volatilité, l’équipondération des capitalisations boursières ou la rentabilité des entreprises. Ces indices devraient prendre en compte plusieurs facteurs afin d’encourager la diversification des portefeuilles. L’objectif est de permettre 75 % d’empreinte carbone en moins par rapport aux autres indices et une performance financière 50 % supérieure.

source: les Echos

Le risque systémique de la gestion d’actifs

Les régulateurs accordent aujourd’hui une attention toute particulière au caractère systémique des risques liés à la gestion d’actifs.

Le risque systémique de la gestion d'actifsCertaines autorités de contrôle et de régulation étudient désormais la possibilité de renforcer la surveillance et la régulation des acteurs de la gestion d’actifs pour faire face au risque systémique.

Contrairement aux banques et aux compagnies d’assurance, les gérants d’actifs ne portent pas directement les risques liés à l’investissement dans leur bilan car ils agissent pour le compte de clients. Mais en déléguant la gestion, des problèmes d’incitation entre investisseurs finaux et gestionnaires peuvent apparaître et encourager des comportements déstabilisateurs.

« Certaines activités des gérants d’actifs comportent néanmoins des similitudes avec les activités bancaires. Les gérants d’actifs peuvent en effet créer des fonds qui sont de proches substituts des passifs monétaires des banques. Via la création de véhicules d’investissement collectifs, ils sont engagés dans différentes activités de transformation de la liquidité, et de fourniture de liquidité aux clients et aux marchés » ( source: Revue-Banque).

La vulnérabilité de l’industrie face aux chocs financiers peut être multipliée par différents phénomènes. Dans un contexte de taux bas et de faible volatilité, les investisseurs cherchent du rendement dans des investissements plus risqués ( voir aussi Impact des taux longs bas sur les fonds en euros). « Ce phénomène a pour conséquence une utilisation généralisée de certaines stratégies d’investissement. Les véhicules d’investissement collectifs qui offrent des possibilités de rachats journaliers font également face à un risque de ventes en catastrophe lorsque les conditions de marché se détériorent. Ces mécanismes sont amplifiés par l’utilisation du levier obtenu dans certains fonds via l’utilisation de dérivés (futures, options et swaps) ou les activités de prêts de titre ».

Dans ce contexte, quels types d’indicateurs de risque les régulateurs peuvent-ils créer pour surveiller les fonds d’investissement ? Comment comptent-ils mettre en place des outils qui pourraient permettre d’empêcher les investisseurs à retirer leurs fonds en même temps ? Quels pourraient être ces types d’outils ? ( mécanismes d’ajustement des valeurs liquidatives, commissions de rachat, etc…). Les régulateurs vont désormais s’atteler au problème du risque systémique lié à la gestion d’actifs

Nouvelles introductions en Bourse à Paris

Après les annonces des introductions en Bourse de Deezer et Amundi, c’est aujourd’hui au tour d’Oberthur Technologies et Showroomprive.com de lancer leur processus d’IPO.

Nouvelles introductions en Bourse à ParisAlors que Deezer, site de streaming de musique, et Amundi, leader européen de la gestion d’actifs, ont récemment lancé leur processus d’IPO, Showroomprive.com, site de vente en ligne, et Oberthur Technologies, fabricant de carte à puces, viennent tous deux de déposer leur demande d’introduction en Bourse auprès de l’ AMF ( Autorité des marchés financiers). Le montant total des levées de fonds pour les dernier trimestre 2015 pourrait ainsi atteindre entre 2,2 et 2,6 milliards d’euros, après un 3ème trimestre décevant. Avec les introductions en Bourse d’Amundi, Deezer, Showroomprive.com et Oberthur Technologies, l’année 2015 devrait égaler 2014 en volume.

Pour déterminer leur prix d’introduction en Bourse, les sociétés se comparent notamment à la valorisation de leurs pairs déjà cotés. Dans un environnement volatil, l’exercice est forcément plus complexe. Les entreprises ayant effectué leur entrée à la Bourse de Paris début 2015 pourraient pourtant refroidir les investisseurs. Jusqu’à mis septembre, les actions d’Elis, de Spie et d’Europcar s’échangeaient encore au-dessus de leur prix d’introduction. Aujourd’hui, seul Elis est toujours au dessus de son niveau initial, alors que les cours de Spie et d’Europcar sont repassés dans le rouge.

Les investisseurs décident aujourd’hui d’investir dans une entreprise parce que ses résultats sont bons et que ses projets de croissance sont solides, et plus seulement en fonction du secteur d’activité. Cette prudence des investisseurs a pour conséquence des introductions en Bourse à des prix en bas de fourchette, ce qui peut freiner les entrées en Bourse de certaines entreprises.

 

 

GIS placé en liquidation judiciaire

Le courtier indépendant GIS ( Global Investment Services) vient d’être placé en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce de Paris.

GIS placé en liquidation judiciaireGIS, qui possède également le courtier Global Equities, a été placé en liquidation judiciaire sans reprise d’activité. Le titre GIS coté sur Alternext est suspendu jusqu’au terme de la liquidation judiciaire, puis les actions seront radiées du marché d’Euronext Paris. GIS était  également présent dans la gestion d’actifs en France et en Grèce, et dans l’immobilier en Normandie.

GIS n’a pu aboutir à un plan de reprise d’activité suite à son dépôt de bilan, le 25 juillet. La société financière rencontrait d’importantes difficultés depuis de nombreux mois, et ses commissions avait baissé de 35,6 en 2013, pour s’établir à 18,3 millions d’euros. GIS avait été placé sous surveillance de l’ACPR, autorité de contrôle et de régulation des banques, depuis près de 2 ans.

source: lesechos.fr