Le taux du Livret A reste à 0,75 %

Le taux du Livret A devrait être maintenu à 0,75 % alors qu’il était censé baisser à partir du 1er février.

maintien du taux du livret aLe taux du Livret A aurait du baisser à partir du 1er février et passer de 0,75 % à 0,5 %. Mais Michel Sapin a finalement décidé de ne pas suivre la formule de calcul ( basée sur le niveau de l’inflation et majorée de 0,25 point) et donc de ne pas baisser le taux du Livret A pour le maintenir à 0,75%. Le ministre des Finances s’est appuyé sur la proposition du gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau pour décider du maintien du taux du Livret A à 0,75 % à compter du 1er février 2016.

« Le Gouvernement a décidé de maintenir le taux du Livret A inchangé à 0,75 %. Il sera ainsi dérogé à l’application mécanique de la formule de calcul du taux du Livret A, qui aurait, en l’absence de correctif, conduit à un taux du Livret A de seulement 0,50 % », a ainsi expliqué le ministère des Finances dans un communiqué. « Compte tenu des perspectives d’une légère augmentation de l’inflation en 2016, le Gouverneur considère qu’il est justifié de déroger à la stricte application de la formule de calcul en vigueur, ainsi que le règlement en prévoit la possibilité », a expliqué la Banque de France.

Pierre-René Lemas, directeur général de la Caisse des dépôts ( qui détient 65 % des encours du livret A), s’était également prononcé pour un maintien de son taux à 0,75 %: « La règle, c’est que, normalement, le taux du Livret A est indexé entre autres sur l’évolution de l’inflation. Si on appliquait strictement la règle, il faudrait le baisser. Moi, je ne le recommande pas ».

Baisse du taux du PEL

Quant au taux du PEL ( Plan Epargne Logement), actuellement à 2%, il devrait être revu à la baisse par Bercy, sur proposition de la Banque de France. « Le taux de rémunération des épargnants par les banques lors de la phase d’épargne du PEL sera de 1,5 %, soit un niveau cohérent avec celui des autres produits d’épargne existant sur le marché ainsi qu’avec la durée d’immobilisation de l’épargne », explique-t-on du coûté du ministère des Finances.

source: latribune.fr