La Fed va-t-elle reporter la hausse des taux ?

Avec la dévaluation du yuan et le ralentissement de l’économie chinoise ( voir Dévaluation du yuan: quels risques pour les marchés financiers ?), la Fed va-t-elle décider de reporter la hausse des taux ?

La Fed va-t-elle reporter la hausse des taux ?La Fed a annoncé à plusieurs reprises, en juin et en juillet, une hausse des taux. Cette hausse des taux, attendue au mois de septembre, pourrait toutefois être reportée à cause du ralentissement chinois. La Fed a décidé de basculer d’une logique baissière à une logique haussière, mais va-t-elle jouer sa crédibilité en renonçant à la hausse des taux annoncée ?

La Fed ne peut pas reculer et ne renoncera pas à la hausse des taux. Elle va retarder la hausse le plus longtemps possible, mais celle-ci aura bien lieu avant fin 2015, probablement vers décembre.

Remontée des taux: quelles conséquences sur les marchés actions et obligataires ?

Cette hausse des taux sera d’environ 0,25 sur les taux longs. Les taux longs américains, actuellement à 2,25% pourraient passer à 2,5% voire à 3% avant la fin de l’année. La hausse des taux aura d’importantes conséquences sur les marchés actions et sur les marchés obligataires. De nombreuses personnes actuellement sur les marchés actions pourraient en effet décidé de repartir doucement vers les marchés obligataires, entraînant ainsi une baisse des marchés actions.

De combien les marchés actions vont-ils baisser avec la hausse des taux ?  Voir la vidéo sur la Fed et le report de la hausse des taux.

Les tendances sur les marchés obligataires

Quelles sont les tendances sur les marchés obligataires ? Comment investir ? la remontée des taux directeurs de la Fed peuvent-ils avoir un impact sur le corporate ?

Les tendances sur les marchés obligatairesGrâce à l’action de Mario Draghi, on a retrouvé de la liquidité sur les marchés actions ( voir Les tendances des marchés financiers le 02/07) et les marchés obligataires. Une très bonne chose pour les marchés actions et obligataires pour le prochain semestre: les taux à 10 ans français sont aujourd’hui à 1% et les taux à 10 ans allemands sont à 0,7%.

Alors que le taux du livret A passe à 0,75% ( voir Le taux du livret A va-t-il baisser à 0,75% ?) et qu’il pourrait même baisser à 0,5% dans 6 mois, le marché obligataire offre des perspectives intéressantes de rendements pour les investisseurs prudents.

Les tendances sur les marchés obligataires et les bonnes idées de placements:

– Picard surgelés offre un rendement de 6% par an à échéance 2020. Une valeur sûre.
– Si vous craignez la remontée des taux, Rallye, holding de Casino dans la distribution, offre un rendement de 3% par an à échéance 2018, soit près de 10% de rendement d’ici à 2018. Pour une vision à court terme, vous pouvez également investir sur Casino mais le rendement est plus faible.
– En prenant un peu plus de risques, vous pouvez investir sur Bolloré. Le groupe vient d’émettre 3% sur 6 ans, soit un rendement de 18% d’ici à 2021.

Le marché obligataire est-il saisonnier ? S’il l’était il y a encore quelques temps, il existe aujourd’hui un marché obligataire au mois d’août, avec des émissions tous les jours et des bonnes affaires à faire.

Voir la vidéo sur les tendances sur les marchés obligataires

Les nouvelles relations entre directeur financier et directeur juridique

Malgré les difficultés qu’ils rencontrent pour travailler ensemble, les directeurs financiers et les directeurs juridiques sont de plus en plus amenés à collaborer au sein de l’entreprise.

Les nouvelles relations entre directeur financier et directeur juridiqueSi le directeur financier et le directeur juridique souhaitent tous deux conserveur leur territoire, les domaines de converge de multiplient.

Les chantiers du directeur financier

Financements alternatifs. Face à la frilosité des banques, les responsables financiers pensent « alternatif ». Il leur faut aller chercher les fonds directement là où ils se trouvent: de façon désintermédiée ( marché obligataire, Euro PP, US PP, prêts « participatifs »…).

Dématérialisation. Réalité des grands groupes, la dématérialisation touche aujourd’hui toutes les entreprises, de la commande à la facture, en passant par les déclarations sociales et fiscales, la signature électronique ou l’archivage  des données.

Rapport intégré. La DFCG en a fait sa priorité pour 2015. Si certains ( Engie, Vivendi) se sont déjà lancés, d’autres, comme Danone, sont en passe de le faire. Objectif: offrir à toutes les parties prenantes une vision à 360° de l’entreprise.

Les chantiers du directeur juridique

Confidentialité. Un temps sur la table, le projet d’avocat en entreprise est désormais enterré, mais la question de la confidentialité des avis des juristes d’entreprise est toujours prégnante. En jeu: endiguer la perte de compétitivité des entreprises françaises.

Compliance. Pour se prémunir contre des actions très intrusives et des amendes conséquentes infligées par les régulateurs, les directeurs juridiques mettent sur pied des programmes de conformité toujours plus élaborés.

Accompagnateur de projets. Longtemps cantonnés aux seuls cas de contentieux et considérés comme des empêcheurs de tourner en rond, les juristes ont désormais à coeur de travailler main dans la main avec les opérationnels. Associés aux projets, ils les sensibilisent à l’importance stratégique de la matière juridique.

Les domaines de collaboration du directeur financier et du directeur juridique

Fraude et cybercriminalité. Ces 3 dernières années, pas une entreprise, ou presque, n’a échappé à une tentative de « fraude au faux virement ». Un risque qui préoccupe les directeurs financiers, quand les directeurs juridiques cherchent une parade au cyber-risque pénal.

Devoir de vigilance. Risque juridique inédit pour les entreprises, le devoir de vigilance est l’objet d’une proposition de loi actuellement en discussion. A charge pour les directeurs financiers de surveiller les faits et gestes de leurs fournisseurs et leurs sous-traitants.

Le début de la fin de l’ euro ?

Quel est l’impact du référendum grec sur les marchés financiers ? La victoire du non signifie-t-elle le début de la fin de l’euro ?

Le début de la fin de l' euro ?Au lendemain du référendum en Grèce, le CAC 40 a légèrement reculé. Cependant, pas de panique à l’ouverture de la Bourse hier sur les indices européens, en baisse de 2% environ. Les investisseurs restent calmes, pas de mouvements violents sur les Bourses. On a constaté quelques tensions très modérées sur le marché obligataire, alors que sur le marché des change, l’euro reste stable face au dollar.

Après la victoire du non à 61% lors du référendum de dimanche, le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis a démissionné. Quel impact sur les négociations avec la démission du ministre des Finances grec ?

Renforcé par le référendum, Alexis Tsipras veut reprendre les négociations et va tenter d’imposer la restructuration de la dette grecque. Pendant ce temps, la BCE fournit toujours des liquidités à la Grèce.

La date du 20 juillet est cruciale pour la Grèce et l’Eurogroupe avec le remboursement attendu de 3,5 milliards d’euros auprès de la BCE. Interrogé sur BFMTV, Olivier Delamarche estime que ce qui attend la Grèce est une sortie de la zone euro ( voir Que se passera-t-il si la Grèce sort de l’ euro ?) et un retour à la drachme ( voir Le retour de la Grèce à la drachme serait impossible), car la Grèce ne remboursera jamais sa dette de 400 milliards d’euros ( voir La Grèce ne remboursera pas sa dette – vidéo).

Les Allemands restent quant à eux inflexibles malgré le référendum de dimanche:  » De nouvelles négociations paraissent difficilement imaginables. Le Premier ministre grec a coupé les derniers ponts entre son pays et l’Europe », a ainsi déclaré Sigmar Gabriel, ministre allemand de l’Economie.
« Cette fois, la dette sera sur la table des négociations », a quant à lui déclaré Alexis Tsipras.

La Grèce a restructuré son pays et est en position de force face à l’Eurogroupe. Selon Olivier Delamarche, on a acté lé début de la fin de l’euro.

Dans ce contexte de crise grecque, comment se positionner sur les marchés financiers ? Quelle classe d’actifs sera la plus impactée par le résultat du référendum ? Faut-il réduire son exposition ?

Voir la vidéo sur le début de la fin de l’ euro et l’impact du référendum grec sur les marchés financiers.

Conséquences de la sortie de la Grèce de l’ euro sur les marchés financiers

Alors que se profile de plus en plus la possibilité d’une sortie de la Grèce de l’euro, quelle seraient les conséquences d’un Grexit sur les marchés financiers ?

Conséquences de la sortie de la Grèce de l' euro sur les marchés financiersLes dirigeants européens ne sont pas prêts à un défaut de paiement de la Grèce si celui-ci n’est pas orchestré, et ils chercheront donc à trouver un accord avec le gouvernement grec ( voir aussi Combien va coûter le défaut de paiement de la Grèce aux Français ?). Les Grecs sont quant à eux en position de force: la dette grecque est détenue par les institutions publiques européennes ( MES, FESF, BCE) et ne se trouve donc plus ds le privé mais dans le public.

Conséquences d’une sortie de la Grèce de l’euro pour les Grecs

Avec les importantes sorties de capitaux en Grèce ( environ 400 millions d’euros par jour), on peut estimer qu’il y a plus de 40% du PIB grec qui est sorti des banques depuis le début de l’année, et qui est sorti directement des poches de la BCE. Les sorties de capitaux sont financées par la BCE et les contribuables européens. Les banques grecques n’avaient plus de liquidités et sont allées se financer auprès de la BCE. La BCE a fourni de l’argent aux banques grecques, puis les grecs tirent l’argent au guichet, directement de la poche des contribuables.

Les Grecs se préparent a une sortie de l’euro: pour éviter la catastrophe de la dévaluation, ils stockent des euros sous l ‘oreiller. Si les Grecs sortent de l’euro et reviennent à la Drachme, elle sera dévaluée autour de 40%, et l’argent étant sorti en euro, ils pourront faire la pirouette et s’y retrouver au final.

Conséquences de la sortie de la Grèce de l’euro sur les marchés financiers

En cas de Grexit, la réaction sera violente en Europe: la BCE fera tourner la planche à billets pour rassurer les marchés financiers, et notamment les marchés de taux. Les taux des pays périphériques vont fortement remonter ( moins en France et Allemagne). On pourra se retrouver avec des taux à 5%, avec un doublement ou triplement des taux dans les jours qui suivront l’annonce de la sortie de la Grèce de l’euro. Le QE sera alors sans limite. L’euro se cassera la figure, le dollar montera, et les Etats-Unis pourraient bien prendre comme prétexte ce qui se passe en Europe pour sortir un QE 4 massif.

Tous les gérants du monde se réjouiront de cette manne américaine/japonaise/européenne, et de la convergence de tous les QE. Ce sera donc une période faste pour les marchés actions. Mais quand le QE aura été utilisé massivement, on s’apercevra que ça ne marche pas, et les marchés financiers, notamment les marchés européens, subiront le contrecoup. La sortie de la Grèce de l’euro aura donc un impact important sur les marché actions, mais faible sur le marché obligataire. On pourrait alors assister à un remake de la crise asiatique, ou les marchés actions avaient chuté de 30% en seulement 3 mois.

Voir la vidéo de l’analyse des conséquences de la sortie de la Grèce de l’euro sur les marchés financiers

Alexis Tsipras prépare la sortie de la Grèce de la zone euro

A 48h de la réunion de l’Eurogroupe, Alexis Tsipras s’est exprimé devant les parlementaires de Syriza et a accusé les créanciers de la Grèce de vouloir étrangler financièrement le pays.

Alexis Tsipras prépare la sortie de la Grèce de la zone euroAlors que les ministres des Finances de l’Eurogroupe doivent se réunir le 18 juin prochain, Alexis Tsipras a accusé les créanciers de la Grèce de vouloir humilier son gouvernement.

« L’Eurogroupe n’est pas le lieu approprié pour présenter des propositions qui n’ont pas été discutées et négociées auparavant à un niveau subalterne », a ainsi déclaré Tanis Varoufakis, ministre grec des Finances, ce 16 juin dans le magazine allemand Bild.

Des divergences apparaissent désormais au sein des créanciers de la Grèce. « La grande contradiction, c’est la présence du FMI, qui veut des mesures et une restructuration tandis que les autres veulent des mesures mais pas de restructuration », a ainsi déclaré Alexis Tsipras. La Grèce doit rembourser 1,6 milliards d’euros au FMI le 30 juin.

Les marchés financiers anticipent désormais le scénario de sortie de la Grèce de la zone euro ( voir Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?). Sur le marché obligataire, on observe en effet que le spread entre les taux allemands et les taux des autres pays de la zone euro s’écarte. Les effets financiers du QE sont en train de s’essouffler, neutralisés par le problème de la Grèce et l’éventualité d’un Grexit. Quelle politique mener aujourd’hui en zone euro ?

 

Tendances sur les marchés financiers

Négociations avec la Grèce, hausse des taux italiens et espagnols, baisse des taux allemands… Quelles sont les tendances sur les marchés financiers ?

Tendances sur les marchés financiersSur les marchés actions, les grandes baisses avaient touché le Dax et le CAC 40 ces dernières semaines, mais on assiste aujourd’hui à un retournement de situation. Sur les marchés obligataires, on assiste à une baisse des taux allemands à 10 ans  à et une remontée des taux italiens et espagnols, principalement à cause de la situation autour de la Grèce.

Alors que les marchés envisagent de plus en plus l’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro ( voir Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?) et d’un défaut de paiement grec, Jean-François Bay, directeur général de Morningstar France, a analysé les tendances sur les marchés financiers.

Vidéo tendances sur les marchés financiers.

Analyse du ralentissement de l’ économie chinoise

La Chine a enregistré une chute de 18,1% des importations en mai, soit le 7ème mois consécutif de repli. Comment analyser le ralentissement de l’économie chinoise ?

Analyse du ralentissement de l' économie chinoiseEn France, la baisse du CAC 40 peut s’expliquer par l’enlisement du dossier grec ( voir Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?), la tension sur le marché obligataire qui fait peur au marché actions ( voir Quelle tendance sur les marchés obligataires ?), ainsi que par le ralentissement sur le marché chinois, avec la chute des importations ( -18% en mai).

La ralentissement de l’économie en Chine suscite de nombreuses inquiétudes: à la baisse de 18% des importations s’ajoute la baisse des exportations de 2,5% en mai. De plus, la hausse du marché chinois est tout simplement inexplicable, avec une hausse de 120% depuis juillet et une baisse des bénéficies de 10% en glissement annuel. En 2007-2008, le marché chinois avait également connu une forte hausse, puis la bulle avait éclaté.

La Chine exporte de moins en moins car les pays occidentaux, privés de croissance, n’achètent plus les produits chinois. La Chine avait justifié la baisse de ses importations par un changement de politique économique, désormais recentrée vers le développement de l’économie intérieure et de la consommation pour favoriser la croissance.

Des explications qui ne semblent pas convaincre Olivier Delamarche, invité sur BFMTV pour analyser les mauvais chiffres de l’économie chinoise ( voir Les faux chiffres de la croissance chinoise). Selon lui, les marchés chinois sont déconnectés des fondamentaux. Il recommande donc de ne pas investir sur le marché chinois, qui est un marché purement de flux ( voir aussi Comment investir sur le marché chinois ?).

Voir la vidéo de l’analyse du ralentissement de l’ économie chinoise

Quelles tendances sur les marchés actions en juin ?

Quelles sont les tendances sur les marchés financiers et notamment sur le marché actions en juin 2015 ? Quels secteurs faut-il privilégier pour investir ?

tendances sur les marchés actions en juinLe PIB des Etats-Unis au 1er trimestre a été évalué en 2ème estimation à -0,7%, après une première estimation à +0,2%. La consommation des ménages aux Etats-Unis a quant à elle augmenté de 1,8% au 1er trimestre. Les exportations américaines ont baissé de 7,6% au 1er trimestre, alors que l’estimation initiale était de -7,2%. Les importations américaines ont enregistré une hausse de 5,6%. Le stock des entreprises américaines a finalement été estimé à 95 milliards de dollars au 1er trimestre, après une première estimation qui atteignait 110,3 milliards. Mais le ralentissement de l’économie américaine était attendu ( voir Le ralentissement de l’ économie américaine va-t-il durer ?) et n’a finalement eu que peu d’influence sur les marchés financiers. Malgré tout, certains économistes attendent toujours un rebond de la croissance américaine à 2 voire 3% dans les trimestres à venir.

Concernant les marchés européens, le mois de mai a été en dents de scie, avec un point bas touché le 7 mai puis une remontée jusqu’à cette semaine. On a constaté des prises de bénéfices importantes sur les marchés européens, et notamment sur le marché français. Le mois de mai a également été marqué par la hausse des taux, par de la volatilité qui revient sur les marchés financiers, ainsi que par l’enlisement du dossier grec.

Pourquoi les banques centrales et les dirigeants européens n’arrivent-ils pas à prendre de décisions dans ce dossier ? Les banques ont-elles émis trop de CDS, qu’elles ne seraient pas capables d’assumer en cas de défaut de paiement de la Grèce ? La directrice du FMI Christine Lagarde a évoqué une possible sortie de la Grèce de la zone euro: « le résultat final, c’est que la sortie de la Grèce n’aura pas lieu. Cela n’exclut pas que puissent se produire plusieurs évènements qui ne seraient pas agréables ». Athènes doit rembourser en juin un total de 1,6 milliards d’euros au FMI, avec un versement le 5 juin ( voir Vers un défaut de paiement de la Grèce). Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances, a déclaré jeudi 29 mai:  » Aux termes de l’accord du 20 février entre Athènes et ses créanciers, le plan d’aide au pays s’est prolongé jusqu’au 30 juin, donc c’est d’ici cette date qu’il faut arriver à un accord ». Pourtant, les espoirs d’un accord entre la Grèce et ses créanciers ont été modérés par plusieurs responsables européens…

Malgré ce contexte tendu, l’environnement sur les marchés financiers européens reste très favorable, avec les taux qui restent bas malgré leur légère remontée ( voir La hausse des taux et l’ avenir de la dette grecque) et avec la banque centrale qui reste très accommodante en zone euro.

Comment positionner les portefeuilles ? Comment investir sur le marché actions ? Quelles sont les tendances sur les marchés actions européens ?

D’après Aymeric Diday, directeur de la gestion sous mandat chez SPGP, il faut profiter des périodes un peu volatiles, avant l’été, pour continuer à investir et augmenter ses parts d’actions dans les portefeuilles, notamment en actions européennes. La BCE est à la manoeuvre et est là pour assurer plus que nécessaire de liquidités sur les marchés financiers européens. Il faut également diminuer sa part d ‘obligataire pour investir sur les actions européennes.

Quels secteurs privilégier sur les marchés actions européens ?

Selon Aymeric Diday, il faut avant tout investir dans les secteurs porteurs sur 3 à 6 mois, voire dans les secteurs porteurs dans les années à venir et encore sous-valorisés, comme le secteur bancaire par exemple. Il faut également privilégier dans son portefeuille d’actions les secteurs liés a la croissance, comme l’automobile. L’action Renault a enregistré une hausse de 37,99% sur 1 an, pour atteindre 95,74 euros au 29 mai, alors que l’action Peugeot a enregistré une hausse de 86,41% sur 1 an, à 19,21 euros le 29 mai. L’action Valeo a quant à elle augmenté de 51,62% sur 1 an, à 148,10 euros au 29 mai. Dans tous les cas, laissez tomber le marché obligataire et privilégiez les marchés actions européens.

Quelle tendance sur les marchés obligataires ?

Le marché obligataire a-t-il connu son point d’inflexion avec la fin de la baisse des taux ? Quelle évolution pour les marchés obligataires dans les mois à venir ?

tendances sur les marchés obligatairesOn assiste depuis mi-avril à une remontée des taux sur les marchés obligataires après 30 ans de baisse. Cette tendance va-t-elle durer ?

Les taux longs actuels sont beaucoup trop bas car ils reflètent les chiffres en matière de croissance et d’inflation au cours des prochaines années: croissance attendue en zone euro comprise ente 1,5 et 2 en 2016, inflation autour de 1,5 en 2016, ce qui devrait se traduire par une croissance nominale du PIB entre 3 et 3,5. En conséquence, les taux longs devraient largement dépasser les 0,5 pour s’établir autour de 2 au cours des prochains trimestres.

Si la BCE va agir sur les taux courts, il serait logique qu’elle continue a laisser glisser les taux longs, les taux allemands très bas n’étant pas un problème pour le financement de l’économie. La tendance sur le marché obligataire et sur les taux longs est à la hausse, mais le rythme dépendra des chiffres macro économiques de croissance, de l’inflation, avec néanmoins des risques de chiffres plus importants que l’inflation. La tendance d’inflation pourrait remonter à un niveau de 1,5 voire 2 en 2016.

Quels sont les scénarios les plus probables sur les marchés obligataires dans les mois à venir ? Philippe Chaumel, associé-gérant de Rotschild & Cie Gestion, a livré son analyse de la tendance des marchés obligataires.