Marchés financiers: le point mensuel de juin

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Evènements principaux du mois de juin

Au cours du mois de juin, les marchés actions ont consolidé après 3 mois d’un rallye boursier de plus de 35%. Il faut en effet souligner que cet essoufflement a été marqué par une correction de près de 7% en moyenne par rapport aux plus hauts sur les principales places boursières, en raison notamment d’une absence de reprise d’activité des « corporates ».

Par ailleurs, la stabilisation des indicateurs macroéconomiques a incité la Banque Centrale Européenne et son homologue britannique à laisser inchangée leur politique de taux malgré une révision à la baisse des objectifs de croissance de la part de la BCE, tout en limitant cependant les risques déflationnistes. Continuer la lecture de Marchés financiers: le point mensuel de juin

Première décollecte du Livret A

livret-a-inflation-remunerationLe Livret A est un livret d’épargne défiscalisé. En mars 2009, l’encours du Livret A a augmenté de 1,5%, à 162,29 milliards d’euros. Il est plafonné à 15.300 euros, plus les intérêts. Les sommes placées sur le livret A sont garanties par l’État. À l’heure actuelle, toutes les banques peuvent le servir à ses clients.

À quoi sert le livret A ? Créé en 1818, le Livret A a toujours servi à financer les priorités de l’État. Au XIXe siècle, il participe au développement des chemins de fer et du réseau de canaux français, trop peu rémunérateur pour les banques privées. Dans l’entre-deux-guerres, les sommes récoltées sur le Livret A financent l’électrification des campagnes. Depuis 1945, il sert principalement au développement, puis à la rénovation des logements sociaux, mais aussi des transports et dernièrement, au plan « Hôpital 2012 ».

Comment cela fonctionne-t-il ? La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est chargée de gérer, à prix coûtant, c’est-à-dire sans se rémunérer elle-même, l’argent de la plupart des livrets défiscalisés qui existent en France. La Caisse des Dépôts assure le versement des intérêts à l’épargnant et une commission aux organismes collecteurs (les banques). En échange, elle place l’argent sur les marchés financiers :

Formation Bâle 2 et ses implications

bale_2_piliers Formation Bâle 2 et ses implications

Durée de la formation : 1 jour

Objectif : Connaître la réforme de Bâle 2 dans son ensemble, maîtriser les différentes approches introduites par la réforme de Bâle 2, savoir appréhender les impacts de la réforme

Programme :

I/ Reforme Bâle 2 : Objectifs et enjeux

  • Analyse du nouveau ratio de solvabilité et calendrier prévisionnel

II/ Comparaison Bâle 1 / Bâle 2

III/ Pilier 1 : l’exigence de fonds propres face aux risques

  • D’un ratio Cooke à un ratio McDonough
  • La méthode standard ou IRB ?
  • Gestion active des risques et du capital réglementaire par l’utilisation des CDS, titrisations et ventes sur le marché secondaire

IV/ Pilier 2 : la procédure de surveillance de la gestion des fonds propres

  • Exigences et implications pour les banques

V/ Pilier 3 : la discipline de marché et la transparence

  • Réconciliation des vues risques, comptables et financières
  • Lecture des portefeuilles de risque identique pour toute banque dans tous pays

VI/ Impacts de la réforme Bâle 2

  • Sur l’organisation interne
  • Sur les opérations clientèle et les stratégies de la banque
  • Sur les marchés financiers

VII/ Évolutions réglementaires post crise 2007 – 2008

Dates et prix : Voir nos dates et nos prix en cliquant ici

Pour ce module, modules « sur mesure » ou l’offre complète, contactez nous :

contact@actions-finance.com

Formation Bâle 2 et ses implications

CFD – contrat pour différences – nouveau produit à levier

CFD signifie ‘contrats financiers pour différences’.

Les CFD sont des produits dérivés. Ils permettent de trader des actions, les indices et les matières premières (comme l’or ou le pétrole) de manière simple et peu onéreuse et surtout avec un important effet de levier, donnant accès en vente à terme ou à découvert à plus d’actions que le SRD !

L’investisseur n’achète pas et ne vend pas les actions sous-jacentes. Il a simplement un accord avec son intermédiaire financier stipulant que la différence, gain ou perte, résultant de la transaction sera crédité ou débité sur son compte. D’où le nom de CFD.

Les CFD sont en fait comme d’autres produits populaires (mais plus simples à utiliser) tels que les turbos, les warrants, les clickoptions et les certificats mais avec un choix plus large de sous jacent. De plus, les CFD  n’ont pas d’expiration, pas de valeur temps, etc.

En résumé, les CFD c’est:
• Effet de levier important
• Commissions à des niveaux très bas
• Il existe des CFDs sur or, pétrole, sucre, cacao, devises, actions, indices, …
• Spreads identiques à ceux des cours de Reuters (pas chez tous les courtiers)
• Possibilité de vendre chaque CFD à découvert
• Bon produit pour débutants qui veulent trader les indices (CAC40, Dax, etc) car taille beaucoup plus petite que les contrats futures.

MAIS, car il y a un mais important, les CFD défient toute régulation et n’ont d’ailleurs été concernés par aucune volonté politique depuis la levée générale de boucliers de la planète finances..

Sur Internet, les sites proposant des CFD se multiplient sans qu’on puisse sérieusement savoir qui les propose. N’étant pas cotés, les CFD n’ont pas à obtenir en France par exemple une autorisation de l’ AMF. Certes, l’établissement qui les propose doit être agréé en tant que prestataire de service d’investissement par la Banqsue de France mais si il est agréé dans un autre pays membre de l’ Union Européenne, il peut exercer en France sans démarches depuis l’adoption de la directive MIF.

A n’en pas douter, les forces ultralibérales du trading et de la finance de marchés, ont, avec les CFD, de quoi vivre encore longtemps à l’abri des régulations en tout genre et de la volonté politique de redonner la primeur à l’industrie et au « contenu » des activités des sociétés et du commerce.

Recherche quantitative en finance

recherche_en_financeLa recherche quantitative en finance permet-elle comprendre les événements passés, actuels et surtout futurs des marchés financiers?

Cette question s’est posée au 2ème Forum international de recherche en finance (organisé par Europlace à Paris).

Parmi les ambitions visées par les chercheurs :

– l’approfondissement de la recherche sur l’identification et la gestion des risques, y compris les risques de modèles
– la prévention des bulles spéculatives
– la conception de produits financiers plus transparents et mieux adaptés aux besoins des utilisateurs

Pour sortir de la crise financière, quelques recommandations ont été émises de ce forum sur la finance :

– développer la recherche sur le risque de liquidités et les risques systémiques,
– utiliser des modèles dynamiques,
– favoriser des produits dérivés standardisés et moins complexes,
– harmoniser la régulation des institutions financières au niveau mondial,
– revoir les normes comptables Mark to Market,
– réformer le mode de rémunération des opérateurs de marché

Malheureusement il est impossible de trouver des propositions concrètes de mise en place de toutes ces belles idées. Il est également dommage de ne pas médiatiser davantage cet événement dans les milieux « populaires » de la finance.

Le G20, les banques et la surveillance des marchés

surveillance_marches_financiersAnnoncé à grands cris, le G20 du 2 avril prochain pourrait avoir de nombreuses conséquences sur le métier et l’activité des banques. La Fédération bancaire française (FBF) et l’ Association française des marchés financiers (Amafi) ont publié une liste d’évolutions possibles afin de prévenir tout changement trop brutal ou dicté uniquement par la démagogie ou la communication.

La FBF et l’ Amafi considèrent que la coopération internationale doit être organisée autour de la notion de risque systématique. Les institutions internationales devant être surveillées par un régulateur international et le Forum de stabilité financière (FSF) devenant ainsi un lieu de décision, de régulation et de pouvoir.

Les normes comptables devraient être revues (toujours selon la FBF et l’ Amafi). Il ne s’agit pas ici d’accuser les métriques et d’inverser causes et indicateurs mais il est vrai que dans le cas de la crise financière, ces derniers l’ont prolongé de par leur inadéquation avec la situation réelle.

L’ Amafi et la FBF proposent aussi que l’organisme qui établit les normes internationales, l’ IASB, soit supervisé par le FSF (Forum de stabilité financière). La valorisation des actifs au prix des marchés pourrait ainsi être remplacée par une « valeur d’usage » SI le marché se révèle défaillant.

On pourrait, selon cette idée, lutter contre la procyclicité, en favorisant le provisionnement ex-ante.

Les 2 organisations françaises voudraient aussi fonder une chambre de compensation pour réguler les produits financiers complexes (par exemple, les CDS) et imposer aux hedges funds d’être enregistrés et de publier leurs comptes.

Reste à savoir si ces idées sont des voeux pieux ou une manière de montrer aux pouvoirs publics que les banques aussi veulent plus de régularisation afin d’atténuer leur rôle actuel de bouc émissaire ou une réflexion de fond pour organiser les marchés différemment.

Formation Finance : Introduction aux marchés financiers

marches_financiersDurée de la formation : 2 jours

Objectif : Comprendre l’organisation des marchés financiers, le rôle des différents intervenants, apprendre l’utilisation des principaux  produits, intégrer les risques qu’ils comportent

Programme :

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Formation aux marchés financiers

formation_marches_financiersLe marché financier est le lieu où s’échangent des « instruments financiers« , notamment des actions et des obligations par l’intermédiaire des professionnels qui sont désignés comme des « services d’investissement ».

Les marchés financiers fonctionnent sous la surveillance de l’AMF (L’Autorité des marchés financiers) issue de la fusion de la Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des marchés financiers (CMF) et du Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF). L’AMF a pour vocation de protéger l’épargne investie dans les instruments financiers, de veiller à l’information des investisseurs et au fonctionnement des marchés d’instruments financiers.

Le développement des marchés financiers a un impact très important sur la croissance et la stabilité de l’économie, d’où la nécessité de comprendre leur fonctionnement. C’est là qu’intervient la formation aux marchés financiers.

Ratio de solvabilité des banques américaines

ratio_de_solvabiliteLe ratio de solvabilité des banques américaines après la mise en place du TARP (Troubled asset relief program) * est nettement supérieur au ratio de solvabilité des banques françaises (entre 8% et 9%).

(*) TARP (Troubled asset relief program) – littéralement programme de sauvetage des actifs à risque, le plan Paulson de sauvetage des banques  mis en place par l’état américain.

Source : SNL, Company data, Goldman Sachs Research