Le CVV dynamique de plus en plus adopté sur les cartes bancaires

Après BPCE, c’est au tour de la Société Générale d’adopter le CVV dynamique pour ses cartes bancaires.

Le CVV dynamique de plus en plus adopté sur les cartes bancairesSociété Générale, cartes de paiement, moyens de paiement, cartes bancairesLes cartes de paiement à CVV dynamique ( cryptogramme visuel dynamique) ont été présentées pour la première fois lors du dernier salon Cartes Secure Connexion. C’est le groupe BPCE qui a décidé le premier d’adopter le CVV dynamique pour certaines de ses cartes bancaires en 2015. La Société Générale a également décidé d’adopter le CVV dynamique et vient d’annoncer un pilote d’un millier d’utilisateurs en interne.

La Société Générale devrait ensuite rapidement généraliser l’offre de carte de paiement à CVV dynamique à sa clientèle particulière, sous forme d’un option payante dans un premier temps. A terme, le CVV dynamique devrait donc être mis à disposition gratuitement pour tous les clients de la Société Générale.

La fabrication de cartes de paiement à CVV dynamique représentant un surcoût non négligeable, la Société Générale devra réaliser des économies d’échelle importante pour pouvoir offrir ce service gratuitement à ses clients.

Se basant sur le délai minimal préconisé par Oberthur pour permettre à la batterie incluse dans la carte de durer 30 mois, le cryptogramme visuel des cartes bancaires à CVV dynamique changera automatiquement toutes les 45 minutes.

L’ UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuelles

Suite aux attentats du 13 novembre, l’ UE souhaiterait renforcer le contrôle des monnaies virtuelles.

L' UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuellesLes ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE vont se réunir vendredi 20 novembre pour proposer de nouvelles mesures visant renforcer le contrôle des méthodes de financement du terrorisme. L’UE voudrait renforcer la lutte contre le financement du terrorisme par le biais des transactions en ligne, et envisage donc de mieux contrôler les monnaies virtuelles.

Les propositions des ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE auront pour objectif de renforcer les contrôles des méthodes de paiement non bancaires, comme les paiements anonymes et électroniques ainsi que les monnaies virtuelles. De même les transferts d’or et de métaux précieux par des cartes prépayées seront également surveillés de près.

Le GAFI – le groupe d’action financière intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme – va élaborer de nouvelles règles permettant l’échange d’informations, notamment sur les petits mouvement d’argent, susceptibles de financer des attentats comme.

Les Anonymous avaient d’ailleurs évoqué la piste d’un financement des attentats de Paris par l’intermédiaire du Bitcoin ( voir aussi Le cours du bitcoin s’ envole). Le bitcoin permet en effet de transférer rapidement et anonymement de l’argent n’importe où dans le monde via internet et sans vérification d’une tierce partie. Outre le bitcoin, l’UE vise également tous les paiements anonymes pouvant être effectués par le biais de cartes de débit prépayées achetées en magasin, souvent utilisées pour le blanchiment d’argent ou pour des escroqueries.

Les principales mesures de DSP2

La directive DSP2 sur les moyens de paiement a été été adoptée par le Parlement européen le 8 octobre 2015. Quelles sont les principales mesures de DSP2 ?

Les principales mesures de DSP2Le principal objectif de DSP2 est de renforcer la sécurité des moyens de paiement, notamment via l’innovation. Voici les principales mesures de DSP2 pour renforcer la sécurité des moyens de paiement.

  • DSP2 généralise l’authentification renforcée du payeur pour les opérations de paiement électronique. Pour le paiement par carte bancaire sur internet, différentes solutions comme 3D Secure existent déjà et répondent à cette exigence. Mais 3D Secure pourrait également être utilisé pour les paiements par prélèvement sous la forme de principe de mandat électronique à valider par le créancier (e-mandate), telle que déployée dans des solutions comme MyBank de l’ABE. De nouvelles solutions CVV dynamique, solutions biométriques, e-mandat) répondent également aux exigences d’authentification fixées par DSP2.
  • DSP2 crée un cadre juridique pour de nouveaux acteurs qui interviennent entre la banque et le client. Ces acteurs initient des ordres de paiements ou agrègent les données bancaires provenant des différents comptes détenus par le client.

Reste qu’à l’heure actuelle, la directive DSP2 ne semble pas encore convenir au secteur bancaire, et notamment à Fédération bancaire française, qui estime que cette directive n’est pas à la hauteur des enjeux en matière de sécurité des moyens de paiement.

source: Revue-Banque