Avantages des obligations convertibles pour les investisseurs

Pourquoi miser sur les obligations convertibles ? Quels sont les avantages pour les investisseurs ?

Avantages des obligations convertibles pour les investisseurs

Quel est l’intérêt des obligations convertibles pour les investisseurs ? Pourquoi opter pour des obligations convertibles plutôt que pour des obligations classiques ?

Avec les obligations convertibles, le profil de risque, qui permet de performer avec moins de risque, est très attractif. De plus, le potentiel de rémunération de la classe d’actifs obligataire étant très limité, il y a donc une nécessité pour les investisseurs de chercher d’autres classes d’actifs pour capter d’autres types de performances. Les obligations convertibles offrent cette solution intermédiaire.

Nathalia Barazal, responsable de la gestion obligations convertibles chez Lombard Odier IM,a analysé l’intérêt et les avantages des obligations convertibles pour les investisseurs dans le contexte actuel . Voir la vidéo:

OPCVM obligataires définition

Qu’est ce qu’un OPCVM obligataire ? Les OPCVM obligataires sont principalement investis en obligations. Leur portefeuille est composé essentiellement de dettes émises par l’Etat ou par des sociétés.

OPCVM obligataires définitionOn distingue principalement 3 types d’OPCVM obligataires :

– les OPCVM investis en obligations d’Etat : ils n’intègrent dans leur portefeuille que des
titres représentatifs de la dette publique d’Etat, français ou étrangers,

– les OPCVM investis en obligations d’entreprises privées : leur portefeuille ne comprend
que des titres représentatifs de la dette de différentes entreprises exerçant dans plusieurs secteurs d’activité,

– les OPCVM investis en obligations convertibles : ils permettent de bénéficier de la
sécurité du placement obligataire, tout en offrant la possibilité d’accéder au marché actions ( voir aussi Risques d’ un investissement en OPCVM obligataire). En effet, une obligation convertible peut être convertie en action selon les conditions définies au moment de son émission.

source: entreprises.bnpparibas.fr

Pour plus d’informations sur les OPCVM, voir notre formation Fondamentaux sur les OPCVM

Nationalisation de NBG et Eurobank ?

La Grèce va probablement devoir nationaliser NBG et Eurobank.

Nationalisation de NBG et EurobankLa nationalisation de NBG et Eurobank, 2 des plus grandes banques grecques, semble de plus en probable. NBG ( National Bank) et Eurobank n’ont en effet pas réussi à trouver les capitaux nécessaires à leur rapprochement, qui a donc été suspendu.

NBG et Eurobank avaient besoin de 15,6 milliards d’euros de capitaux supplémentaires pour porter leurs fonds propres au niveau de solvabilité exigé par la banque centrale. La nationalisation semble être désormais la dernière option pour NBG et Eurobank.

Le projet de rapprochement entre NBG et Eurobank étant tombé à l’eau, les 2 banques ont perdu jusqu’à 30% en Bourse.

NBG avait acquis 84,3% d’Eurobank en février via un échange d’actions, avec la volonté d’intégrer totalement les activités de sa cible et de s’assurer la position de première banque de Grèce.

De son côté, la Troïka redoute l’émergence d’une banque de taille démesurée par rapport au poids de l’économie grecque. « Le fait qu’ils reconnaissent qu’il est peu probable que (les banques) parviennent à lever les 10% de capitaux nécessaires auprès d’investisseurs privés est négative (car) les actionnaires pourraient se retrouver actionnaires d’une banque nationalisée« , explique Maria Kanellopoulou, analyste chez Euroxx Securities.

La participation de NBG dans Eurobank pourrait être diluée par la nationalisation et ramenée à moins de 10%.

Le plan de recapitalisation des banques grecques prévoit que le Fonds hellénique de stabilité financière, une structure publique, apportera l’essentiel des capitaux dont les banques ont besoin en échange d’actions et d’obligations convertibles subordonnées (CoCos).

Voir aussi nos formations:

Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques

Gestion du risque souverain

source: Reuters

Nationalisation de SNS Reaal

La banque néerlandaise SNS Reaal a été nationalisée en février dernier.

Nationalisation de SNS ReaalConfronté à d’importants problèmes financiers, SNS Reaal, 4ème banque des Pays-Bas, a été entièrement repris par l’État néerlandais.

Le bancassureur SNS Reaal devait faire face depuis plusieurs années à des pertes récurrentes au sein de sa filiale immobilière Property Finance, rachetée en 2006 à ABN Amro. Ces pertes plombaient les gains du groupe SNS Reaal alors même que la banque était en bonne santé financière.

La nationalisation de SNS Reaal était donc inévitable, selon le ministre des Finances néerlandais, et président de l’Eurogroupe. SNS Reaal est en effet une banque systémique, et sa faillite aurait entrainé de lourdes conséquences pour tout le système bancaire néerlandais.

L’ Etat néerlandais a donc été contraint d’injecter 3,7 milliards dans SNS Reaal: 2,2 milliards d’euros d’injection de capital, 700 millions d’euros pour isoler le portefeuille immobilier  de SNS Reaal ainsi que 800 millions d’euros pour effacer une créance résultant d’un plan d’aide de l’État néerlandais en 2008.

Malgré la nationalisation de SNS Reaal, l’épargne déposée auprès de la 4ème banque néerlandaise ne court aucun risque.

Voir notre formation:

Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques

source: AFP

Le retour des obligations convertibles en leader des marchés financiers mais que faire aujourd’hui?

obligation convertible profileAprès une année 2008 catastrophique en terme de performance car la majorité des composantes des obligations convertibles (OC) avaient fortement baissé (crédit plus large, actions plus basses, volatilité basse…), ce produit hybride connait un rebond impressionnant en 2009 en partie grâce au rebond des marchés actions et de la reprise du marché de crédit. Continuer la lecture de Le retour des obligations convertibles en leader des marchés financiers mais que faire aujourd’hui?

Formation Finance : Obligations classiques: pricing et gestion

pricing et gestionObjectifs :

• Comprendre les fondements du marché obligataire
• Comprendre les intérêts des émetteurs et investisseurs obligataires
• S’initier à la valorisation d’une obligation et d’un portefeuille
•Maîtriser les concepts de duration, de sensibilité et de convexité

Programme :

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Les obligations convertibles ont le vent en poupe

alcatel-lucentAprès une année 2008 très difficile les obligations convertibles reviennent à la mode et les investisseurs sont à nouveau friands de ce produits financiers.

En effet, les OC ont connu une année 2008 catastrophique avec un enchaînement d’évènements défavorables mais 2009 revet un visage très différent: les entreprises ont multiplié avec succès leurs émissions afin de se refinancer (Arcelor, Alcatel…) avec une demande des investisseurs généralement supèrieure à la taille de l’offre.

Plus de 10 entreprises ont déjà eu recours aux obligations convertibles en 2009 et cela devrait se poursuivre puisque les besoins en refinancement ne vont pas ralentir dans les mois à venir. Or ce produit est censé offrir un profil défensif dans un contexte économique encore incertain.

Cependant il faudra surveiller dans les mois à venir la capacité d’absorption du marché convertible si de nombreuses nouvelles entreprises viennent « taper » ce marché de financement.

Voir notre module de formation sur les obligations convertibles

Marchés financiers : le point mensuel de juillet

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Évènements principaux du mois de juillet

Après une consolidation au mois de juin et un début de mois baissier, les marchés européens ont repris durant la deuxième partie de juillet une marche haussière, aidés notamment par des chiffres économiques positifs et des publications trimestrielles globalement supérieures aux attentes. Cela a donc permis aux indices d’établir de nouveaux plus hauts depuis le début de l’année : le CAC 40 a en effet dépassé la barre des 3400 points pour la première fois depuis Novembre 2008 pour clôturer le mois à 3426 points, dans des volumes d’été toujours faibles et ce malgré un contexte de sous-investissement de nombreux intervenants.

Cette hausse s’explique donc en partie par des indicateurs macroéconomiques encourageants, tels que l‘indice PMI manufacturier de la zone Euro qui a atteint son plus haut depuis 9 mois ou l’ISM manufacturier britannique au plus haut depuis 13 mois. Mais également par des résultats des entreprises qui, malgré quelques déceptions (profit warning de Nokia et résultats sous les attentes pour ArcelorMittal), ont été généralement supérieurs aux attentes des investisseurs et des analystes au titre du second trimestre, notamment grâce aux efforts d’économies de coûts et bénéficiant de la baisse du prix des matières premières depuis mai (tendance en train de s’inverser pour le pétrole avec une clôture en juillet à 69$ le baril). Ce qui démontre la capacité des entreprises à générer des « cash-flows » essentiellement par la poursuite du déstockage. Continuer la lecture de Marchés financiers : le point mensuel de juillet

Marchés financiers: le point mensuel de juin

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Evènements principaux du mois de juin

Au cours du mois de juin, les marchés actions ont consolidé après 3 mois d’un rallye boursier de plus de 35%. Il faut en effet souligner que cet essoufflement a été marqué par une correction de près de 7% en moyenne par rapport aux plus hauts sur les principales places boursières, en raison notamment d’une absence de reprise d’activité des « corporates ».

Par ailleurs, la stabilisation des indicateurs macroéconomiques a incité la Banque Centrale Européenne et son homologue britannique à laisser inchangée leur politique de taux malgré une révision à la baisse des objectifs de croissance de la part de la BCE, tout en limitant cependant les risques déflationnistes. Continuer la lecture de Marchés financiers: le point mensuel de juin