Stress tests de l’ ACP

En janvier 2013, l’ACP a publié les résultats des stress tests du système financier menés en France en 2012 (sur la base des comptes de 2011) à la demande du FMI.

Stress tests de l' ACPLes résultats des stress tests de l’ ACP (hors CDC, atypique) montrent que les banques françaises sont correctement armées pour faire face à une situation lourdement dégradée.

Tout en se mettant, dans le même temps, en conformité avec la CRD 4 :

– Un ratio de solvabilité à 9% dans le cas du scénario moyen

– Un ratio de solvabilité de 8% dans le cas du scénario défavorable

– Les stress de liquidité ont démontré la fragilité de la source de financement constituée par les marchés interbancaires

– Mais les banques disposent de réserves importantes de collatéraux éligibles à la BCE pour faire face à une année de crise

Pour plus d’informations sur les Stress tests de l’ ACP, voir les Formations Bâle 2 et Bâle 3

Fiabilité des agences de notation

Les grandes banques espagnoles s’interrogent sur la fiabilité des agences de notation, et plus particulièrement sur leur mode de fonctionnement et d’attribution des notes.

Fiabilité des agences de notationEn effet, les grandes banques espagnoles, les plus solides et internationalisées, se demandent bien pour quelles raisons les agences de notations abaissent automatiquement les notes des banques dont le pays vient de voir sa note dégradée. Cette automatisation de la dégradation n’a pas de sens selon les banques espagnoles.

Suite à la dégradation de la note de l’Espagne à BBB- la semaine dernière, les notations des 2 principales banques espagnoles Santander et BBVA ont été automatiquement dégradées de 2 crans. La note de Santander est ainsi passée à  BBB et la note de BBVA a été réduite à  BBB- ( dernier cran avant la catégorie spéculative).

Selon les banques espagnoles, cette dégradation automatique des notations des banques d’un pays qui vient de voir sa note dégradée n’a plus aucun sens, comme l’explique BBVA : « C’est une conséquence de la perte du rating souverain qui ne reflète absolument pas les fondamentaux du groupe. Les rapports d’Oliver Wyman, du FMI et de l’EBA soulignent tous la solvabilité de notre groupe, même dans un scénario très adverse. La méthodologie de S&P porte préjudice à un groupe uniquement parce qu’il est espagnol, sans valoriser suffisamment son internationalisation« .

Les stress tests d’Oliver Wyman révèlent que BBVA afficherait un excédent de fonds propres de 11 milliards d’euros dans un scénario de chute cumulée du PIB de 6,4% entre 2012 et 2014.

Santander dispose d’un surplus de capital encore plus important ( 25,2 milliards). Santander réalise 26% de ses profits au Brésil, 13% au Royaume-Uni, et seulement 14% en Espagne. D’autres banques, comme Bankinter, affichent un excédent de capital et sont pourtant notées en catégorie spéculative chez Standard & Poor’s ou Moody’s.

Santander estime qu’une « corrélation si directe n’a aucun sens intellectuellement, encore moins lorsqu’elle est également appliquée aux filiales du groupe. »

Voir aussi nos formations:

Trésorerie de banque : les produits du bilan bancaire

Organisation d’une banque d’investissement

Marché monétaire – fondamentaux et pratiques

source: les Echos

Quels ont été les stress tests exactement ?

La méthodologie et les hypothèses utilisées pour les fameux stress tests ont été scrupuleusement décrites ces derniers à cause des critiques dont elles ont fait l’objet.

Quelles ont été les hypothèses des stress tests ? Quelle a été la méthodologie des stress tests ?

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Méthodes de stress tests: des inquiétudes

Alors que le Comité des Superviseurs Bancaires Européens (CEBS) a confirmé la publication des résultats des stress tests vendredi et que des informations ont filtrées sur le passage réussi de toutes les banques européennes, des doutes se manifestent chez les analystes.
Certains analystes soulignent le risque d’une mauvaise interprétation des résultats des stress tests qui vont être comparés entre eux alors que les méthodes des tests ont été différentes pour les banques !
Dans ces conditions, comment alors comparer réellement des ratios stressés de fonds propres ??
A noter qu’il parait que les 6 banques grecques passent les stress tests sans problèmes.
Dans le même temps, une étude de Barclays Capital estime les besoins en capital des banques grecques à 8 milliards d’euros, les besoins en capital des banques espagnoles à 36,2 milliards d’euros et ceux des banques allemandes à 34,5 milliards d’euros.