Société générale augmente sa participation dans Rosbank

Société générale va augmenter sa participation dans Rosbank à 92,4% en rachetant les parts de VTB.

Société générale augmente sa participation dans RosbankSociété Générale a décidé de racheter les parts de TVB dans Rosbank. La participation de SocGen dans Rosbank passera désormais à 92,4%, un pari risqué pour Société Générale. En effet, beaucoup de banques rencontrent des problèmes dans leurs filiales russes, principalement à cause de la corruption et des risques financiers et juridiques rencontrés dans ce pays.

Malgré tout, certains banques réussissent à prospérer en Russie, comme Citi ou Raiffeisen. Le secteur bancaire russe est dominé par l’ Etat, VTB ( qui détenait jusqu’alors 10% de Rosbank) et Sberbank.

Depuis l’entrée de Société Générale au capital de Rosbank en 2006, SocGen a investi plusieurs milliards d’euros pour redresser la banque russe et a également rencontré de nombreux problèmes ( voir Le patron de Rosbank arrêté pour corruption).

L’ augmentation de sa participation dans Rosbank permettra à Société Générale de revendre la totalité de Rosbank en cas de problème.

Rosbank a enregistré un bénéfice semestriel de 29 millions d’euros début 2013, après avoir enregistré une perte de 291 millions d’euros l’année précédente.

L’augmentation de la participation de SocGen dans Rosbank aura un impact financier positif sur Rosbank et un impact limité sur le ratio Core Tier 1 du groupe Société générale.

source: Reuters

Manipulation du marché des changes ?

La Commission de la concurrence suisse a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de manipulation du marché des changes par plusieurs banques.

maniupulation du marché de changesLa Commission de la concurrence suisse soupçonne en effet plusieurs banques de s’être entendues sur les taux de change de plusieurs devises pour manipuler le marché des changes. On ne connait pas encore le nom des banques soupçonnées d’entente sur marché des changes.

La Commission de la concurrence suisse enquête avec l’aide de la FINMA ( Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers).

Avec le scandale de la manipulation du Libor et de l’ Euribor, les taux de référence financiers sont aujourd’hui de plus en plus surveillés.

En juin, la Financial Conduct Authority (FCA) britannique avait annoncé étudier des allégations selon lesquelles des banques avaient manipulé des taux de change en réalisant des transactions avant d’exécuter les ordres de leurs clients, une pratique connue sur les marchés sous l’appellation de « frontrunning ».

source: Reuters

Produits dérivés: la justice s’ attaque aux marges des banques

La justice a décidé de s’attaquer aux marges commerciales des banques sur les produits dérivés.

Produits dérivés: la justice s' attaque aux marges des banquesLa Cour d’appel de Paris vient en effet de condamner la Société générale à indemniser la société minière calédonienne SMGM à hauteur de 8 millions de dollars. La Société générale avait conseillé à cette société de couvrir sa production de nickel grâce aux produits dérivés, sans l’informer du montant des marges commerciales de la banque sur ces produits dérivés.

La SMGM s’était couverte contre une baisse trop forte du prix du nickel avec une option de vente fixée 13 500 dollars la tonne. L’ option d’achat vendue par la Société générale à la SMGM  avait quant à elle été fixée à 15 000 dollars la tonne. Mais entre 2006 et 2008, le prix du nickel s’est envolé jusqu’à 50 000 dollars la tonne, et la Société générale a ainsi facturé 23 millions de dollars à la SMGM, soit la différence entre le prix d’option d’achat et le prix du marché. La SMGM avait finalement décidé de déposer plainte contre la Société générale.

La Cour d’appel de Paris estime que la Société générale n’a pas informé la SMGM du montant réel de ses marges sur les produits dérivés. En principe en prenant le « package » des deux options inverses ( option de vente et option d’achat), la société n’a pas à régler de prime. Mais la Société générale aurait réalisé un marge masquée de près de 1 million d’euros pour 2 des opérations de couverture mises en place pour la SMGM.

De son côté, la Société Générale estime que l’obligation d’information concernant ses marges sur les produits dérivés est sans fondement et envisage de se pourvoir en cassation.

Cette décision de la Cour d’appel de Paris prouve que la justice a désormais décidé de s’attaquer aux marges des banques sur les produits dérivés: le client disposera désormais de la possibilité de choisir entre différentes solutions de couverture de son risque en fonction de leur coût, les établissements financiers étant désormais obligés de fournir à leur client une information exhaustive sur les coûts et risques des produits dérivés.

source: les Echos

La Cour d’appel de Paris

Utilisation de Facebook par les banques

Certains organismes de prêt utilisent désormais facebook ainsi que d’autres réseaux sociaux afin de définir la solvabilité de leurs clients.

Facebook et banqueLa société Kreditech évalue en effet la solvabilité de ses clients en fonction de leurs contacts facebook ainsi que d’autres réseaux sociaux ( Linkedin, Twitter, etc…) avant de leur accorder un crédit. Pour évaluer la solvabilité de ses clients grâce aux réseaux sociaux, Kreditech utilise un algorithme utilisant jusqu’à 8000 données. Kreditech propose des prêts en ligne, des prêts par sms, ainsi que des prêts en B2C, en Pologne, en Espagne, en République Tchèque et en Russie. Kreditech accorde 10 millions de prêts par an. En B2B, Kreditech propose à des organismes de prêt de leur vendre sa technologie.

Mais d’autres sociétés utilisent également le même type d’algorithme basé sur facebook et les réseaux sociaux pour vérifier la solvabilité de leurs clients. Ces sociétés permettent aux personnes n’ayant pas de cote de solvabilité auprès des organismes de crédit traditionnels de pouvoir obtenir un prêt en ligne. Parmi ces société se basant sur facebook pour accorder des prêts en ligne, on retrouve Lenddo qui permet d’obtenir des prêts aux Philippines et en Colombie. L’algorithme de Lenddo analyse les contacts facebook en fonction de leur historique avec la société de prêt en ligne.

Kabbage propose des prêts à de petites entreprises au Royaule-Uni après avoir étudié l’historique de crédit, les contacts facebook, ainsi que les données des comptes PayPal, eBay, etc…

Aux Etats-Unis, la société Neo se base sur les contacts Linkedin, en plus de l’historique de crédit, pour évaluer la solvabilité de ses clients.

Selon ces organismes de prêt, un fort réseaux professionnel augmente la probabilité de remboursement d’un client.

L’analyse de solvabilité des emprunteurs en fonction de leurs contacts facebook, linkedin, ou twitter, leur permet d’accéder au crédit même s’ils n’y ont pas accès via des organismes de crédit traditionnels. Dans un avenir proche, les grandes banques pourraient être amenées à utiliser ce type d’algorithmes afin d’évaluer la solvabilité de leurs clients en fonction de leurs contacts facebook, Kreditech ayant déjà vendu sa technologie à certaines d’entre elles ( voir Fondamentaux sur le crédit aux particuliers).

source: journaldunet.com

Notation des entreprises

Grâce aux entreprises, les commissions des agences de notation ont augmenté de 10% en moyenne en 2012.

Notation des entreprisesLes entreprises dépensent 540 000 euros en moyenne pour se faire noter par une agence de notation. Certaines entreprises dépensant même 1 million d’euros par an.

Les agences de notation augmentent régulièrement leurs tarifs. Ces hausses de prix sont liées à la complexification des instruments de financement. Les agences de notation justifient également la hausse de leurs tarifs par les investissements consentis au titre de l’effort de transparence exigé par l’ ESMA. De plus, les investisseurs demandent de plus en plus d’études transversales sectorielles pour disposer d’éléments de comparaison.

Les entreprises n’ont pas d’autre choix que de devoir supporter la hausse des tarifs des agences de notation. En effet, avec les nouvelles normes de Bâle III, les banques financement de moins en moins les entreprises, qui sont obligées de trouver leurs financements sur les marchés. On constate ainsi une hausse de la part de l’obligataire dans le financement des entreprises.

Nombreux sont les fonds ne pouvant pas investir dans des titres ­financiers si les entreprises ne sont pas notées. La notation des entreprises facilite l’identification de l’émetteur auprès de la communauté financière.

source: les Echos

Dexia vend sa filiale de gestion d’ actifs

Dexia a réussi à vendre sa filiale de gestion d’actifs à New York Life Investments pour un montant de 380 millions d’euros.

Vente de Dexia AMDexia a vendu 100 % du capital de Dexia AM pour 380 millions d’euros à New York Life Investments. Afin de respecter les exigences de la commission européenne, Dexia devait revendre sa filiale de gestion d’ actifs avant fin 2013, c’est donc désormais chose faite. Dexia vient de revendre 100% de sa filiale de gestion d’actifs à New York Life Investments, filiale de l’assureur New York Life Insurance Company.

FinEx Capital, filiale du gérant d’investissement FinEx, ainsi que GCS Capital, avaient également proposé de racheter la filiale de gestion d’actifs de Dexia.

New York Life Investments gérait 388 milliards d’actifs de dollars au 31 juillet 2013, et Dexia AM gère 74 milliards d’euros d’actifs. Dexia AM dispose de centres de gestion à Bruxelles, Paris, Luxembourg et Sydney ( le plus rentable de tous).

source: les Echos

Visa et MasterCard baissent leurs commissions interbancaires

Visa et MasterCard vont baisser leurs commissions interbancaires ( sur les paiements et les retraits DAB) de près de 50%.

Baisse des commissions interbancaires Visa et MasterCardEn effet, l’Autorité de la concurrence a obtenu que Visa et MasterCard alignent leurs commissions interbancaires sur celles du GIE Carte Bancaire et sur celles envisagées par la Commission européenne.

Ainsi, chez Visa, les commissions interbancaires sur les paiements passeront de 50% du montant de la transaction, à 28% du montant de la transaction en moyenne sur l’ensemble des opérations ( soit une baisse de 44% des commissions interbancaires sur les paiements chez Visa).

Chez MasterCard, les commissions interbancaires sur les paiements passeront de 0,55% du montant de la transaction à maximum 0,28% du montant de la transaction en moyenne sur l’ensemble des opérations de paiement ( soit une baisse de 49% des commissions interbancaires sur les paiements chez MasterCard).

Chez Visa, les commissions interbancaires sur les retraits DAB passeront de 0,75 euro par retrait, à 0,55 euro par retrait, soit une baisse de 26% des commissions interbancaire sur les retraits DAB chez Visa.

Chez MasterCard, les commissions interbancaires sur les retraits DAB passeront de 0,60 euro par retrait, à 0,55 euro par retrait, soit une baisse de 8% des commissions interbancaire sur les retraits DAB chez MasterCard.

source: les Echos

Amende de 920 millions de dollars pour JPMorgan

JPMorgan Chase vient de se voir infliger une amende de 920 millions de dollars par les autorités monétaires et les gendarmes des marchés américains et britanniques.

Amende de 920 millions de dollars pour JPMorganC’est donc une amende de 679 millions d’euros ( 920 millions de dollars) que JPMorgan va devoir payer pour clore certains litiges liés à une perte sur dérivés de 6,2 milliards de dollars datant de 2012.

JPMorgan Chase paiera une amende de 300 millions de dollars au Contrôleur de la monnaie des Etats-Unis, une amende 200 millions à la Fed, une amende de 200 millions à la Securities and Exchange Commission (SEC), ainsi qu’une amende de 137,6 millions de livres à la Financial Conduct Authority britannique.

JPMorgan Chase a été reconnu coupable de négligences en matière de gestion du risque et d’information financière. JPMorgan aurait en effet dû informer son conseil d’administration et ses autorités de tutelle des carences en gestion du risque décelées par la direction.

Cette perte avait été imputée à des transactions risquées sur le marché des dérivés opérées par le trader français Bruno Iksil, surnommé la « baleine de Londres », au sein du Chief Investment Office (CIO) de JPMorgan à Londres.

JPMorgan est également la cible d’investigations concernant ses pratiques d’embauche en Chine ainsi que la vente de titres adossés à des créances hypothécaires.

source: Reuters

Vente de 6% de Lloyds Banking Group

Londres va revendre 6% de Lloyds Banking Group pour un montant de 4 milliard d’euros ( 3,3 milliards de livres).

Vente de 6% de Lloyds Banking Group Les participations de la Grande-Bretagne dans Lloyds Banking Group, banque partiellement nationalisée, et Royal Bank of Scotland, sont gérées par UK Financial Investments (UKFI).

La Grande-Bretagne a donc décidé de vendre 6% de Lloyds Banking Group pour un montant de 3,3 milliards de livres.

Cette cession, par la biais d’une constitution du livre d’ordres accélérée, ramènera la participation de l’Etat britannique dans Lloyds Banking Group à 32,7% environ.

source: les Echos

Les dividendes du CAC 40

Les entreprises du CAC 40 vont reverser 39,9 milliards d’euros de dividendes pour l’exercice 2013.

Dividendes du CAC 40Les dividendes du CAC 40 sont en hausse de 5% en 2013, avec 39,9 milliards d’euros redistribués. Les dividendes du CAC devraient encore augmenter en 2014, pour la 2ème année consécutive, après un recul en 2011. Les dividendes du CAC devraient ainsi revenir en 2014 au niveau de 2012, avec 40,2 milliards d’euros de dividendes redistribués.

Cette progression des dividendes du CAC 40 est la conséquence d’une amélioration des comptes et une reprise de la confiance. Les analystes anticipent en Continuer la lecture de Les dividendes du CAC 40