Le MES remplace le FESF en octobre

Le MES devrait remplacer le FESF dès le mois d’octobre.

Le MES remplace le FESF en octobreLe MES remplacera donc dès octobre le FESF afin d’aider au financement des pays en difficulté de la zone euro. Klaus Regling, directeur du FESF, a déclaré que le MES serait opérationnel en octobre.

Le MES sera doté d’une capacité de financement de 500 milliards d’euros, et permettra de recapitaliser les banques et d’ acheter des obligations sur le marché secondaire.

L’Italie et l’Espagne n’ont toujours pas ratifié le MES et la Cour constitutionnelle allemande doit encore rendre sa décision le 12 septembre ( voir Ratification du MES reportée en Allemagne ).

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Marché des changes – fondamentaux, outils et pratiques

Marché monétaire – fondamentaux et pratiques

Gestion du risque pays

Gestion des risques financiers

source: les Echos

Pas de reprise du CIF pour la Banque postale

La Banque postale ne sauvera pas le CIF ( Crédit Immobilier de France), dont la note vient d’être dégradée par Moody’s.

Pas de reprise du CIF pour la Banque postaleLa Banque Postale n’est plus intéressée par la reprise du CIF ( Crédit Immobilier de France). La Banque postale estime que les conditions pour un éventuel sauvetage du CIF ne sont pas réunies. La Caisse centrale du CIF ne peut en effet plus se refinancer sur les marchés comme elle le faisait auparavant, obligeant le CIF à puiser dans ses réserves de liquidités depuis des mois. De plus, les encours sont constitués en majorité de taux variables, pour des montants dépassant la valeur du bien acheté, ce qui représente un risque important en cas de crise de l’immobilier.

Le CIF ne pourra vraisemblablement pas rembourser les 1,75 milliard d’euros de covered bonds arrivant à échéance le 11 octobre, et devra donc faire appel à la Banque de France.

L’agence de notation Moody’s vient par ailleurs de dégrader de 3 crans la note du CIF et menace de la dégrader encore de 9 crans supplémentaires s’il ne trouve pas de repreneur ( voir Dégradation de la note du CIF).

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Marché du crédit : fondamentaux et pratiques

Analyse du risque de crédit Corporate

source: les Echos

Risques des spread élevés

Selon Mario Monti, les spreads élevés représentent un risque important pour les pays en bénéficiant.

Risques des spread élevésMario Monti, chef du gouvernement italien, estime que le niveau élevé des spreads est un sérieux problème pour l’Italie, mais également pour les autres pays en bénéficiant. « Non seulement pour les Etats, mais aussi pour les entreprises qui doivent se financer, dans des pays comme le nôtre, à un coût très élevé. C’est un facteur qui altère gravement la compétition internationale entre les entreprises. Ce déséquilibre est grave pour nous mais c’est aussi un risque pour les pays qui aujourd’hui semblent en bénéficier« .

Un des risques des spreads élevés ( voir Comment la BCE limite les écarts de taux ?) évoqué par Mario Monti est le « potentiel d’inflation en Allemagne qui ne correspond ni aux désirs de la BCE ni à ceux du gouvernement allemand. Empêcher la BCE, comme le voudrait la Bundesbank, d’intervenir sur le marché des titres d’Etat pour modérer ces déséquilibres, pourrait se révéler, en particulier du point de vue allemand, un but contre son propre camp« .

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Risques appliqués à la gestion de portefeuilles

source: les Echos

Supervision bancaire en 2013 dans l’ UE ?

La Commission européenne veut mettre en place le mécanisme de supervision bancaire dans l’ UE début 2013.

Supervision bancaire en 2013Bruxelles présentera mi-septembre ses propositions concernant le mécanisme de supervision bancaire dans l’ UE ( voir Supervision bancaire dans l’ UE ?). Bruxelles souhaite accélérer les négociations afin de mettre en place ce système de supervision bancaire dès début 2013.

La BCE jouera un rôle prépondérant dans ce mécanisme de supervision bancaire au sein de l’ UE. La difficulté actuelle pour la Commission européenne consiste à trouver un équilibre avec les pays hors zone euro. Bruxelles estime qu’il est nécessaire de mettre en place une forte coopération entre la BCE, l’ EBAAutorité bancaire européenne) et les superviseurs nationaux.

Si la Commission européenne arrive instaurer ce système de supervision bancaire, alors la BCE sera chargée de superviser les banques de la zone euro, et l’ EBA supervisera les banques des 10 autres pays de l’UE hors zone euro.

Mais le système de supervision bancaire dans l’ UE soulève encore certaines problématiques, notamment celle des banques de la zone euro ayant des succursales dans des pays n’en faisant pas partie. La Commission européenne devra décider quelle autorité supervisera ces succursales.

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Trésorerie de banque : les produits du bilan bancaire

Organisation d’une banque d’investissement

Source: les Echos

Les risques du relèvement du plafond du livret A

Quels sont les risques du relèvement du plafond du livret A ? Selon l’agence de notation Moody’s, la hausse du plafond du livret A annoncée par le gouvernement va peser sur la capacité de financement des banques françaises.

risques du relèvement du plafond du livret AD’après Moody’s, le relèvement du plafond du livret A et du LDD ( Livret de développement durable ) va limiter les capacités de financement des banques françaises. Les banques françaises auront plus de mal à augmenter leur financement grâce aux dépôts.

Le plafond du livret A sera relevé de 15 300 euros à 19 125 euros en septembre ( voir Nouveau plafond du livret A à 20 000 euros), soit une hausse de 25%. Le gouvernement prévoit un nouveau relèvement du plafond du livret A, du même ordre, fin 2012. Le plafond du LDD sera doublé, de 6000 à 12 000 euros. Le Livret A et le LDD sont tous deux rémunérés à 2,25%.

Moody’s estime que le relèvement du plafond du livret A ne joue pas en faveur de la note des banques françaises et qu’il « va inciter les épargnants à convertir des dépôts bancaires classiques en épargne défiscalisée », ce qui « va réduire le montant des dépôts disponibles pour le financement des banques« .

Le relèvement du plafond du livret A impactera également les assureurs, qui assisteront à une baisse de leur collecte à court terme sur les contrats d’assurance-vie.

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Introduction aux marchés financiers

Horizon des produits d’épargne pour l’assurance vie

ALM et Solvency II : contraintes de gestion en assurance

 

source: les Echos

Audit pré formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

Selon l’arrêté du 4 avril 2012, « les personnes exerçants les fonctions d’ intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement depuis plus de six mois au moment de la publication du présent arrêté, et qui « ne justifient pas de la formation professionnelle requise pour respecter leurs exigences de capacité professionnelle, peuvent être dispensées de suivre l’intégralité de la formation de tronc commun à concurrence des heures de formation antérieures effectivement suivies sous réserve cependant :

Audit pré formation des IOBSP– qu’elles justifient avoir suivi ces heures de formation depuis le 1er janvier 2010 et que cette ou ces formations aient été reconnues comme équivalentes au programme du tronc commun par l’organisme de formation délivrant l’attestation ; et

– qu’elles réussissent l’examen de contrôle des compétences prévu à l’issue de la formation, y compris sur la formation du tronc commun. »*

Plusieurs sujets du tronc commun ont été surement dispensés au sein de votre entreprise depuis le 1er janvier 2010. Il est donc important de recenser ces formations et les personnes qui les ont suivi, afin de :

• Faire valider les heures déjà effectuées de formation obligatoire par ces personnes.
• Adapter le programme de formation pour couvrir uniquement le contenu non étudié.
• Intégrer les modules déjà existants dans le contenu du tronc commun.

Cette approche vous permettrait :

• D’optimiser le parcours pédagogique, en l’adaptant à chaque stagiaire, et ainsi d’augmenter
leur motivation d’apprendre ;

• D’optimiser le budget global de formation IOB, en évitant de faire suivre pour la 2 ème fois des formations déjà assimilées et en intégrant dans le parcours les contenus déjà existants.

Actions-Finance vous propose d’effectuer un Audit Pré Formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement, par un consultant spécialisé sur le sujet.

Nous serons heureux de vous présenter notre approche lors d’un rendez-vous.

Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter au 01 47 20 37 30 ou nous envoyer un message sur formation-iob@actions-finance.com

*Texte de l’arrêté du 4 avril 2012.

Programme minimal de formation IOB

Programme minimal de formation pour les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement prévu à l’article R. 519-12 du code monétaire et financier.

Programme formation IOB de tronc commun
(durée minimale : 60 heures)

Programme formation IOB1. Les savoirs généraux :
1.1. Connaissance du contexte général de l’activité d’intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement.
1.1.1. Présentation du secteur du crédit et de l’assurance.
1.1.2. La notion d’opérations de banque et de services de paiement.
1.1.3. Les différents partenaires des IOBSP : banques, sociétés financières, assurances.
1.1.4. Le mandatement bancaire et ses limites.
1.1.5. Les risques associés aux opérations et services dont ceux transmis à la clientèle.
1.2. Les différentes catégories réglementaires d’ IOBSP (art. R. 519-4 COMOFI) et les modalités d’exercice de l’activité : contenus et limites.
1.2.1. Les courtiers, les mandataires, les mandataires d’ IOBSP.
1.2.2. Les indépendants.
1.2.3. Les réseaux.
1.3. Les fondamentaux du droit commun.
1.3.1. Le statut juridique des emprunteurs : célibataires, pacsés, mariés (les différents régimes matrimoniaux), divorcés ; et son incidence sur les conditions de prêt et la formation du contrat.
1.3.2. Capacité.
1.3.3. Validité du consentement du client (art. 1109 c. civ.).
1.3.4. Exécution des contrats de bonne foi (art. 1134 c. civ.).
1.3.5. Généralités sur les pratiques commerciales déloyales et illicites et leurs sanctions.
1.3.6. Libertés individuelles, protection des données personnelles du client (CNIL) et respect du secret bancaire.
1.4. Les conditions d’accès et d’exercice.
1.4.1. Immatriculation.
1.4.2. Capacité professionnelle.
1.4.3. Honorabilité.
1.4.4. Assurance professionnelle.
1.4.5. Garantie financière.
1.5. La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
1.6. Les modalités de distribution.
1.6.1. Le démarchage bancaire et financier.
1.6.1.1. Définition.
1.6.1.2. Les interdictions faites au démarcheur.
1.6.1.3. Les règles de bonne conduite.
1.6.1.4. Le délai de rétractation.
1.6.1.5. Les sanctions.
1.6.2. La vente à distance de produits bancaires et financiers.
1.6.2.1. Définition.
1.6.2.2. Le droit de rétractation.
1.6.2.3. Les obligations d’information.
1.6.2.4. Règles spécifiques à la conclusion de contrats par voie électronique.
1.6.2.5. Les sanctions.
2. Connaissances générales sur le crédit.
2.1. Nature, caractéristiques, finalités des différentes formes de crédit aux particuliers.
2.1.1. Crédit à la consommation.
2.1.2. Crédit immobilier.
2.1.3. Prêt viager hypothécaire.
2.1.4. Regroupement de crédits.
2.2. Caractéristiques et finalités des crédits aux professionnels.
2.3. Analyse des caractéristiques financières d’un crédit.
2.3.1. Les différents types de taux et leurs caractéristiques.
2.3.2. Coût et durée totale du crédit.
3. Notions générales sur les garanties.
3.1. Les différents types de garanties.
3.2. Leurs limites.
3.3. Notions générales sur les sûretés.
3.4. Le cautionnement.
4. Notions générales sur les assurances des emprunteurs.
4.1. Généralités.
4.1.1. Le principe de libre choix du client.
4.1.2. Tarification collective ou individuelle, incidence sur les taux.
4.2. Les risques couverts.
4.2.1. Le décès.
4.2.2. L’invalidité.
4.2.3. L’incapacité.
4.3. Tarification du risque emprunteur.
4.3.1. Sélection médicale, risques professionnels ou sportifs.
4.3.2. Tarification du risque aggravé (majoration, exclusion, franchise).
4.3.3. Le risque aggravé de santé : la convention AERAS.
5. Les règles de bonne conduite.
5.1. La protection du client.
5.1.1. Connaissance du client.
5.1.2. La loi sur les discriminations.
5.1.3. Principe de loyauté : l’intérêt du client.
5.1.4. Connaissance des droits et obligations de l’emprunteur et du conjoint non coemprunteur.
5.1.5. Obligation d’information précontractuelle lors de l’entrée en relation.
5.1.6. Présentation des caractéristiques de la prestation.
5.1.7. Devoir de conseil ou de mise en garde et recueil des informations nécessaires.
5.1.8. Cas des contrats à distance.
5.1.9. Formaliser et documenter l’accompagnement du client.
5.1.10. Convention préalable sur les frais et les liens capitalistiques.
5.2. La prévention du surendettement et l’endettement responsable.
5.2.1. Présentation et caractéristiques de situations de surendettement.
5.2.2. Connaissances et démarches nécessaires à la prévention du surendettement.
5.2.3. Explications et avertissements à donner en cas de risque de surendettement.
5.2.4. Présentation des principes et des procédures de traitement du surendettement.
5.2.5. Risque auquel s’expose le prêteur en cas de surendettement de l’emprunteur, en particulier la possibilité pour les commissions de surendettement d’annuler en tout ou partie les dettes contractées par ce dernier.
5.2.6. Le traitement du surendettement : commission de surendettement, organisation, fonctionnement, saisine, rôle de la Banque de France.
5.3. La prévention des conflits d’intérêts.
5.3.1. Dévoilement des mandats.
5.3.2. Liens financiers et capitalistiques avec les mandants ou les établissements de crédit ou de paiement.
5.3.3. Transparence sur les frais et sur la rémunération de l’intermédiaire (contenu, limites).
6. Contrôles et sanctions.
6.1. Connaissance des infractions et manquements relatifs au non-respect des règles figurant au titre Ier du livre III du code de la consommation et de leurs sanctions.
6.2. Les contrôles internes et le CRBF n° 97-02 relatif au contrôle des établissements de crédit.
6.3. La notion de prestation essentielle ou importante externalisée par la banque.
6.4. Ses conséquences pour l’ IOBSP.
6.5. ACP : compétences, contrôle, sanctions.
6.6. DGCCRF : compétences, contrôle, sanctions.
6.7. ORIAS : compétences, contrôle.
6.8. Rôle de l’autorité de publicité.

B.-Les modules spécialisés
1. Module n° 1 : crédit consommation et crédit de trésorerie
(durée minimale : 14 heures)

1.1. L’environnement du crédit de trésorerie et à la consommation.
1.1.1. Les principaux textes législatifs (loi MURCEF, loi Châtel, loi Lagarde).
1.1.2. Les fichiers, finalités et modalités de consultation (FICP, FCC, FIBEN).
1.1.3. La réglementation en matière de publicité.
1.1.4. Les types de crédit aux particuliers et leur adaptation aux besoins du client.
1.2. Le crédit à la consommation.
1.2.1. Caractéristiques financières d’un crédit à la consommation : le taux débiteur ; le taux annuel effectif global ; le coût total du crédit ; la durée du crédit ; le montant total dû par l’emprunteur ; le montant total du crédit ; le montant, le nombre et le contenu des échéances ; pour les locations avec option d’achat, le montant des loyers et le prix d’achat en cas d’exercice de l’option.
1.2.2. Modalités de garantie des crédits et conditions de fonctionnement de la garantie.
1.2.3. Les coûts associés.
1.2.4. Connaissance, pour les différentes formes de crédit, des droits et obligations de l’emprunteur et du conjoint non coemprunteur, à la formation du contrat et en cours de son exécution.
1.3. Connaissances et diligences à accomplir pour assurer une bonne information de l’emprunteur.
1.3.1. Les explications à fournir à l’emprunteur pour lui permettre de comprendre le contenu de la fiche mentionnée à l’article L. 311-6.
1.3.2. Etablissement de la fiche mentionnée à l’article L. 311-10.
1.3.3. Les caractéristiques essentielles du crédit proposé.
1.3.4. Les conséquences que le crédit peut avoir sur sa situation financière, y compris en cas de défaut de paiement.
1.3.5. La remise de l’offre de contrat de crédit ainsi que les explications à fournir.
1.4. La préparation d’un dossier de crédit à la consommation.
1.4.1. L’analyse du dossier.
1.4.2. Liste des informations à recueillir.
1.4.3. Liste des documents nécessaires au dossier.
1.5. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

2. Module n° 2 : le regroupement de crédits
(durée minimale : 14 heures)

2.1. L’environnement du regroupement de crédits.
2.1.1. Rappel législatif (loi Scrivener, loi MURCEF, loi Lagarde).
2.1.2. Les différents intervenants : les établissements de crédit ; les notaires, les huissiers, services sociaux.
2.2. Le regroupement de crédits.
2.2.1. Les finalités d’un regroupement de crédits.
2.2.2. Les différents types de regroupement de crédits, dont le rachat de crédit hypothécaire.
2.2.3. Les typologies de regroupement.
2.2.4. Les types de prêts regroupés.
2.2.5. L’environnement bancaire.
Les établissements de crédits généralistes ou spécialisés.
Les spécificités.
Les exigences et le contrôle.
Le taux de transformation.
Les comparateurs.
2.3. Connaissances et diligences à accomplir pour assurer une bonne information du candidat au regroupement.
2.3.1. Les explications à fournir.
2.3.2. Les conditions de mise en place et leur conformité à l’intérêt du client.
2.4. Le dossier de regroupement.
2.4.1. L’analyse du dossier.
2.4.2. Liste des documents nécessaires à l’étude du regroupement.
L’identité.
La situation contractuelle : mariage, PACS, indivision, divorce.
Le recueil des pièces nécessaires (bulletin de salaire, avis d’imposition, quittances…).
Le contrôle.
Les relevés de compte : inventaire exhaustif, contrôle.
La balance bancaire : fonctionnement, notion de charge et de ressource exceptionnelle.
L’appréciation rapide de la faisabilité d’un dossier avec ou sans garantie.
2.5. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

3. Module n° 3 : les services de paiement
(durée minimale : 14 heures)

3.1. L’environnement des services de paiement.
3.1.1. La transposition de la directive services de paiement.
3.1.2. Incidence de la directive SEPA.
3.1.3. Le rôle des établissements de paiement et des établissements de monnaie électronique.
3.2. Les différents services de paiement.
3.2.1. Le paiement par carte.
3.2.2. Les cartes de retrait.
3.2.3. Les cartes de paiement.
3.2.4. Les cartes de crédits.
3.2.5. Les services de transfert d’argent.
3.2.6. Les autres services de paiement.
3.2.7. La gestion des moyens de paiement.
3.3. Les droits de la clientèle en matière de services de paiement (délais d’exécution des ordres, informations, incidents de paiement…).
3.3.1. Connaissances et diligences à accomplir pour assurer une bonne information des clients.
3.3.2. Les informations à fournir aux fins d’exécution correcte de l’ordre, sur les délais d’exécution, les frais, le cas échéant le taux de change, les dispositifs de sécurité, les diligences à accomplir en cas de perte, vol ou détournement de l’instrument de paiement.
3.3.3. La convention de services de paiement : contenu.
3.4. La préparation d’un dossier de service de paiement.
3.4.1. L’analyse du dossier.
3.4.2. Liste des informations à recueillir et à donner.
3.4.3. Liste des documents nécessaires au dossier.
3.5. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

4. Module n° 4 : le crédit immobilier
(durée minimale : 14 heures [niveau 2] et 24 heures [niveau 1])

4.1. L’environnement du crédit immobilier.
4.1.1. Rappels législatifs (loi Scrivener, loi Châtel, loi MURCEF, loi SRU).
4.1.2. Les établissements de crédit.
4.2. Les intervenants et le marché.
4.2.1 Les notaires.
4.2.2. Les agents immobiliers.
4.2.3. Les promoteurs.
4.2.4. Les lotisseurs.
4.2.5. Les constructeurs.
4.2.6. Les conseillers en investissements financiers.
4.2.7. Les conseillers en gestion de patrimoine.
4.2.8. Les IOBSP.
4.3. Le crédit immobilier.
4.3.1. Caractéristiques financières d’un crédit immobilier : le taux effectif global ; le coût total du crédit ; la durée du crédit ; le taux fixe le taux variable, les taux capés ; le montant, le nombre et le contenu des échéances.
4.3.2. Modalités de garantie des crédits et conditions de fonctionnement de la garantie.
4.3.3. Le mécanisme AERAS en cas de risque de santé aggravé.
4.3.4. Connaissance des droits et obligations de l’emprunteur et du conjoint non coemprunteur, dès la formation du contrat et en cours de son exécution.
4.3.5. Les principaux prêts immobiliers.
Les prêts classiques et les particularités bancaires.
Les prêts pour financer la vente en état futur d’achèvement.
La maîtrise du financement du CCMI.
Le relais.
In fine.
La renégociation de crédit.
Le prêt viager hypothécaire.
Les prêts aidés : le principe de proposition prioritaire d’un prêt aidé en cas d’éligibilité du candidat à l’emprunt.
Les prêts conventionnés PAS et PC.
Le prêt à taux zéro.
L’éco prêt à taux zéro.
Le PEL-CEL.
Le 1 % logement.
4.3.6. Les dispositifs d’investissements locatifs.
Loi Scellier.
Loi Borloo.
LMP et LMNP.
Loi Malraux.
Les SCPI.
4.4. Connaissances et diligences à accomplir ainsi que les explications à fournir pour assurer une bonne information de l’emprunteur.
4.4.1. Capacité d’emprunt des candidats.
4.4.2. Explications à fournir à l’emprunteur.
4.4.3. Remise de l’offre de prêt ainsi que les explications à fournir.
4.5. La constitution du dossier de crédit immobilier.
4.5.1. Le mandat.
4.5.2. Définition de l’objet du prêt et du projet immobilier.
4.5.3. Liste des informations à recueillir et documents nécessaires au dossier.
4.5.4. L’adaptation du crédit proposé aux besoins du client : motivation.
4.5.5. Conditions de l’acquisition.
Le mode d’acquisition.
Le montant de l’acquisition.
Le montant de l’apport.
4.5.6. Caractéristiques de l’emprunteur.
L’environnement matrimonial.
L’environnement patrimonial.
La capacité d’emprunt.
Les documents à fournir.
4.5.7. La présentation de l’offre de prêt.
Ordonnancement du dossier.
Note de synthèse.
4.5.8. La gestion de l’offre de prêt.
4.6. Etude détaillée de plusieurs dossiers.
Savoir rédiger une note de synthèse.

Voir aussi:

Validation des formations IOB et contrôle des objectifs

Formation IOB et équivalence

Modalités de la formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

Formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

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Tel: 01 47 20 37 30

Validation des formations IOB et contrôle des objectifs

Validation des formations IOBLes épreuves du contrôle des compétences acquises à l’issue de la formation IOB, mentionné au II de l’article R. 519-12, lorsqu’elles consistent en des questionnaires à choix multiple ou en des questions à réponses courtes, sont réputées réussies lorsque le nombre de bonnes réponses excède un seuil de 70 %.

En application de l’article R. 519-12 du code monétaire et financier, les organisations représentatives de la profession incitent leurs adhérents par tous moyens, notamment au travers de codes de bonne conduite, à prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que le programme de formation IOB est conforme et que le livret de formation comporte le détail du programme effectivement suivi, les résultats obtenus lors de l’examen de contrôle des compétences prévu au II de l’article R. 519.12 ainsi que les règles de notation.

Voir aussi:

Formation IOB et équivalence

Modalités de la formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

Formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

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Formation IOB et équivalence

Formation IOB et équivalenceA titre de mesures transitoires, les personnes exerçant les fonctions d’ intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement depuis plus de six mois au moment de la publication de l’arrêté ( justifiées soit par la production d’une attestation de l’établissement de crédit, de l’établissement de paiement ou de l’entreprise d’assurance, soit par une attestation de l’employeur), et qui ne justifient pas de la formation professionnelle requise pour respecter leurs exigences de capacité professionnelle, peuvent être dispensées de suivre l’intégralité de la formation de tronc commun à concurrence des heures de formation antérieures effectivement suivies sous réserve cependant :

– qu’elles justifient avoir suivi ces heures de formation depuis le 1er janvier 2010 et que cette ou ces formations aient été reconnues comme équivalentes au programme du tronc commun par l’organisme de formation délivrant l’attestation ; et

– qu’elles réussissent l’examen de contrôle des compétences prévu à l’issue de la formation, y compris sur la formation du tronc commun.

Voir aussi:

Modalités de la formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

Formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

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Modalités de la formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

Le programme de formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement se décompose en :

Modalités de la formation IOB– un tronc commun d’une durée de 60 heures ;

– 4 modules optionnels en fonction des domaines de spécialité dans lesquels les personnes exercent leur activité, d’une durée de 14 heures.

Pour valider le niveau 1 de 150 heures, les personnes concernées suivent la formation du tronc commun, les quatre modules optionnels dont le module crédit immobilier porté à 24 heures et une formation d’approfondissement d’une durée de 24 heures en relation avec l’activité exercée, à choisir parmi les thèmes du programme.

Pour valider le niveau 2 de 80 heures, les personnes concernées suivent la formation du tronc commun, un module optionnel spécialisé au choix et une formation d’approfondissement d’une durée de 6 heures en relation avec l’activité exercée, à choisir parmi les thèmes du programme.

Les personnes ayant validé le niveau 2 suivent une formation complémentaire de 70 heures pour passer au niveau 1. Dans le cursus de formation, elles devront avoir obligatoirement suivi le module relatif au crédit immobilier.

La formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement de niveau 3, d’une durée suffisante, est conforme aux dispositions de l’article D. 311-4-3 du code de la consommation si l’activité concerne le crédit à la consommation. Si l’activité exercée ne concerne pas uniquement le crédit à la consommation, la formation doit également inclure des thèmes spécialisés en fonction de(s) (l’) autre(s) activité(s) exercée(s).

Voir aussi: Formation des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement

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