L’ Italie emprunte 6 milliards d’ euros d’ obligations

L’ Italie a emprunté 6 milliards d’euros d’ obligations à 3 et 7 ans.

Taux d'emprunt de l' Italie Les taux d’emprunt de l’ Italie sont en forte baisse, avec les taux des titres à 3 ans à 2,76% contre 3,41% lors de la dernière opération similaire en février, et les taux des titres à 7 ans à 4,30% contre 5,62% en octobre 2011. Cette opération montre le retour de la confiance des investisseurs.

Mardi, le Trésor italien avait déjà levé 12 milliards d’euros de dette à des taux en chute libre, dont 8,5 milliards à un an et à 1,41 %.

Le Trésor italien a atteint son objectif d’ émission de dette grâce à une demande totale soutenue qui s’est élevée à 9,8 milliards d’euros.

L’Italie bénéficie d’une forte baisse de ses taux d’emprunt depuis début 2011, avec des taux sous les 5% pour les titres de référence à 10 ans.

L’ Italie émettra près de 450 milliards d’obligations à court et moyen-long terme cette année.

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source: latribune.fr

Exposition des banques aux CDS grecs

Selon le PDG de Société Générale, le déclenchement des CDS grecs n’aura pas de conséquences pour les banques.

Banques et CDS grecsFrédéric Oudéa estime que les CDS grecs ( 3,18 milliards de dollars en net) n’entraîneront pas de coûts pour les banques.

A propos des CDS grecs ( voir 75% de participation à l’ échange de dette grecque), Frédéric Oudéa a déclaré  « Le problème du défaut de la Grèce, et de son organisation, n’était pas tant les CDS qui, d’après les chiffres qui circulent, ne représentent pas un enjeu significatif pour une quelconque banque et le système financier, que le problème du financement du système grec« .

Les chiffres de l’ exposition des banques aux CDS grecs montrent que les positions nettes des banques européennes sont comprises entre zéro et 250 millions d’euros. Les CDS grecs n’entraîneront aucun coût  pour la Société Générale et pour la plupart des banques

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source: latribune.fr

Le taux directeur de la BCE reste inchangé

Le taux directeur de la BCE reste inchangé, à 1% depuis décembre.

Taux directeur de la BCE inchangéLa BCE maintient donc son taux directeur à 1%. En effet, une baisse de taux risquerait d’encourager la hausse des prix et de remettre en cause la prévision d’inflation de 2% en 2012.

La BCE ne prévoit pas, pour le moment, de nouvelles réinjections de liquidités auprès des banques ( voir Bilan de la BCE).

Cependant, d’après Michael Schubert de Commerzbank, « en raison des incertitudes demeurant élevées, nous pensons que la BCE va laisser la porte ouverte à des mesures supplémentaires« .

Mario Draghi, président de la BCE , a annoncé que l’indice des prix pourrait dépasser les 2%.

Selon Carsten Brzeski d’ING,  » la BCE est devenue le prêteur en dernier ressort des banques et indirectement des gouvernements mais pas encore de l’économie« .

De son côté, l’ Allemagne affiche toujours certaines inquiétudes concernant les risques que les liquidités généreusement distribuées y trouvent refuge, ce qui pourraient entraîner des bulles spéculatives. Jens Weidmann, président de l’ Eurosystème, s’est montré inquiet à propos des dettes contractées auprès de la BCE par les banques centrales de pays en difficulté qui pourraient se transformer en pertes en cas de défaut de paiement de ces pays, et l’a fait savoir à Mario Draghi.

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source: latribune.fr

Bilan de la BCE

Liste des créanciers privés de la Grèce

A l’heure actuelle, on compte 30 créanciers privés qui participent à l’effacement de 50% de la dette grecque.

Liste des créanciers privés de la GrèceVoici la liste des créanciers privés de la Grèce qui participent à l’échange de dette grecque:

Groupama, Credit Agricole, Societe Generale, Allianz, AXA, Banque Postale, BNP Paribas, CNP Assurances, Credit Foncier, Dexia.

Commerzbank, DekaBank, Deutsche Bank, Emporiki Bank of Greece, Eurobank EFG, Generali, Greylock Capital Management, HSBC, ING, Intesa San Paolo, KBC, Marfin Popular Bank, Metlife, National Bank of Greece, Piraeus Bank, Royal Bank of Scotland, Unicredit Ageas, Alpha Bank, BBVA.

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source: les Echos

Record de dépôts à la BCE

Suite à l’injection de 529,5 milliards d’euros de liquidités de la BCE,  les dépôts au jour le jour à la BCE atteignent des records.

Hausse des dépôts à la BCELes banques ont placé 776,9 milliards d’euros auprès de la BCE hier, suite au prêt de 529 milliards d’euros de la BCE de mercredi ( voir Baisse des taux d’ emprunts sur les marchés obligataires de la zone euro ).

Les banques qui prennent des liquidités ne sont pas forcément celles qui les remettent à la BCE. Il est normal que l’argent reste dans le bilan de la BCE ( voir Bilan de la BCE ), même s’il circule d’un établissement financier à l’autre.

La hausse des dépôts à la BCE n’est cependant pas significative de l’impact du prêt à 3 ans sur l’économie de la zone euro.

Le surplus de liquidité dans le système bancaire est passé de 500 milliards à environ 800 milliards depuis le prêt du 29 février.

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source: les Echos

Bilan de la BCE

Le bilan de la BCE va peser 32% du PIB de la zone euro d’après Barclays Capital.

Bilan de la BCELe bilan de la BCE atteignait presque 2 700 milliards en fin de semaine dernière. Le bilan de la BCE déjà plus que doublé de taille depuis l’ouverture du robinet des liquidités en 2007.

Le BCE vient d’annoncer un prêt de 529 milliards d’euros de liquidités à 800 établissements pour sa 2ème opération de refinancement à 3 ans.

Le FESF apportera une garantie de près de 35 milliards d’euros pour protéger le bilan de la BCE, menacé par la Grèce et de ses obligations à risque ( voir La note de la Grèce dégradée par Standard and Poor’s).

La BCE a pris certaines précautions concernant les autres actifs qu’elle a reçus : plus les titres sont jugés risqués ( créances et produits de titrisation), plus la prime prélevée par la BCE est importante.

La BCE suit de près les variations des prix des actifs pour adapter sa gestion du risque. Si la BCE devait faire face à un défaut soudain sur des titres mis en caution, ou la faillite d’une banque qui lui a emprunté, elle devra alors faire appel aux pays de la zone euro pour augmenter son capital.

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source: les Echos

Les avoirs des banques grecques toujours en baisse

Les avoirs de banques grecques continuent leur chute, avec une baisse de 3% des dépôts du secteur privé en janvier.

avoirs de banques grecques D’après la BCE, les entreprises et les particuliers continuent à retirer leurs avoirs des banques grecques. Les dépôts du secteur privé auprès des banques grecques sont au plus bas depuis novembre 2006, à 174,9 milliards d’euros, soit une baisse de 3% en janvier.

Les dépôts ont également baissé dans d’autres pays de la zone euro comme l’Espagne, l’Irlande et l’Italie.

La zone euro est enfin tombée d’accord avec la Grèce pour débloquer le 2ème plan d’aide de 130 milliards d’euros ( voir L’ Europe débloque 130 milliards d’ euros d’ aide à la Grèce). La Grèce bénéficiera d’une restructuration de la dette détenue par les créanciers privés du pays.

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Gestion des risques financiers

source: les Echos

Dette grecque : pertes de 70% pour les banques et assurances françaises

Plusieurs banques et compagnies d’assurance français ont annoncé un montant de perte supérieur à 70% dans leurs comptes 2011 en raison de la décote des obligations grecques.

Dette grecque : pertes de 70% pour les banques et assurances françaisesBNP Paribas a ainsi prévu une perte de 75% comme Société Générale. Axa, pour sa part, a déprécié son portefeuille d’ obligations souveraines grecques de 78% soit au total 387 millions d’euros au titre de l’ensemble de l’année 2011. Quant à CNP Assurances, qui publiait ses résultats mercredi 22 février, il a déprécié ses obligations souveraines grecques à 70% du nominal, ce qui représente une perte de 60 millions d’euros. Globalement, les pertes comptabilisées par les créanciers privés seront égales ou supérieures à 70%.

L’opération de décote consiste en fait en un échange de titres. Pour chaque obligation, les créanciers recevront des nouveaux titres obligataires de l’Etat grec pour 31,5% de la valeur initiale. Il recevront aussi des titres à court terme émis par le Fonds européen de stabilité (FESF) pour 15%. Ce qui reste, c’est-à-dire 53,5% du prix initial, sera donc définitivement perdu.

La durée des nouvelles obligations souveraines grecques sera variable, de 11 à 30 ans, et les taux d’intérêt évolueront : les trois premières années, la rémunération annuelle sera de 2%, puis de 3% sur les 5 années suivantes et de 4,3% ensuite, jusqu’à 30 ans. Le taux proposé sera en moyenne de 3,65%, donc inférieur à la rémunération octroyée jusqu’alors.

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source: la Tribune

Quels risques pour le plan d’ aide à la Grèce ?

Selon la Troïka ( UE, BCE et FMI), le nouveau plan d’aide à la Grèce présente des « risques considérables ».

Risques de l' aide à la GrèceD’après la Troïka, les besoins de financement de la Grèce s’élèvent encore à 170 milliards d’euros d’ici 2014. La Troïka estime donc que le nouveau plan d’aide à la Grèce de l’ UE, d’un montant de 130 milliards d’euros ( voir L’ Europe débloque 130 milliards d’ euros d’ aide à la Grèce), présente des risques considérables.

Le nouveau plan d’ aide à la Grèce devrait normalement permettre à la Grèce d’ abaisser le poids de sa dette à 120,5 % de son PIB en 2020. Les experts de la Troïka tablaient au départ sur une dette de l’ordre de 129 % du PIB (avec un pic l’an prochain de 168 %) rendant indispensables des efforts supplémentaires de la part du secteur privé et des créanciers internationaux pour revenir vers la barre des 120 %.

Malgré les efforts de la Grèce et les plans d’aides de l’ UE, son retour sur les marchés pour se financer reste incertain.Les principales difficultés sont liée au besoin de la Grèce de restaurer sa compétitivité tout en réduisant sa dette. La restauration de la compétitivité grecque entrainera un ratio dette/PIB plus élevé à court terme.

Selon la Troïka, le danger d’un nouveau dérapage budgétaire est d’autant plus grand en cas de récession plus sévère qu’attendue. La Troïka estime que les hypothèses de croissance du PIB de la Grèce entre 2015 et 2020, proche de 3  % par an, sont trop optimistes.

Autre risque: la croissance effective du PIB pourrait être grevée par « les retards continus dans l’application des réformes structurelles, de la politique fiscale et des privatisations« .

Si la Grèce n’arrive pas à remplir ses objectifs de surplus budgétaire primaire, la dette publique grecque pourrait s’envoler à 160 % du PIB en 2020.

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source: les Echos

L’ Europe débloque 130 milliards d’ euros d’ aide à la Grèce

Un accord a enfin été conclu entre l’ Europe et la Grèce ! Les ministres des Finances et les banquiers sont enfin tombés d’accord pour débloquer le nouveau plan d’ aide à la Grèce, d’un montant de 130 milliards d’euros sur les 8 prochaines années.

Aide de l' UE à la Grèce de 130 milliardsLa Grèce aura coûté plus de 350 milliards d’euros à l’UE, aux banques, et aux institutions internationales depuis le début de la crise de la dette souveraine. Ce nouveau plan d’aide à la Grèce ne garantit plus avec certitude l’allègement initialement espéré du fardeau de la dette (120 % du PIB en 2020).

La Grèce devait trouver un accord avec ses investisseurs privés avant le 20 mars, date butoir à laquelle 14,5 milliards d’emprunts d’État viennent à échéance, sous peine de défaut de paiement ( voir La Grèce va-t-elle sortir de l’ Euro ?).

La Grèce va encore sabrer 3,3 milliards d’euros supplémentaires dans ses déficits publics, à travers les enveloppes de l’assurance-maladie, du salaire minimum et de la défense. La Grèce a également accepté une surveillance permanente de l’UE et du FMI sur ses comptes et a consenti un abandon de souveraineté unique avec la mise en place d’un compte budgétaire bloqué, destiné à garantir le remboursement de la dette et le paiement des intérêts.

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source: le Figaro