La value at risk, qu’est-ce que c’est ?

La Value at Risk, ou VaR, qu’est-ce que c’est ? La VaR, ou value at risk, mesure la perte maximale d’un portefeuille.

La value at risk, qu'est-ce que c'est ?La Value at Risk indique le dégré de probabilité de l’anticipation ( voir VaR: définition de la Value at Risk). La VaR permet aux institutions financières de mesurer le risque d’un portefeuille.

Exemple:

Value at risk 99% de mon portefeuille= 100euros. En cas de perte, ma perte sera donc limitée à 100 euros dans 99% des cas. En ce qui concerne les 1% restants, la perte pourra être aussi bien de 10 euros que de 100 000 euros.

La VaR est un outil  qui est surtout utilisé par les banques et compagnies d’assurance qui ont a mesurer le risque global d’énormes portefeuilles. Les placements ayant une volatilité corrélative, on parle du couple rendement/ risque, calculé sur la base de la value at risk.

Voir la vidéo sur la VaR, ou Value at Risk.


Pour plus d’informations sur la VaR, voir aussi notre formation Notion de VaR : fondamentaux de la Value at Risk

 

Leetchi racheté par Crédit Mutuel Arkéa

Crédit Mutuel Arkéa vient de racheter 86% des parts de Leetchi, un éditeur de solutions de paiement sur internet.

Leetchi racheté par Crédit Mutuel Arkéa Leetchi, qui propose des solutions de paiement en ligne, vient de vendre 86% de ses parts au groupe de bancassurance Crédit Mutuel Arkéa, qui souhaite ainsi continuer à se développer dans la banque en ligne. Crédit Mutuel Arkéa ne compte pas s’arrêter là puisque le groupe prévoit également d’investir 10 millions d’euros dans Leetchi, après avoir déjà déboursé plus de 50 millions d’euros pour investir dans l’éditeur de solutions de paiement en ligne.

Déjà présent en France, en Allemagne et en Espagne, Leetchi, qui compte aujourd’hui plus de 3 millions d’utilisateurs et emploie une trentaine de personne, continue son développement international et s’attaquera au marché anglais à partir de début 2016. Leetchi a réussi à collecter 100 millions d’euros en 2014, et prévoit de doubler ce montant en 2015.

Le groupe avait déjà racheté Fortuneo, désormais l’une des plus grandes banques en ligne en France, avec plus de 320 000 clients à son actif. La banque en ligne est l’un des principaux axes de développement du Crédit Mutel Arkéa, qui souhaite également développer son offre sur mobile. Le groupe estime en effet que certains actes commerciaux ne peuvent pas encore être faits sur mobile, « mais ce ne sera plus le cas dans quatre ou cinq ans, estime Ronan Le Moal, directeur général du Crédit Mutuel Arkéa. Un bancassureur doit se dire que, demain, tout pourra être fait via le mobile ».

Evolution des tarifs bancaires en 2014

Les tarifs bancaires n’ont que peu augmenté entre 2013 et 2014 d’après le rapport annuel de l’Observatoire des tarifs bancaires.

Evolution des tarifs bancaires en 2014

L’Observatoire des tarifs bancaires vient de publier son rapport annuel qui analyse l’évolution des tarifs bancaires de 121 établissements. Et selon ce rapport, la hausse des tarifs bancaires a été limitée à 1% en 2014: les tarifs bancaires sont globalement restés stables entre 2013 et 2014.   » Les variations à la hausse ou à la baisse sont toutes inférieures à 1% voire à 0,5%. Jamais une telle stabilité n’avait été constatée d’une année sur l’autre », peut-on ainsi lire dans le rapport 2015 de l’Observatoire des tarifs bancaires.

Les prix des cartes bancaires sont également restés stables, avec une évolution comprise entre -0,1% et +0,1% sur 1 an en 2014. Toutefois, les cotisations annuelles des cartes de paiement à autorisation automatique ont augmenté de 1,8% en moyenne sur 1 an début 2015.

L’abonnement permettant de gérer ses comptes sur internet est devenu gratuit dans 13 établissements bancaires en 2015, après avoir enregistré une hausse de 0,7% en moyenne en 2014.

Mais si les tarifs de la plupart des services bancaires classiques n’ont pas augmenté de plus de 1% en 2014, les banques se rattrapent désormais avec la facturation de la gestion des comptes courants. Seulement 30 établissements proposent encore la gratuité de la gestion du compte courant en 2015, contre 38 en 2014.

Les banques se mettent au Bitcoin

Les banques commencent à s’intéresser de près au Bitcoin. Barclays va en effet accepter les échanges en bitcoin à partir de cette année.

Les banques se mettent au Bitcoin

C’est une petite révolution qui se prépare. La banque britannique Barclays a annoncé qu’elle allait autoriser dès cette année les échanges en bitcoin, devenant ainsi la première banque à accepter la monnaie virtuelle. Si dans un premier temps, seuls les dons aux organismes de charité pourront être effectués en bitcoin, l’utilisation de cette monnaie virtuelle pourrait être généralisée dans les mois à venir. Actuellement, une unité de bitcoin s’échange pour 204,86 euros. Mais c’est surtout la technologie utilisée pour le bitcoin qui intéresse les banques, qui voient là un outil à fort potentiel pour le Forex ( marché des changes).

Pour se mettre au bitcoin, Barclays a mobilisé 75 personnes dans 2 laboratoires de recherche et a également investi dans des startups du secteur des Fintechs, notamment dans la plateforme suédoise d’échange Safello, qui pourrait gérer les flux de bitcoin entre les comptes Barclays et les donateurs. Le bitcoin pourrait être utilisé par plus de 5 millions de personnes à l’horizon 2019.

Si l’utilisation du bitcoin est désormais considéré légale dans la plupart des pays d’Europe occidentale et du Nord, le CESE voudrait tout de même mettre en place « un cadre légal international de régulation ».

Le bitcoin va-t-il révolutionner le système bancaire et le Forex ?

Les banques sont surtout intéressées par le logiciel Blockchain, qui génère les échanges de bitcoin grâce à des algorithmes. Cette technologie pourrait bien révolutionner le Forex et le marché des changes grâce à ses vitesses de transferts quasi instantanés et son coût peu élevé comparé aux méthodes actuelles.

Après Barclays, UBS ainsi que BNP Paribas envisageraient également d’utiliser le bitcoin et travaillent actuellement à son développement.

La fraude bancaire toujours en hausse

La fraude à la carte bancaire explose en France. Entre 2011 et 2014, plus de 840 000 ménages ont été victimes d’escroqueries bancaires.

La fraude bancaire toujours en hausse

La hausse de la fraude à la carte bancaire en France a de quoi inquiéter. D’après une étude menée par l’ONDRP ( Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), pas moins de 840 000 ménages en ont fais les frais entre 2011 et 2014. Pour la moitié d’entre eux, le montant de l’escroquerie était toutefois inférieur à 240 euros. Depuis 2010, le nombre de fraudes à la carte bancaire augmente chaque année.

La plupart des victimes de fraude bancaire ne comprennent pas comment elles ont pu être escroquées de la sorte. Seulement 30% des victimes d’escroquerie bancaire ont en effet réussi à identifier le mode opératoire de la fraude. Dans 34% des cas, la fraude a pu être effectuée via un virus installé sur l’ordinateur de la victime, entraînant ainsi le vol de ses informations bancaires lors d’un achat sur internet. Dans 17% des cas, il s’agit d’une fraude au terminal lors d’achats dans le commerce, et dans 12% des cas, d’une fraude lors retrait d’argent dans un distributeur piraté. Environ 75% des victimes de fraude à la carte bancaire ont été remboursées par leur banque.

Comment éviter la fraude à la carte bancaire ?

Pour réduire les risques d’être victime d’une escroquerie bancaire, pensez à mettre régulièrement à jour l’antivirus de votre ordinateur. Vérifiez régulièrement vos relevés bancaires afin de pouvoir signaler tout mouvement suspect à votre banque dans les plus brefs délais. Enfin , pour vos achats sur internet, vérifiez bien que vous êtes sur un site sécurisé ( un symbole de cadenas doit être présent sur la page).

Voir le reportage vidéo d’Envoyé Spécial sur la fraude à la carte bancaire

Les banques leaders du marché des clients professionnels

Le marché des clients professionnels représente un potentiel de 7 milliards d’euros de revenus pour les banques. Quelles sont les banques leaders de ce marché ?

Les banques leaders du marché des clients professionnelsAvec le ralentissement du marché des particuliers, de nombreuses font du marché des professionnels une priorité commerciale. En 2014, BNP Paribas projetait notamment d’allouer 10 milliards d’euros de prêts aux PME et TPE, soit près de 40 % de plus qu’en 2013. La Banque Postale, qui forme aujourd’hui ses conseillers pour générer 400 millions d’euros de revenus grâce à ces clients en 2020, cherche également à conquérir ce marché au fort potentiel de croissance.

D’après une étude d’Exton Consulting, le marché des professionnels représente un PNB potentiel d’environ 7 milliards d’euros pour les réseaux et les taux d’équipement laissent des marges de progression. Seuls 40 % des clients TPE détiennent des produits d’assurance de leur banque principale et 62 % y ont souscrit un crédit, principalement à cause de leur propension à s’autofinancer. En captant les avoirs particuliers et professionnels de leurs clients, les banquiers parviennent à générer en moyenne 5 fois plus de revenus par client sur ce marché qu’avec les clients parti­culiers.

Mais ces clients sont très fidèles et rarement multibanca­risés, faute de temps pour devoir gérer plusieurs interlocuteurs. En 2014, le taux d’attrition plafonnait à 2 %.

Hausse des bénéfices des banques européennes

Les bénéfices des grandes banques européennes ont atteint leur plus haut niveau depuis 2011. Les 10 plus grandes banques européennes ont en effet enregistré un bénéfice net global de 11,4 milliards d’euros au 2ème trimestre 2015.

Hausse des bénéfices des banques européennesLes premiers effets du QE de la BCE ? Les bénéfices des grandes banques européennes n’ont jamais été si élevés depuis 2011 ( voir aussi Les excellents résultats de BNP Paribas). La Société Générale a même enregistré ses meilleurs résultats depuis 2007, avec un bénéfice net de 1,35 milliard d’euros ( voir Hausse des bénéfices pour Société Générale). Les 10 plus grandes banques européennes ont toutes vu leurs résultats augmenter d’au moins 10% sur 1 an.

Ces bons résultats s’expliquent par les cessions d’actifs mais également par la baisse du coût du risque dans de nombreux, une baisse liée au début de reprise économique en zone euro. Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, prévoit une hausse de 1,2% du PIB en France cette année. Cette conjoncture favorable a également permis de relancer le marché des crédits, avec une hausse des crédits depuis le mois de mars, favorisée par la politique monétaire de la BCE, après de longs mois de baisses.

Hausse des crédits en France en 2015

Les encours de crédit des Banques Populaires et des Caisses d’épargne ont augmenté de 2,7% sur 1 an. Les encours de crédit du Crédit Agricole en France ont quant à eux augmenté de 2,2% sur 1 an, contre 1,3% pour les réseaux de la Société générale en France et 0,8% pour ceux de BNP Paribas.

On constate notamment une hausse du crédit à la consommation et du crédit immobilier. La faiblesse des taux a en effet entraîné de nombreuses renégociations de prêts à l’habitat. Si ces taux bas n’ont pas pesé sur leurs résultats du 2ème trimestre 2015, les banques redoutent néanmoins leurs conséquences à moyen terme. Ils pourraient en effet peser sur les bénéfices des banques dans les prochains mois. Mais la remontée des taux longs constatée depuis mai, synonyme de reprise économique, devrait permettre aux banques européennes d’augmenter leur marge d’intérêt.

La banque de financement et d’investissement (BFI) de ces établissements a également pu bénéficier de la volatilité sur les marchés avec la crise grecque. Mais pour parvenir à afficher une telle hausse de leur bénéfice net, les banques européennes ont également dû réduire leurs frais de gestion. Elles devraient continuer dans cette voie dans les années à venir, notamment pour faire face à la hausse des coûts liés aux nouvelles réglementations. Après Société Générale ( voir Plan d’ économie pour Société Générale), BNP Paribas envisage désormais un plan d’économie visant à réduire de 20% les coûts de sa banque de financement et d’investissement d’ici 2019.

Hausse des bénéfices et plan d’ économie pour Société Générale

Après avoir enregistré une hausse de 25% de son bénéfice net au 2ème trimestre, Société Générale vient d’annoncer un grand plan d’économies de 850 millions d’euros d’ici à 2017.

Hausse des bénéfices et plan d' économie pour Société GénéraleSociété Générale vient d’enregistrer hausse de 25% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 1,35 milliard d’euros, et ce malgré des pertes en Russie et une provision pour litige de 200 millions d’euros. Ces bons résultats sont notamment dus à une hausse de l’activité dans la banque de détail en France et dans la banque de financement et d’investissement.

Pénalisé par la Russie, le pôle banque de détail et services financiers internationaux de Société Générale enregistre cependant une baisse de 6,6% de son bénéfice net à 312 millions d’euros. Société Générale a en effet enregistré une perte de 45 millions d’euros au 2ème trimestre en Russie, où 1200 postes ont été supprimés durant cette période.

Société Générale a réalisé 97% du plan d’économies fixé en 2013 ( 870 millions d’euros) mais ne compte pas s’arrêter là puisqu’un nouveau plan d’économies de 850 millions d’euros d’ici à 2017 vient d’être annoncé.

 

Les excellents résultats de BNP Paribas

Seulement 1 an après avoir été condamné a payer une amende record aux autorités américaines, BNP Paribas a enregistré 2,3 milliards d’euros de bénéfice net au 2ème trimestre 2015.

Les excellents résultats de BNP ParibasEntre avril à juin, BNP Paribas a enregistré un résultat net de 2,6 milliards d’euros. Son bénéfice net a augmenté de 13,7% au 2ème trimestre pour atteindre 2,3 milliards d’euros. Un résultat largement au-dessus des attentes, les analystes tablant en effet sur un bénéfice net de 1,9 milliards d’euros.

BNP Paribas a notamment bénéficié d’une plus-value de cession de 364 millions d’euros tirée de la vente de 7% du capital du groupe immobilier Klépierre. Cette hausse des bénéfices a permis à BNP Paribas de renforcer sa solidité financière, portant ainsi son ratio de fonds propres durs à 10,6% fin juin ( hausse de 0,30 point de pourcentage par rapport à la fin mars).

Au 2ème trimestre 2014, BNP Paribas avait enregistré une perte nette de 4,2 milliards d’euros à cause de l’amende record de 6,6 milliards d’euros infligée par les autorités américaines pour non respect d’embargos économiques.

Combien va coûter la recapitalisation des banques grecques ?

Malgré l’accord conclut avec l’Eurogroupe permettant de débloquer un nouveau prêt de 86 milliards d’euros, la sortie de la Grèce de l’euro est plus que jamais d’actualité… Combien va coûter la recapitalisation des banques grecques ?

Combien va coûter la recapitalisation des banques grecquesD’après Jacques Sapir, la Grèce ne remboursera pas son nouvel emprunt de 86 milliards d’euros. Il estime qu’il aurait été plus logique de faire ce qu’avait réclamé l’ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis ( voir aussi Démission de la vice-ministre des Finances grecque), à savoir réquisitionner la banque centrale de Grèce et nationaliser les banques pour traiter la question de leur recapitalisation et ainsi s’orienter vers une sortie de l’euro.

Le problème de la Grèce n’est pas réglé selon Jérôme Dedeyan, président fondateur du groupe Eres. La question de la sortie de la Grèce de l’euro est toujours à l’ordre du jour et le sera de plus en plus. Alexis Tsipras a trahi sa propre majorité et ne pourra probablement pas rester au pouvoir. On peut s’attendre à des élections anticipées en Grèce.

Combien va coûter la recapitalisation des banques grecques ?

Selon Jacques Sapir, les problèmes de prêts non performants dans les banques grecques vont obliger les pays membres de la zone euro à les recapitaliser. Si les banques grecques avaient été recapitalisées le 25 juin, cela aurait coûté entre 7 et 15 milliards d’euros. Or, si l’on recapitalise aujourd’hui, il faudra désormais sortir 30 milliards d’euros, et peut-être 35 voire 40 milliards d’euros dans une semaine.

La Grèce est dans une spirale qui l’entraine vers le fond. Les mesures imposées par l’Eurogroupe vont aggraver la situation et il faudra pourtant relancer l’économie grecque. Jacques Sapir estime qu’il faudra pas prêter 86 milliards d’euros, mais 120 à 140 milliards d’euros, ou alors il faudra laisser la Grèce sortir de l’euro. La Grèce est insolvable et n’est pas en situation de rembourser sa dette. Il faudra bien tenir compte un jour de cette insolvabilité…

Grâce au tourisme, de l’argent rentre actuellement en Grèce, le tourisme représentant une manne financière de 40 milliards d’euros ( 16 à 18% du PIB). En acceptant les réformes, la Grèce a tout simplement acheté du temps pour ne pas planter la saison touristique.

Si la Grèce revient à la drachme ( voir aussi Le retour de la Grèce à la drachme serait impossible), ce ne serait pas dévastateur selon Jacques Sapir. L’effet d’inflation induit par la dépréciation serait assez limité. Les exportations de la Grèce redeviendraient compétitives. La Grèce a un potentiel de croissance et de rebond même avec une monnaie dévaluée et pourrait donc très bien sortir de l’euro dès aujourd’hui.

Pourquoi la Grèce ne veut pas sortir de l’euro ?

– La Grèce ne veut pas revivre la guerre civile de 1944 à 1948, traumatisme majeur dans la société grecque.
-Les grecs ne veulent pas être rejetés de l’Europe.
– La Grèce est un pays post-colonial, ce qui explique l’inachèvement de l’Etat grec. Les grecs ont tendance a voir dans les institutions européennes l’instrument par lequel ils pourraient moderniser leur pays.

Voir la vidéo sur le coût de la recapitalisation des banques grecques et la sortie de la Grèce de l’euro, un sujet plus que jamais d’actualité.