Les banques les plus exposées à un défaut de paiement grec

Les banques françaises sont-elles exposées à un défaut de paiement de la Grèce ? Quelles sont les banques les plus exposées à un défaut de paiement grec ?

banques les plus exposées à un défaut de paiement grecLes banques étrangères sont 6 fois moins exposées à un défaut de paiement grec qu’en 2010, lors de la première crise grecque, d’après une étude de la Banque des Règlements Internationaux. Selon cette étude, les banques françaises seraient à l’abri d’un défaut de paiement de la Grèce.

En effet, les banques étrangères ne détenaient plus que 46 milliards de dollars de dette grecque en décembre 2014, contre 300 milliards de dollars en 2010. Le risque systémique est donc aujourd’hui beaucoup plus faible qu’en 2010 face à la crise de la dette grecque.

Selon l’étude de la Banque des Règlements Internationaux, les banques françaises possèdent aujourd’hui 1,6 milliard de dollars de dette grecque, les plaçant ainsi 5ème rang des banques étrangères les plus exposées à un défaut de paiement de la Grèce. Les banques allemandes détiennent 13,3 milliards de dette grecque, contre 12,7 milliards pour les Etats-Unis et 12,2 milliards pour la Grande-Bretagne.

Les Etats membres de la zone euro sont donc les plus exposés à un défaut de paiement grec, après avoir prêté 142 milliards d’euros à la Grèce, ainsi que 53 milliards supplémentaires en accords bilatéraux. Le pays le plus exposé à un défaut de paiement de la Grèce est l’Allemagne, qui possède 27% de la dette grecque.

Le comparateur public des tarifs bancaires sera lancé fin 2015

Le gouvernement lancera fin 2015 un comparateur public des tarifs bancaires. Ce comparateur en ligne de tarifs bancaires sera gratuit, comme l’a annoncé aujourd’hui Michel Sapin.

Le comparateur public des tarifs bancaires sera lancé fin 2015Le ministre des Finances Michel Sapin vient en effet d’annoncer la mise en ligne fin 2015 d’un comparateur des tarifs bancaires, un nouveau service public gratuit qui permettra, comme son nom l’indique, de comparer en ligne les tarifs des banques.

En déplacement dans une agence de la Banque postale à Ivry-sur-Seine, Sapin a ainsi justifié le lancement de ce comparateur des tarifs des banques: « Il s’agit de mettre en place une calculette, un système de comparaison gratuit des services et des tarifs » proposés par les banques.

Ce nouveau service public en ligne ne proposera toutefois qu’un comparatif des tarifs bancaires de base, « comme le coût d’un chéquier ou du règlement d’un incident de paiement », avec une « garantie de neutralité » selon Michel Sapin, qui promet donc un comparateur fiable, encadré et transparent. Le but de ce comparatif en ligne de tarifs bancaires est, d’après le ministre des Finances, de favoriser la baisse des tarifs des banques ainsi que l’augmentation de la concurrence dans le secteur bancaire.

« Je souhaite une simplification et une gratuité absolues pour le client » dans les modalités du changement de banque, a également déclaré Michel Sapin. « Aujourd’hui, on peut changer de banque plus facilement qu’avant mais il y a encore des obstacles. L’objectif est désormais de le faire de façon industrielle et automatisée ». Un amendement de la loi Macron prévoit notamment le transfert automatisé des domiciliations bancaires.

Enfin, le ministre des Finances souhaite « rendre plus facile le paiement par carte bancaire, y compris pour des petits montants », et « faire disparaître le petit panneau ‘pas en dessous de 15 euros' ». « Il est légitime que les banques demandent une rémunération pour service rendu mais il y a des conditions de tarification qui peuvent être un obstacle », a ainsi conclut Michel Sapin.

Le lancement du comparateur public de tarifs bancaires est prévu pour la fin de l’année 2015.

Michel Pébereau quitte BNP Paribas

L’ancien président de BNP Paribas Michel Pébereau va quitter le conseil d’administration  de la banque française au terme de son mandat, le 13 mai prochain.

Michel Pébereau quitte BNP ParibasLa reconduction de Michel Pébereau au conseil d’administration de BNP Paribas n’est pas prévue et l’ancien président de la banque quittera donc son poste le 13 mai, lors de la prochaine assemblée générale.

« Michel Pébereau, qui attache beaucoup d’importance aux limites d’âge, estime qu’il n’est pas souhaitable de renouveler son mandat d’administrateur à l’âge de 73 ans », a ainsi expliqué BNP Paribas via son porte-parole.

Les mandats de Laurence Parisot, Denis Kessler et Pierre-André de Chalendar arrivent également à échéance et leurs reconductions seront soumises au vote des actionnaires.

Michel Pébereau avait succédé à René Thomas à la présidence de BNP en 1993 et avait notamment réussi à récupérer Paribas en 1999 malgré la rude concurrence de Société Générale. Après Baudouin Prot ( voir Démission de Baudouin Prot de BNP Paribas), c’est donc désormais Michel Pébereau qui quitte BNP Paribas.

source: latribune.fr

Les banques européennes échappent aux stress tests

L’ ABE ( autorité bancaire européenne) a annoncé que les banques européennes ne passeront pas les stress tests cette année.

Les banques européennes échappent aux stress testsL’ ABE a en effet estimé que les banques européennes avaient fourni suffisamment d’efforts en 2014 pour renforcer leurs bilans ( voir aussi Quelles sont les 25 banques les plus fragiles après les stress tests de la BCE ?), et a donc décidé de ne pas leur imposer de stress tests en 2015. Les prochains stress tests des banques européennes auront donc lieu en 2016.

Les efforts des banques européennes pour renforcer leurs bilans et la qualité de leurs actifs ont convaincu l’ABE, qui a ainsi expliqué sa décision de reporter les stress tests en 2016: « Plutôt que des stress tests, l’ABE conduira en 2015 un exercice de transparence comme celui mené en 2013″. Les banques européennes devront donc fournir à l’ABE des informations détaillées sur leurs portefeuilles et leurs bilans, mais ne passeront pas les stress tests.

Restructuration des grandes banques américaines avec Bâle III

Avec les nouvelles règles de Bâle III, les grandes banques américaines ont commencé à se restructurer.

Restructuration des grandes banques américaines avec Bâle IIIAvec l’instauration des nouvelles normes réglementaires de Bâle III prévue pour le 1er janvier 2018, les grandes banques américaines ont déjà entamé leur restructuration. Pour se conformer aux règles de Bâle III, les grandes banques américaines commencent déjà à réduire les effectifs ainsi que les bonus des traders, tout en cessant certaines activités spéculatives. Avec Bâle III, les banques doivent en effet porter à 7% leur ratio de fonds propres afin de réduire les risques en cas de nouvelle crise financière.

JPMorgan Chase ainsi décidé de fermer près de 300 agences, ce qui devrait lui permettre d’économiser 5 milliards de dollars d’ici 2017. La banque a également annoncé des cessions d’actifs pourtant très rentables.

Morgan Stanley allège sa présence dans le courtage des matières premières, des obligations, des taux, des devises (FICC) et a mis en vente sa division de courtage pétrolier.

Chez Goldman Sachs, les rémunérations ont atteint leur plus bas niveau en 2014 depuis l’entrée de la banque à Wall Street en 1999. La banque d’affaires a déjà commencé à réduire des participations dans des fonds d’investissement et des sociétés de capital-investissement.

Bank of America a également annoncé des nombreuses cessions d’actifs à venir.

Le Conseil de stabilité financière (FSB) souhaiterait quant à lui des règles encore plus strictes que celles prévues par Bâle III, et préconise un ratio de fonds propres de 16 à 20% pour les grandes banques internationales.

source: latribune.fr

Bernard Delpit quitte Crédit Agricole SA

Bernard Delpit va quitter la direction financière de Crédit Agricole SA pour rejoindre le groupe d’aéronautique et de défense Safran.

Bernard Delpit quitte Crédit Agricole SABernard Delpit va donc quitter son poste de directeur financer de Crédit Agricole SA au mois de mai afin de rejoindre Safran. Bernard Delpit succédera à Ross McInnes, actuel directeur général adjoint de Safran en charge des finances. Jean-Paul Chifflet, actuel directeur général de Crédit Agricole SA, va également quitter le groupe.

Jean-Paul Chifflet a tenu à saluer « le travail, l’engagement et le parcours remarquables de Bernard Delpit depuis son entrée dans le Groupe en août 2011. Son apport a été majeur pour le redressement des comptes et des équilibres financiers du Crédit Agricole, comme en attestent les bons résultats qui viennent d’être publiés ». C’est en effet Jean-Paul Chifflet qui avait appelé Bernard Delpit à ses côtés en août 2011 après le départ de Bertrand Badré pour Société générale.

Suite à l’annonce du départ de Bernard Delpit, le titre Casa a perdu plus de 1% mardi matin à la Bourse.

Source: lesechos.fr

BPCE réduit le coût du risque de 13%

Le groupe BPCE a réussi à réduire de 13% le coût du risque en 2014, s’établissant ainsi à 1,8 milliards d’euros.

BPCE réduit le coût du risque de 13%En réduisant ainsi le coût du risque, BPCE a pu augmenter son bénéfice net de 4,4% et son PNB ( produit net bancaire) de 2,3% en 2014. Le groupe a ainsi enregistré un bénéfice net de 2,9 milliards d’euros l’année dernière. Le produit net bancaire de BPCE a ainsi atteint 23,6 milliards d’euros en 2014. Les frais de gestion ont quant à eux augmenté de 1,2%, pour s’établir à 16,3 milliards d’euros. BPCE avait déjà réduit le coût du risque de 7,2% en 2013.

Le groupe BCPE a également annoncé le renouvellement de son partenariat avec CNP Assurances. Ce partenariat portera sur l’assurance des emprunteurs collective, la prévoyance collective, et la prévoyance individuelle.

BPCE a pour objectif d’atteindre un résultat net de 4 milliards d’euros d’ici à 2014. En continuant à réduire ainsi le coût du risque, le groupe met toutes les chances de son coté pour y parvenir. BPCE a également fortement amélioré sa solvabilité pour répondre aux nouvelles normes de Bâle III, portant son ratio de fonds propres durs à 12% fin 2014.

source: latribune.fr

Des hackers volent 1 milliard de dollars à une centaine de banques

Un groupe de hackers a réussi à dérober 1 milliard de dollars à près d’une centaine d’établissements bancaires.

Des hackers volent 1 milliard de dollars à une centaine de banquesDepuis 2013, un groupe de hackers nommé « Carbanak » s’attaque aux banques et a déjà réussi à leur voler 1 milliard de dollars. Interpol et Europol enquêtent actuellement sur ce groupe de cybercriminels d’après les informations fournies par Kaspersky, l’agence de sécurité russe.

Ce groupe de hackers s’est déjà attaquer à des établissements bancaires situés en France, en Russie, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Chine, en Ukraine, au Canada, à Hong-Kong, Taïwan, etc… Au total, une trentaine de pays ont été touchés par ces cyberattaques. Les hackers seraient essentiellement basés en Russie, en Ukraine et en Chine d’après Kaspersky. Leur méthode consiste à infecter les réseaux internes des banques afin de leur voler directement l’argent. Ils utilisent une technique d’hameçonnage pour infecter en premier lieu l’ordinateur d’un employé de banque: l’employé reçoit un email qui semble provenir d’une personne ou d’une entreprise qu’il connaît et qui l’invite à cliquer sur un lien qui lance ensuite le téléchargement d’un logiciel malveillant.

Une fois que les hackers réussissent à s’introduire dans l’ordinateur de l’employé, ils peuvent infecter tout le réseau interne de la banque, dont les ordinateurs des administrateurs chargés de la vidéo surveillance.Cette manoeuvre permet aux hackers d’enregistrer toutes les opérations de transfert de la banque et d’en imiter les codes. D’après Kaspersky, ils transfèrent ensuite l’argent sur des comptes en Chine et en Amérique via des systèmes de paiement en ligne. Ils peuvent également falsifier les soldes des comptes des clients de la banque et retirent ensuite l’excédent sur leur compte sans que le client ne s’en aperçoive. Les hackers utilisent enfin une méthode qui leur permet de déclencher à distance une sortie de billets sur un distributeur à un horaire précis.

source: lesechos.fr

Impact du QE sur les banques

Quel sera l’impact du QE de la BCE sur les banques ?

Impact du QE sur les banquesL’agence de notation Standard and Poor’s estime que le QE lancé récemment par la BCE ( voir Le QE de la BCE en détail) n’aura qu’un très faible impact sur les banques. D’après Standard and Poor’s, la demande de crédit va rester faible et l’impact du QE sera « modérément positif » pour les banques, malgré l’injection de 1 140 milliards d’euros de liquidités dans la zone euro d’ici à septembre 2016.

D’après une étude menée par Standard and Poor’s, l’impact du QE de la BCE sur les banques de la zone euro sera très faible à court terme. L’agence de notation estime que le QE de la BCE ne pourra avoir des effets bénéfique à long terme qu’en cas de reprise économique dans la zone euro. Les 1 140 milliards d’euros qui seront injectés dans la zone euro d’ici à 2016 devraient permettre de relancer la confiance des investisseurs et du secteur privé, et devraient également permettre d’améliorer la compétitivité à l’export des entreprises de la zone en faisant chuter le taux de change de l’euro. Tout cela devrait se traduire par un gain de 0,3% de PIB pour la zone euro.

Le QE de la BCE devrait néanmoins permettre aux banques de la zone euro de se plier plus facilement aux normes de Bâle III. Le QE de la BCE portant essentiellement sur la dette souveraine, les banques pourraient cependant décider de conserver les titres souverains dans leur bilan. En France, où les coûts de financement des banques sont déjà relativement bas, l’impact du QE sera très modéré, alors qu’il sera plus notable dans les pays du sud ou les coûts de financement des banques sont plus importants.

Standard and Poor’s estime également que le QE ne permettra pas de relancer la demande de crédit dans la zone euro: « Nous pensons que la reprise fragile dans la plupart des pays de la zone euro (à l’exception possible de l’Espagne) fournira des opportunités d’investissement limitées aux groupes et aux PME. La demande de crédit ne devrait pas connaître de hausse significative dans le secteur privé tant que la reprise économique en zone euro ne se sera pas consolidée ». Selon l’étude de l’agence de notation, l’excès de liquidités pourrait se déverser vers des actifs immobiliers ou sur les marchés actions, ce qui favoriserait alors la montée des prix sur ces marchés.

source: lesechos.fr

Baisse des taux de crédit immobilier à 2,29%

Les taux de crédit immobilier ont baissé à 2,29% en moyenne en janvier 2015, un record.

Baisse des taux de crédit immobilier à 2,29%D’après Crédit Logement/CSA, les taux de crédit immobilier ont enregistré une nouvelle baisse au mois de janvier, pour atteindre une moyenne de 2,29%.

Alors qu’ils s’élevaient encore à 2,38% en moyenne en décembre, les taux de crédit immobilier se sont établis à 2,29% en moyenne en janvier ( hors coût des assurances et des garanties). Les taux d’emprunt ont ainsi perdu 81 points de base ( 0,81 %) en seulement 1 an.

Dans l’ancien, la baisse des taux de crédit immobilier survenue depuis  fin 2011 (171 points de base) équivaut à un recul des prix de 15,8 % selon Crédit Logement/CSA. Et comme les banques se refinancent à très bon compte, elles peuvent continuer à améliorer leurs marges tout en proposant des taux de crédit immobilier très bas.

Actuellement, la part de nouveaux prêts immobiliers accordés sur plus de 20 ans est de 53,5 %, contre 43,7 % au 1er trimestre 2014.

source: lesechos.fr