Comparatif des frais de banque

Le compte de paiement Ipagoo s’adresse aux entreprises et aux ménages voyageant beaucoup. Voici un comparatif des frais des banque et des frais Ipagoo.

Comparatif des frais de banqueLe groupe de services financiers britannique Orwell vient en effet de lancer Ipagoo, un compte de paiement qui s’adresse aux ménages européens qui voyagent beaucoup ainsi qu’aux entreprises exportatrices. Les tarifs des commissions prélevées par Ipagoo s’avèrent être très intéressants pour ces 2 catégories de clients visées.

Pour un client sans besoin spécifique à l’international, le montant des frais de banques est compris entre 94,50 euros par an et 344,75 euros par an. Avec Ipagoo, le coût des commissions est de 168,10 euros par an.

Pour un client ayant déménagé à l’étranger, le coût des commissions des banques va de 137,50 euros par an à 603,25 euros par an. Avec Ipagoo, les commissions s’élèvent à 288,84 euros par an.

Pour un client expatrié présent dans 2 pays, dont un hors zone euro, les frais de banque vont de 1659,76 euros par an à 2430,89 euros par an. Avec Ipagoo, le montant des commissions s’élève à 1569,20 euros.

Pour un client actif dans 3 pays, les frais de banque sont compris entre 1965,08 euros par an et 2953,30 euros par an. Avec Ipagoo, le coût des commissions s’élève à 1750,19 euros par an.

Fermeture de Business Direct en 2016

Business Direct, le service de banque en ligne de HSBC pour les petites entreprises, fermera en 2016.

Fermeture de Business Direct en 2016Face au coût élevé des nouvelles obligations juridiques des banques en matière de lutte contre le blanchiment, HSBC a décider de fermer sa structure Business Direct, qui comptait 7000 clients. Les exigences réglementaires des banques imposent en effet qu’elles aient une bonne connaissance de leurs clients, afin de pouvoir établir l’origine des fonds. Ce coût supplémentaire a finalement convaincu HSBC de fermer sa banque en ligne française Business Direct dès 2016.

HSBC proposera à certains clients de Business Direct de rester client chez eux: « Nous allons proposer à toute une partie de nos clients un transfert vers notre réseau physique. Mais certains clients devront fermer leurs comptes : les clients inactifs, car nous ne sommes alors pas en mesure de mettre à jour notre connaissance de ces clients, et les clients qui n’atteignent pas le seuil de rentabilité. Nous devons en effet couvrir nos frais de gestion et les règles de connaissance des clients ont un coût : la collecte des pièces, l’archivage et la nécessité de rencontrer en face à face tous nos clients », explique Alexandre Zibaut, directeur du marché entreprises PME.

Rappelons que HSBC avait accepté de régler une amende de 1,9 milliard de dollars aux autorités américaines afin d’échapper à des poursuites pour complicité de blanchiment ( voir aussi Amende de 7 milliards de dollars pour Citigroup).

source: lesechos.fr

Conséquences du quantitative easing de la BCE

La BCE vient d’annoncer le lancement d’un programme de quantitative easing ( QE). Quelles seront les conséquences de cette mesure ?

Conséquences du quantitative easing de la BCEMario Draghi vient en effet d’annoncer la mise en place d’un programme d’assouplissement quantitatif ( quantitative easing). Alors que les marchés tablaient sur un QE d’au moins 1 000 milliards d’euros, Mario Draghi a annoncé un chiffre de 60 milliard d’euros mensuels jusqu’à septembre 2016, soient 10 milliards d’euros de rachats de crédits titrisés ( ABS) et d’obligations sécurisées déjà annoncées, et 50 milliards d’euros de rachats supplémentaires de dettes souveraines.

Pour pouvoir bénéficier du vote de la Bundesbank en faveur du quantitative easing, Mario Draghi a été obligé de réduire la mutualisation de la dette rachetée. Seulement 20 % des dettes rachetées seront mutualisées. Or, sur ces 20 %, 60 % de la dette mutualisée concernera la dette d’institutions européennes, donc de la dette déjà mutualisée. Au total, seulement 8 % de la dette souveraine rachetée sera mutualisée au sein de la BCE, soit la partie des pertes éventuelles que la BCE peut assumer avec son fonds de réserve ( 7,5 milliards d’euros en 2013).

Avec ce QE, les banques centrales des Etats membres les plus fragiles vont prendre des risques importants en rachetant leurs dettes souveraines. De plus, ce QE a fait gonfler les prix et pourrait bien entraîner remontée des taux lorsqu’il sera terminé. En cas de correction, et avec la bulle qui existe sur la dette portugaise, italienne, espagnole et même française, les banques centrales auront racheté au plus haut et devront donc assumer des pertes. Au final, si les pertes s’avèrent trop importantes, ce sont les contribuables de ces pays qui paieront la facture.

Voir la vidéo d’Olivier Delamarche sur les conséquences du QE de la BCE

Voir également la vidéo de Jacques Sapir et Laurent Berrebi sur les effets du quantitative easing de la BCE

Source: latribune.fr

Amende de 7 milliards de dollars pour Citigroup

Citigroup a accepté de régler une amende de 7 milliards de dollars aux autorités américaines pour avoir vendu des prêts immobiliers toxiques avant la crise des subprimes.

Amende de 7 milliards de dollars pour CitigroupLa banque américaine a finalement accepté de régler une amende de 7 milliards de dollars après 5 mois de négociations avec les autorités américaines. Washington reprochait à Citigroup d’avoir avoir commercialisé des placements adossés à des crédits immobiliers toxiques entre 2003 et 2008. Ces placements toxiques ont entrainé des milliards de dollars de pertes pour les investisseurs.

D’après la justice américaine, la banque Citigroup, ainsi que ses employés, avaient connaissance des défauts de paiement graves et généralisés des prêts toxiques qu’elle titrisait, et les ont sciemment cachés. Citigroup est la 2ème grande banque à avoir accepté de régler une importante amende aux autorités américaines pour échapper aux poursuites. JPMorgan Chase avait ainsi payé une amende de 13 milliards de dollars l’année dernière.

JPMorgan avait vendu pour 33 milliards de dollars de produits toxiques, contre 3,5 milliards pour Citigroup, et 57 milliards pour Bank of America (BofA). Bank of America devra également régler une forte amende aux autorités américaines, mais les négociations concernant son montant sont toujours en cours.

Depuis 2012, les autorités américaines ont récupéré plus de 80 milliards de dollars en pénalités financières diverses auprès d’une dizaine de banques. BNP Paribas avait notamment dû s’acquitter d’une amende de 8,9 milliards de dollars ( voir Baudouin Prot va-t-il quitter BNP Paribas ?).

source: latribune.fr

Lorenzo Bini Smaghi à la présidence de Société Générale

Lorenzo Bini Smaghi devrait prochainement occuper le poste de président de Société Générale.

Lorenzo Bini Smaghi à la présidence de Société GénéralePour se conformer eux normes européennes, Société Générale a annoncé que les fonctions de président et de directeur général seraient désormais dissociées. Frédéric Oudéa, actuel PDG de Société Générale, occupera donc le poste de directeur général, alors que la présidence devrait quant à elle être confiée à Lorenzo Bini SmaghiLorenzo Bini Smaghi, ancien membre du directoire de la BCE de juin 2005 à décembre 2011, occupait quant à lui un poste d’administrateur indépendant.

Société Générale a publié un communiqué expliquant l’évolution de son organigramme pour 2015: « Cette évolution de la gouvernance, préparée en 2014, répond aux exigences applicables aux banques européennes ».

L’assemblée générale des actionnaires de Société Générale se prononcera le 19 mai pour valider la nomination de Lorenzo Bini Smaghi à la présidence du groupe SocGen, et celle de Frédéric Oudéa à la direction générale. Lors de cette assemblée, Gérard Mestrallet et Barbara Dalibard seront proposés comme administrateurs pour remplacer Anthony Wyand, vice-président du conseil d’administration, et Jean-Martin Folz, tous deux sur le départ.

source: latribune.fr

UBS et Crédit Suisse poursuivis en justice par 50 Français

Près de 50 Français rattrapés par le fisc ont décidé de poursuivre UBS et Crédit Suisse en justice pour défaut de conseils.

UBS et Crédit Suisse poursuivis en justice par 50 FrançaisCes Français possédaient des comptes en Suisse dans les banques UBS et Crédit Suisse. Rattrapés par la fisc français, ils se sont retrouvés avec des comptes clôturés ou gelés sans préavis. Ils ont donc décidé d’attaquer les 2 établissements suisses en justice, estimant qu’ils ont « profité de leur argent » et changé la règlementation sans les prévenir.

Ce groupe de 50 Français estime que les banques suisses ne les ont jamais conseillés pour les aider à régulariser leur situation, et se donc « retrouvés directement devant le fisc ». Selon leur avocat,  » les banques ont assuré à leurs clients étrangers que le secret bancaire ne disparaîtrait jamais et qu’ils étaient à l’abri ». Ces 50 français réclament désormais plusieurs millions d’euros de dédommagements à UBS et Crédit Suisse.

source: latribune.fr

Le Crédit Mutuel visé par une enquête pour fraude fiscale

Le fisc soupçonne le Crédit mutuel-CIC de fraude fiscale. Une enquête vient d’être ouverte.

Le Crédit Mutuel visé par une enquête pour fraude fiscaleSelon Bercy, le Crédit mutuel-CIC aurait « organisé un système d’évasion fiscale via sa filiale genevoise, la Banque Pasche« . Le parquet national financier a saisi la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF). L’enquête ouverte après saisie par un avocat vise la banque Pasche.

« Le Crédit mutuel a-t-il mis en place un système de démarchage de client français comme la banque UBS ? », s’interroge Mediapart, qui a révélé cette information. Les investigations de la DNEF devraient permettre d’identifier les éventuels montages ayant permis à des ressortissants français d’échapper au fisc.

source: latribune.fr

Plafonnement des commissions sur les cartes bancaires

Bruxelles vient de décider de plafonner les commissions sur les paiements par carte bancaire.

Plafonnement des commissions sur les cartes bancairesBruxelles a en effet décidé de plafonner les commissions multilatérales d’interchange ( CIM) payées par la banque du commerçant à celle de l’acheteur lors d’un paiement par carte de crédit. Ce plafonnement des commissions sur les paiements par carte bancaire sera effectif dans toute l’ UE mais ne concerne pas les cartes de type American Express ou Diners.

Le commerçant qui paye ces commissions à sa banque les répercute ensuite sur ses prix et ce sont donc les consommateurs qui paient l’addition au final.

Si cette proposition de Bruxelles est validée par le Parlement et par les pays membres de l’UE, la commission sera alors plafonnée à 0,3% de la valeur de la transaction pour les paiements par carte de crédit, et au terme d’une période de transition de 5 ans, à 0,2% ou 5 centimes d’euro pour les cartes de débit.

source: latribune.fr

101 000 clients Hello Bank en France

Hello Bank, la banque en ligne de BNP Paribas, continue son expansion et rencontre un succès grandissant, avec déjà 101 000 clients en France.

101 000 clients Hello Bank en FranceBNP Paribas se frotte les mains. Hello Bank, sa filiale en ligne, rencontre actuellement un grand succès en Allemagne en récupérant la clientèle de Cortal Consors. Ce développement rapide devrait permettre à BNP Paribas d’atteindre son objectif de 1,7 million de clients Hello Bank en 2017. La banque française vient en effet d’annoncer que sa filiale Hello Bank comptait déjà 800 000 clients, contre 177 000 fin 2013.

La banque en ligne Hello Bank avait été lancée en mai 2013 et est aujourd’hui implantée en France, en Allemagne, en Belgique et en Italie. En seulement 1 an, Hello Bank a réussi à multiplier par 4 sa clientèle.

Hello Bank compte 101 000 clients en France, et 283 000 en Allemagne. Cet essor d’Hello Bank en Allemagne est surtout dû à l’intégration de Cortal Consors  (désormais Consorsbank)qui a permis à la banque en ligne française de récupérer 113 000 clients outre-Rhin. Au total, la transformation de la clientèle de Cortal Consors devrait permettre à Hello Bank de compter 1,34 million de clients.

source: latribune.fr

Amende d’ 1 milliard de dollars pour Commerzbank

Commerzbank, la 2ème banque allemande, va écoper d’une amende d’1 milliard de dollars, soit 800 millions d’ euros, pour ne pas avoir respecté les embargos américains.

Amende d' 1 milliard de dollars pour Commerzbank Commerzbank vient en effet de finaliser l’accord avec les autorités américaines suite à la violation des embargos américains. La banque allemande a finalement accepté de payer une amende d’ 1 milliard de dollars aux autorités américaines, qui l’accusent d’avoir violé les embargos imposés à à l’Iran, au Soudan et à la Birmanie, et d’avoir enfreint les règles anti-blanchiment. L’accord entre Commerzbank  et les autorités américaines devrait être rendu finalisé et public courant janvier 2015.

Commerzbank a donc reconnu avoir enfreint les règles anti-blanchiment et avoir violé les embargos US. La banque allemande s’est également engagée devant les autorités américaines à ne pas récidiver. Cet accord conclut avec les autorités US permet ainsi à Commerzbank d’éviter d’être poursuivi au pénal.

L’amende pour violations des embargos s’élève à 600 millions de dollars, soit 480 millions d’euros. L’autre partie de l’amende concerne les infractions aux règles anti-blanchiment américaines. Les autorités américaines avaient été moins clémentes avec la banque française BNP Paribas, qui avait quant à elle dû régler une amende de 8,9 milliards de dollars pour avoir violé les embargos américains imposés au Soudan, à l’Iran et à Cuba.

source: latribune.fr