Impact de T2S sur la Bourse de Paris

Que va changer la migration vers T2S ( Target 2 Securities) pour la Bourse de Paris ? Quel va être l’impact de T2S sur la Bourse de Paris ?

Impact de T2S sur la Bourse de ParisSelon Brigitte Daurelle, directeur général d’Euroclear France, Euroclear Belgium et Euroclear Nederlands, « T2S va créer une réelle interopérabilité entre dépositaires centraux européens. De ce fait, Target 2 Securities rendra les valeurs françaises accessibles plus facilement et à moindre coût pour les investisseurs internationaux. De façon générale, T2S rendra la Bourse de Paris et les marchés ESES plus visibles. N’oublions pas que ces derniers occuperont la première place quant à la taille des avoirs conservés dans Target 2 Securities« .

« La Bourse de Paris a acquis une expertise reconnue dans les métiers du règlement livraison et de la conservation; T2S donnera une dimension européenne à ces atouts », précise la directrice d’Euroclear France. « Ainsi, nos services aux émetteurs deviendront plus facilement accessibles aux émetteurs internationaux, nos services de Triparty Collateral Management lancés avec le support de la Banque de France et de LCH Clearnet pourront attirer une masse critique européenne, etc… Enfin, la combinaison de Target 2 Securities et de l’expertise d’Euroclear France permettra aux clients qui le souhaitent de détenir l’ensemble de leurs valeurs T2S au sein d’un compte unique localisé à Paris. Forte de ses atouts et de son expertise, la Bourse de Paris envisage Target 2 Securities ( T2S) avec sérénité et se prépare à tirer parti des opportunités créées par le nouvelle environnement ».

Voir aussi notre formation professionnelle sur le T2S: Circuits Titres, vers le Target II Securities

Source: Revue-Banque

Nouvelles introductions en Bourse à Paris

Après les annonces des introductions en Bourse de Deezer et Amundi, c’est aujourd’hui au tour d’Oberthur Technologies et Showroomprive.com de lancer leur processus d’IPO.

Nouvelles introductions en Bourse à ParisAlors que Deezer, site de streaming de musique, et Amundi, leader européen de la gestion d’actifs, ont récemment lancé leur processus d’IPO, Showroomprive.com, site de vente en ligne, et Oberthur Technologies, fabricant de carte à puces, viennent tous deux de déposer leur demande d’introduction en Bourse auprès de l’ AMF ( Autorité des marchés financiers). Le montant total des levées de fonds pour les dernier trimestre 2015 pourrait ainsi atteindre entre 2,2 et 2,6 milliards d’euros, après un 3ème trimestre décevant. Avec les introductions en Bourse d’Amundi, Deezer, Showroomprive.com et Oberthur Technologies, l’année 2015 devrait égaler 2014 en volume.

Pour déterminer leur prix d’introduction en Bourse, les sociétés se comparent notamment à la valorisation de leurs pairs déjà cotés. Dans un environnement volatil, l’exercice est forcément plus complexe. Les entreprises ayant effectué leur entrée à la Bourse de Paris début 2015 pourraient pourtant refroidir les investisseurs. Jusqu’à mis septembre, les actions d’Elis, de Spie et d’Europcar s’échangeaient encore au-dessus de leur prix d’introduction. Aujourd’hui, seul Elis est toujours au dessus de son niveau initial, alors que les cours de Spie et d’Europcar sont repassés dans le rouge.

Les investisseurs décident aujourd’hui d’investir dans une entreprise parce que ses résultats sont bons et que ses projets de croissance sont solides, et plus seulement en fonction du secteur d’activité. Cette prudence des investisseurs a pour conséquence des introductions en Bourse à des prix en bas de fourchette, ce qui peut freiner les entrées en Bourse de certaines entreprises.

 

 

Vers un développement des obligations vertes ?

Le marché des obligations vertes va-t-il continuer à se développer ?

Vers un développement des obligations vertes ?D’après Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace, le marché des obligations vertes va continuer son développement, notamment en Chine où le marché obligataire est en pleine expansion. La Place de Paris a pris une position leader sur le marché des obligations vertes, avec plus de 10 milliards d’encours début 2015, et le lancement de plusieurs émissions, comme celle d’Engie, ou des collectivités locales, comme la région Ile-de-France. Mirova, la filiale investissement responsable de Natixis AM, vient quant à elle de créer un fonds d’obligations vertes dédié.

La rentabilité des investissements et la prise en considération des facteurs de risque, et non de simples motifs généreux et altruistes, portent aujourd’hui cette dynamique forte et pérenne vers un développement des obligations vertes et d’une finance durable.

La finance française est bien positionnée sur la question de la transition énergétique et accélère désormais sa démarche, tout comme la finance britannique ou même la finance chinoise. Une véritable dynamique se met aujourd’hui en place. Les grandes entreprises et les investisseurs prennent désormais conscience de l’importance de la question de la transition énergétique, et de la nécessite de réorientation vers une finance durable, alors que la COP 21 débutera à Paris le 30 novembre prochain.

 

Conséquences du maintien des taux bas de la Fed

Alors que la Fed vient d’annoncer qu’elle n’allait finalement pas augmenter ses taux d’intérêt à court terme, à quelles conséquences peut-on s’attendre sur les marchés financiers ?

Conséquences du maintien des taux bas de la FedSi tout le monde s’accordait à dire que la Fed allait relever ses taux en septembre ou en décembre ( voir Impact de la hausse des taux de la Fed), Janet Yellen vient finalement d’annoncer que les taux d’intérêt à court terme américains resteront à leur niveau actuel, soit proche de zéro, notamment à cause du ralentissement de l’économie chinoise ( voir Vers une récession en Chine ?).

Le CAC 40 a ouvert en léger repli, démarrant la semaine sur une note incertaine après l’annonce de Janet Yellen. La décision de la Fed de maintenir ses taux bas a déboussolé les marchés financiers. Le Fed a-t-elle commis une erreur ?

La Fed a utilisé le prétexte du ralentissement chinois pour justifier son annonce. Mais en réalité, la Fed ne peut pas augmenter les taux car il n’y a pas de croissance aux Etats-Unis, où les chiffres sont bidouillés selon Olivier Delamarche. La croissance américaine est très faible, les Etats-Unis sont toujours en déflation et tous les moteurs de l’économie se sont éteints les uns après les autres.

Si les taux de croissance annoncés aux Etats-Unis n’étaient pas faussés, si on avait les taux qui sont annoncés ( 2,5% sur l’année), la Fed n’aurait pas hésité a relever ses taux depuis plusieurs trimestres. Si elle ne les relève pas, c est qu’elle ne peut pas car il n’y a pas de croissance. La Fed vient d’ailleurs d’annoncer qu’elle abaisse ses prévisions moyen terme de croissance et d’inflation. Olivier Delamarche estime à 94 millions le nombre d’américains qui devraient travailler et qui ne travaillent pas. Selon lui, la décision de la Fed est un erreur: il n’y a rien de pire qu’une politique à taux zéro puisque cela fait choisir des mauvais actifs.

 

Quelle stratégie face à la volatilité des marchés financiers ?

Quelle stratégie d’investissement faut-il adopter face à la volatilité des marchés financiers ?

Quelle stratégie face à la volatilité des marchés financiers ?

Avec le ralentissement de l’activité chinoise ( voir La BCE modifie les règles du QE), quelles sont les tendances sur les marchés financiers ? Sur quels placements investir ? Quelles sont les bonnes idées placements du moment sur les marchés ?

Eric Bertrand, directeur de la gestion taux et crédit chez CPR Asset Management, et Pierrick Bauchet, associé gérant et directeur général délégué d’Inocap, étaient les invités de BFM Business pour faire le point sur les tendances sur les marchés financiers en ce début de mois de septembre, et ont également livré quelques bonnes idées de placements.

Voir la vidéo Quelle stratégie face à la volatilité des marchés financiers ?

Performances des ETF européens en août

Le marché des ETF se porte bien, et les ETF européens continuent leur tendance positive. Voici les dernières tendances sur le marché des ETF en août.

Performances des ETF européens en août

Beaucoup de volumes ont été enregistrés sur le marché des ETF au mois d’août. Lundi 24 aout, 2ème plus grosse journée de trading sur le new york stock exxchange de tous les temps, 40% des volumes étaient sur des ETF, alors qu’ils représentent généralement 3,5% des encours actions.

ETF: cumul des flux nets dans le monde

236,1 milliards de dollars en 2013
262,6 milliards de dollars en 2012
329,6 milliards de dollars en 2014
202,2 milliards de dollars en 2015

ETF: cumul des flux nets en Europe

19,5 milliards de dollars en 2013
32,7 milliards de dollars en 2012
61,8 milliards de dollars en 2014
58,4 milliards de dollars en 2015

ETF: ralentissement de la collecte en août. Voici la collecte globale au niveau mondial:

49,1 milliards de dollars en février
35,6 milliards de dollars en mars
8,5 milliards de dollars en avril
18,1 milliards de dollars en mai
21,7 milliards de dollars en juin
39,9 milliards de dollars en juillet
17,2 milliards de dollars en aout, le meilleur mois d’août en 5 ans.

Sur les ETF actions européennes: 8 milliards de dollars au mois d’août, dont 3,5 milliards sur la dernière semaine. Il s’agit d’un repositionnement tactique: le marché a décroché, on revient sur les ETF.

ETF: comparatif des flux mondiaux ( sur les actions)

Aux Etats-Unis 15 en juillet 2015, 2 en août 2015
Europe: 7,7 milliards de dollars en juillet, 7,8 milliards de dollars en août.
Japon: 7,1 milliards de dollars en juillet, 5 milliards de dollars en août.
Autres pays développés: 4,4 milliards de dollars en juillet, -1 milliards de dollars en août.
émergents: -3,2 milliards de dollars en juillet , -7,4 milliards de dollars en août.

Début de panique sur les marchés financiers ?

Alors que la Bourse de Paris a ouvert dans le rouge dans le sillage des marchés chinois, assiste-t-on à un début de panique sur les marchés financiers ?

Début de panique sur les marchés financiers ?

Les effets de la dévaluation du yuan se font fortement ressentir sur les marchés financiers  ( voir Dévaluation du yuan: quels risques pour les marchés financiers ?). Les bourses européennes subissent leur plus fort repli mensuel depuis 4 ans, la Bourse de Tokyo s’est enfoncée de 4,61% à la clôture ( 5ème journée de recul d’affilée), le CAC 40 est à 10 à 12% en dessous de son plus haut, et la Bourse de Shanghai accuse son plus fort repli depuis 2007, affolée par la morosité de l’économie chinoise.

Même si avec les faibles volumes, les mouvements sont exacerbés ( à la baisse en l’occurrence), l’inquiétude provient surtout du premier contributeur à la croissance mondiale depuis une quinzaine d’années, la Chine. Ce n’est pourtant pas nouveau, car la Chine ralentit depuis près de 2 ans ( les prix des matières premières dégringolent depuis fin 2011). Il s’agit surtout d’une prise de conscience des investisseurs. Depuis plusieurs années, le marché ne monte pas sur des fondamentaux mais parce que les gérants se disent qu’ils sont assurées par les banques centrales. On a continué à s’endetter, à fabriquer des billets, à faire du déficit…. cela finit par se payer.

Les économies américaines, japonaises et chinoises s’essoufflent depuis un moment. Sommes nous face à une bulle de revalorisation historique ?

Oui selon Pierre Sabatier, car cela fait 5 à 6 ans que la plupart des banques centrales impriment des billets et les déversent. On a généré une bulle. Une bulle qu’est ce qu’est ? Une bulle, c’est la disparition de la valorisation du risque: les bons et les mauvais sont valorisés de la même manière. Or valoriser les mauvais, c’est faire prendre un risque aux épargnants.

Selon Olivier Delamarche, la Fed finira par sortir un QE 4 ( voir La Fed va-t-elle reporter la hausse des taux ?). Le seul acteur dans lequel on a eut confiance durant ces 5 à 6 dernières années sont les banques centrales ( Fed, BCE, Banque Centrale Chinoise, etc…). Cette confiance est en train de s’éroder. En qui les investisseurs vont-ils désormais avoir confiance ? Jusqu’ici, le seul scénario était celui de la confiance dans les banques centrales: on injecte des liquidités pour faire monter les marchés. Que se passera-t-il si ce ressort se casse ? Le risque est que la vraie valeur des choses se révèle: dans un indice large, on croit être protégé grâce à la diversification, et si certains bons resteront valorisés à leurs prix, alors d’autres verront leur valeur passer de 100 à 0, et les épargnants paieront les pots cassés.

Voir les vidéos sur le début de panique sur les marchés financiers

Dévaluation du yuan: quels risques pour les marchés financiers ?

Alors que la Bourse de Shanghai a encore perdu 6%, peut-on s’attendre à une nouvelle dévaluation du yuan ? Quels sont les risques pour les marchés financiers ?

Dévaluation du yuan: quels risques pour les marchés financiers ?

La Chine, principal danger des marchés financiers ? Selon Jacques Sapir, il faut s’attendre à une nouvelle dévaluation du yuan dans les prochaines jours. Il estime que le principal problème de l’économie chinoise réside dans l’absence de politique sociale. Les Chinois avaient en effet décidé de développer leur croissance en développant leur marché intérieur et de ne plus miser seulement sur l’exportation. Or, pour cela, il faut consolider les bas et moyens revenus: il y a des hausses de salaires en Chine, mais elles ne concernent que les gens déjà aisés et ne touchent pas les bas salaires. D’après Jacques Sapir, il faut sécuriser la progression des salaires ( et non pas leur niveau) pour les tranches les plus faibles, ce qui n’est pas fait actuellement. Il n’y a pas de réelle politique sociale appliquée par l’Etat chinois, qui devra donc se poser cette question.

Dévaluation du Yuan, quels risques pour les marchés financiers ?

Les marchés financiers européens ont beaucoup baissé la semaine dernière, contrairement aux marchés américains qui n’ont que très peu baissé. Les entreprises américaines font la majeure partie de leur chiffre d’affaires sur le sol américain alors qu’en Europe, la moitié du chiffre d’affaires des grosses entreprises est fait aux Etats-Unis et dans les pays émergents. Les marchés financiers européens sont donc beaucoup plus plus exposés à la baisse du yuan que les marchés américaines.

Dans ce contexte, faut-il limiter son exposition au marché chinois ? Voir la vidéo sur les risques de la dévaluation du yuan pour les marchés financiers.

Conséquences de la dévaluation du yuan sur les marchés financiers

Avec la dévaluation du yuan, quelles sont les conséquences sur les marchés financiers ?

Quel est l’impact de la crise grecque sur les marchés financiers ? Qui de la dévaluation du yuan ?

Voici les dernières tendances sur les marchés financiers en vidéo.

Faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ?

Le fonds HSBC Euro Actions est un fonds proposé par HSBC, qui a investit dans les sociétés de la zone euro dont la capitalisation est supérieure à 1 milliards d’euros.

Faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ?Faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ? Ce placement est-il intéressant ? Quel est sont potentiel sur le long terme ?

Ce qui pourrait freiner un investissement dans le fonds HSBC Euro Actions

– Plusieurs réorganisations dans l’équipe: arrivée de 4 gérants de la banque privée en 2012.

– Résultats moyens sur longues périodes sur plusieurs de leurs fonds.

– Sur le fonds Euro Actions, la qualité de la sélection de titres n’a pas toujours été au rendez-vous. Elle a d’ailleurs contribué négativement à la performance du fonds en 2014, notamment ds les secteurs de l’énergie et des matériaux de base. On note tout de même une amélioration depuis le début de l’année.

Pourquoi miser sur le fonds HSBC Euro Actions ?

– Gérant expérimenté: le fonds géré depuis 2008 par Denis Grandjean, qui fait partie de l’équipe actions européennes d’HSBC qui compte au total 9 gérants e t 7 analyses pour les grandes capitalisations européennes. Cette équipe est dirigée par le très expérimenté Frédéric Leguay.

– Processus d’investissement stable depuis 2004: analyse du couple profitabilité et valorisation de chaque société en combinant critères quantitatifs et analyses fondamentales. Cette analyse fondamentale doit identifier les leviers de la rentabilité et son potentiel d’évolution. Cette stratégie aboutit à un portefeuille de 50 à 60 titres, avec une préférence pour les valeurs moins rentables que la moyenne ( comme Peugeot et ArcelorMittal).

En conclusion: faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ?

De 2008 à fin juillet 2015: le fonds surperforme ses concurrents au prix d’une volatilité bien supérieure à la moyenne. Sur une base ajustée du risque, les résultats sont proches de ceux de la catégorie pour cette même période. Investir dans le fonds HSBC Euro Actions n’est donc pas mauvais choix pour s’exposer aux actions de la zone euro, mais son potentiel de surperformance sur le long terme n’est cependant pas avéré.