Conséquences de la dématérialisation des bureaux de banque

La dématérialisation des bureaux de banque s’accélère encore un peu plus avec l’annonce de la suppression de 400 agences de la Société Générale d’ici à 2020. Une phénomène qui va continuer à s’amplifier dans les années à venir. Mais quelles seront les conséquences de la dématérialisation des bureaux de banque et quelles sont les raisons de ce phénomène ?

Conséquences de la dématérialisation des bureaux de banqueSelon l’Agefi, le banquier de demain ne travaillera plus en agence mais depuis chez lui, en autonomie totale. Il gérera ses rendez-vous clients en visioconférence et communiquera avec ses collègues sur le réseau social de sa banque. Une vision validée par l’annonce de la fermeture de 400 agences Société Générale d’ici à 2020, soit 20% de son réseau. Crédit agricole et BNP Paribas prévoient également de réduire le nombre de leurs agences.

Les banques justifient ces fermetures d’agences par la forte baisse de leur fréquentation. D’après la Fédération bancaire française (FBF), seulement 21 % des usagers déclarent se rendre à leur banque plusieurs fois par mois cette année, alors qu’il étaient plus de 60% en 2007. Les clients préfèrent désormais régler leurs opérations courantes ( consultation de comptes, commandes de chéquier, virements) en ligne ou par téléphone.

Les «fintechs» et les banques 100 % en ligne ont déjà intégré depuis longtemps ces changements. Ces nouveaux acteurs, qui misent sur des tarifs très attractifs et un service client minimal, menacent jusqu’à 60 % des revenus de la banque de détail. Et c’est désormais aux opérateurs télécom de se lancer sur ce créneau, comme récemment Orange avec Orange Money ( voir Lancement d’ Orange Cash avant la banque en ligne). Mais pour le moment, les grands groupes bancaires gardent la main sur la banque en ligne, les principaux acteurs de la banque en ligne leur appertenant ( Boursorama filiale de Société Générale, Hello Bank ! filiale de BNP Paribas, Monabanq financé par le Crédit Mutuel, etc…).

Les banques en ligne se démarquent des banques traditionnelles par leur modèle ultra-minimaliste, à des années-lumière du modèle traditionnel qui impose au banquier de vendre des services à son client ( assurance-vie, location de voiture longue durée, crédit-bail, etc…). Les banques ont bien intégré cette évolution et ne misent désormais plus sur la multiplication des services pour attirer de nouveaux clients, mais sur le suivi personnalisé. Le banquier devient un conseiller en qui le client peut avoir confiance.

La baisse de la fréquentation des bureaux de banques s’explique également par la défiance envers l’établissement bancaire, notamment chez les petites entreprises ou auprès des populations modestes, qui ont le plus subi l’augmentation des frais bancaires et la logique plus globale de donner la priorité aux marchés financiers et au trading, plutôt qu’au financement de l’économie. La banque de détail a peu à peu perdu la confiance des consommateurs.

Le cours du bitcoin s’ envole

Le cours du bitcoin s’est envolé, pour atteindre 400 dollars hier. Cette nouvelle bulle financière place désormais le bitcoin sous la menace d’une chaîne de Ponzi.

Le cours du bitcoin s' envoleLa bulle du bitcoin

La valeur du bitcoin a quasiment doublé depuis le milieu du mois d’octobre. Le cours du bitcoin est en effet passé de 230/240 dollars mi-octobre à 490 dollars, son record annuel. Le cours du bitcoin s’établissait hier à 400 dollars, dans des mouvements de forte amplitude, avec près de 80 dollars entre son plus haut et plus bas en cours de journée. Une chaîne de Ponzi serait à l’origine de l’envolée artificielle du cours du bitcoin.

Le réseau social financier MMM assure 30% de rendement par mois à ceux qui voudraient le rejoindre. Ils doivent pour cela apporter des bitcoins, qui seront ensuite injectés dans le système. Cette entreprise est une multinationale des chaines de Ponzi opérant dans de nombreux pays en Asie. Son instigateur Sergey Mavrodi a déjà été condamné en 1997 pour avoir opéré la plus grande chaîne de Ponzi de l’histoire en Russie. 10 ans plus tard, il est encore condamné pour fraude et de nouvelles escroqueries.

La bulle du bitcoin est également due à d’autres facteurs. Les particuliers chinois peuvent investir sur le bitcoin car c’est un moyen de contourner le contrôle des changes et de placer une partie de leur argent hors des frontières du pays. Le bitcoin est également devenu un actif alternatif à l’or qui ne joue pas son rôle de valeur refuge. Le bitcoin a une volatilité importante à court terme et une espérance de rendement à long terme élevée compte tenu de sa dimension spéculative.

L’ AMF attaque le trading haute fréquence

L’ AMF a décidé de s’attaquer au trading haute fréquence en requérant de fortes amendes contre Virtu et Euronext.

L' AMF attaque le trading haute fréquenceVirtu, une des principales sociétés de trading haute fréquence, pourrait bien se voire infliger de lourdes amendes par l’AMF. L’Autorité des marchés financiers soupçonne Virtu de manipulation des valeurs du CAC 40. Le trading haute fréquence est un trading ultra rapide basé sur des algorithmes. L’ AMF, qui soupçonne donc Virtu d’avoir manipulé les valeurs du CAC 40 entre juillet et septembre 2009, a requis une amende de 5 millions d’euros contre la firme de trading haute fréquence.

Euronext est également dans le viseur de l’AMF. Euronext aurait en effet manqué à ses obligations de neutralité et impartialité à l’égard des autres intervenants. L’Autorité des marchés financiers lui réclame ainsi 4 millions d’euros. Le fait que les bourses privilégient certains intervenants, et notamment les firmes de trading haute fréquence, qui assurent une grande part des volumes et de la liquidité, est un reproche récurrent adressé aux marchés et à leur manque de transparence.

Les banquiers les mieux payés de la City

Selon le site Emolument.com, 1500 banquiers de la City de Londres touchent une rémunération annuelle totale supérieure à 425 000 euros.

Les banquiers les mieux payés de la CityCes 1500 banquiers de la City touchant une rémunération supérieure à 425 000 euros par an ne représentent que 3 % des effectifs du secteur bancaire londonien. Le salaire moyen d’un banquier n’a rien à voir avec ces chiffres, comme le confirme Alice Leguay, cofondatrice d’Emolument.

Les mieux payés des managing directors sont ceux qui travaillent sur les produits structurés. Ils seraient environ 60 à la City sur ce métier très spécialisé. Le salaire de base moyen de ces professionnels s’élève à 368 000 euros par an. Mais 60% de leur rémunération provient de leur bonus, qui atteint 549 000 euros en moyenne, portant leur gain total annuel à 917 000 euros.

Les traders de la City ne sont pas loin derrière, avec une rémunération totale atteignant 850 000 euros par an. Le bonus représente encore ici 60 % du salaire. Parmi les métiers les mieux payés, on retrouve le conseil en fusions et acquisitions, les professionnels spécialisés dans la levée de fonds pour les hedge funds ( voir aussi Gros coup de mou pour les hedge funds ?), les vendeurs aux investisseurs institutionnels ou encore les gestionnaires des plus gros fonds.

Un banquier travaillant sur les produits structurés touche en moyenne plus du double d’un gestionnaire de fonds. L’écart est encore plus prononcé entre les jeunes et les seniors. Un trader débutant gagne en moyenne 11 fois moins qu’un managing director dans le même métier.

Voici les banquiers les mieux payés de la City

les banquiers les mieux payés de la City

Impact de la norme IFRS 9 sur les banques

La mise en application de la norme IFRS 9 représente un enjeu important pour les banques et les superviseurs. Quel est l’impact de la norme IFRS 9 sur les banques ?

Impact de la norme IFRS 9 sur les banquesLa première phase de la norme IFRS 9 change la donne en matière de classement et de valorisation d’actifs ( voir aussi Norme IFRS 9). La seconde phase de la norme IFRS 9 instaure de nouveaux modèles de dépréciations. A ce sujet, le comité de Bâle incite les établissements financiers à faire converger leur SI comptable et risques. En Europe, c’est l’EBA qui déclinera cette guidance.

Concernant sa mise en application pratique, la norme IFRS 9 impactera les banques tout d’abord en termes de SI, de modèles et d’organisation entre risques et finance, mais également en termes de reporting.

Avec l’appui de la France, l’EBA a entamé ses travaux de mise à jour de Finrep pour une application en 2018. L’EBA a pour objectif de proposer aux banques de nouveaux tableaux dès 2016 afin de pouvoir recueillir leurs observations et ainsi faciliter leur prise en compte dans les systèmes d’information.

Gros coup de mou pour les hedge funds ?

Selon le Hedge Fund Research (HFR), la valeur totale des hedge funds est à son plus bas niveau enregistré depuis 2008, au plus fort de la crise financière. Gros coup de mou pour les hedge funds ? 

Gros coup de mou pour les hedge funds ?Les hedge funds ont en effet perdu 95 milliards de dollars US au 3ème trimestre 2015. Fin septembre, la valeur totale des hedge funds atteignait 2 870 milliards de dollars US, toujours d’après le Hedge Fund Research. C’est la plus forte baisse enregistrée depuis le dernier trimestre 2008, au plus fort de la crise engendrée par la faillite de Lehman Brothers.

Exemple typique de cette baisse, Fortress a récemment annoncé la fermeture de Fortress Macro, l’un de ses hedge funds orienté vers les matières premières, les dettes et le marché des devises. La valeur de ce hedge fund était passé de 8 milliards de dollars US en 2007 à 1,6 milliard récemment…

Cette baisse de la valeur des hedge funds est notamment due à la forte volatilité de derniers mois, au ralentissement économique et Chine et aux taux américains. Toutefois, sur les 3 premiers trimestre de 2015, les hedge funds ont surpassé l’indice S&P 500 de 370 points de base et le Dow Jones, de 700 points de base, soit l’écart le plus important depuis 2008, et ce malgré une baisse notable au 3ème trimestre.

Les hedge funds ont en effet pu bénéficier de nouveaux apports de fonds, notamment de 3,6 milliards de dollars US chez les fonds gérant entre 1 et 5 milliards de dollars, et de 2,4 milliards de dollars dans les fonds gérant des actifs inférieurs à 1 milliard de dollars.

Voir aussi notre formation professionnelle sur les hedge funds: Gestion alternative et hedge funds

Baisse des fraudes sur les cartes de paiement

D’après le rapport annuel 2014 de l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement, le taux de fraude sur les opérations réalisées en France a baissé pour la première fois depuis 2003.

Baisse des fraudes sur les cartes de paiementLe taux de fraude sur les opérations réalisées en France, par des porteurs de cartes également émises en France, a été de 0,043 % en 2014 contre 0,046 % en 2013. La fraude sur les paiements sans contact a quant à elle été mesurée pour la première fois. Elle s’élève à 0,015 %, soit un niveau proche de la fraude affectant les paiements de proximité. La fraude sur les paiements sans contact est essentiellement due au vol ou à la perte de la carte de paiement.

L’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement consacre en 2015 sa veille technologique à l’utilisation des techniques biométriques lors des opérations avec des cartes de paiement. Il en ressort un manque de maturité de l’évaluation sécuritaire de ces dispositifs.

Concernant les cartes de paiement, la Fédération bancaire française ( FBF) a annoncé les premiers engagements des banques en faveur du « développement de moyens de paiement innovants, efficaces et à moindre coût pour les commerçants ».

Parmi ces engagements, on note le renforcement de l’information du commerçant sur les frais liés aux cartes de paiement ( mensualisation du Relevé annuel des frais d’encaissements de cartes et élargissement des informations déjà délivrées aux frais détaillés liés à l’acceptation des cartes). Autre engagement notable des banques, le promotion et l’usage de la carte pour les transactions inférieures à 15 euros. Pour le moment, cet engagement reste assez vague même si les banques ont annoncé qu’elles feraient le maximum sur les commissions des commerçants. A suivre.

source: Revue-Banque

L’ assurance-vie attire toujours les épargnants

Avec un 21ème mois consécutif de collecte nette, l’assurance-vie attire toujours autant les épargnants malgré les taux bas.

L' assurance-vie attire toujours les épargnantsMalgré une faible collecte nette de 1,2 milliards d’euros en septembre, due notamment aux impôts et aux dépenses de rentrée, l’assurance-vie a enregistré un 21ème mois consécutif de collecte nette. Le mois de septembre est en effet généralement peu porteur sur les produits d’épargne.

Au total, la collecte nette de l’assurance-vie atteint 18,4 milliards d’euros depuis janvier 2015. Les dépôts nets s’étaient élevés à 1,6 milliard d’euros en août et à 3,4 milliards d’euros en juillet. Dans un environnement de taux bas ( voir aussi Impact des taux longs bas sur les fonds en euros) engendré par la politique monétaire de la BCE, l’assurance-vie arrive à tirer son épingle du jeu alors que les autres produits d’épargne tels que le Livret A font toujours grise mine ( voir Nouvelle décollecte du Livret A en août).

Malgré leur baisse, les rendements des fonds en euros garantis ont encore servi une rémunération de 2,48 % en moyenne en 2014. Pour 2015, on prévoit une rémunération de 2,25% en moyenne pour les fonds en euros.

Voici l’évolution de la collecte nette de l’assurance-vie depuis janvier 2014

Collecte nette de 1,5 milliard d’euros pour l’assurance-vie en janvier 2014
Collecte nette de 2,5 milliards d’euros pour l’assurance-vie en février 2014
Collecte nette de  2,3 milliards d’euros pour l’assurance-vie en mars 2014
Collecte nette de 1,9 milliard d’euros pour l’assurance-vie en avril 2014
Collecte nette de 1,1 milliard d’euros pour l’assurance-vie en mai 2014
Collecte nette de 1,3 milliard d’euros pour l’assurance-vie en juin 2014
Collecte nette de 1 milliard d’euros pour l’assurance-vie en juillet 2014
Collecte nette de 1,5 milliard d’euros pour l’assurance-vie en août 2014
Collecte nette de 1,6 milliard d’euros pour l’assurance-vie en septembre 2014
Collecte nette de 2 milliards d’euros pour l’assurance-vie en octobre 2014
Collecte nette de 2 milliards d’euros pour l’assurance-vie en novembre 2014
Collecte nette de 0,8 milliard d’euros pour l’assurance-vie en décembre 2014
Collecte nette de 2,5 milliards d’euros pour l’assurance-vie en janvier 2015
Collecte nette de 2,3 milliards d’euros pour l’assurance-vie en février 2015
Collecte nette de 2,1 milliard d’euros pour l’assurance-vie en mars 2015
Collecte nette de 2,6 milliards d’euros pour l’assurance-vie en avril 2015
Collecte nette de 1,4 milliard d’euros pour l’assurance-vie en juin 2015
Collecte nette de 3,4 milliards d’euros pour l’assurance-vie en juillet 2015
Collecte nette de 1,6 milliard d’euros pour l’assurance-vie en août 2015
Collecte nette de 1,2 milliard d’euros pour l’assurance-vie en septembre 2015

La finance verte, qu’ est-ce que c’ est ?

Green bonds ( obligations vertes), fonds verts, taxe carbone, etc… La finance verte représente l’ensemble des services proposés par les marchés financiers pour investir dans des projets qui visent à réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement.

La finance verte, qu' est-ce que c' est ?La finance verte continue son développement. Après la taxe carbone, l’explosion des obligations vertes ( dont 1,25 milliard de dollars de green bonds émis par EDF la semaine dernière) et des investissements dans les énergies renouvelables (+55 % entre 2009 et 2014), le fonds vert pour le climat qui atteint déjà 10,2 milliards d’euros, etc… la finance verte est aujourd’hui au coeur des débats et sera au centre des négociations de la COP21 qui aura lieu dans quelques semaines à Paris.

Principal objectif de cet évènement: identifier les sources de financement permettant de débloquer une enveloppe de 100 milliards de dollars par an en faveur des pays en développement afin de les aider à faire face aux changements climatiques. 87 milliards seraient déjà sécurisés: 62 milliards de fonds publics et privés, ainsi que 15 milliards supplémentaires promis par les banques de développement.

Le rôle du privé dans la finance verte ne se limite pas à cette enveloppe des 100 milliards. Car c’est l’ensemble du système financier qui doit se réformer pour soutenir la transition mondiale vers une économie bas carbone. Les investisseurs institutionnels sont de plus en plus nombreux à rejoindre le mouvement de désinvestissement des énergies fossiles.

Des marchés du carbone ont été expérimentés dans 40 pays et 20 villes représentant 12% des émissions mondiales, en attendant le marché national chinois (26% des émissions) attendu en 2016. La Suède a été le premier pays à instaurer une taxe carbone au début des années 1990, entraînant depuis une baisse de 23% de ses émissions de CO2 et une croissance de 60%.

Selon l’ONG américaine Ceres, 1000 milliards de dollars par an seront nécessaires d’ici à 2030 pour verdir l’économie mondiale.

Mais le risque systémique plane. La décarbonisation de l’économie doit être gérée avec minutie afin d’éviter un choc trop brutal pour les industries polluantes et l’éclatement d’une bulle carbone.

Lancement d’ Orange Cash avant la banque en ligne

Orange vient de lancer Orange Cash, son service de paiement via mobile, pour préparer le lancement de son service de transfert d’argent puis de sa banque en ligne ( voir Ouverture de la banque Orange en 2016 ?).

Lancement d' Orange Cash avant la banque en ligneLe lancement d’Orange Cash, le service de paiement mobile d’Orange, représente la 1ère étape de l’opérateur téléphonique vers sa conquête du marché de la banque en ligne. En s’attaquant au marché de la banque en ligne, Orange espère générer 400 millions d’euros supplémentaires d’ici à 2020. Pour cela, Orange compte s’appuyer sur le paiement mobile, les transferts d’argent ainsi que la banque en ligne. Car avec Orange Cash, l’opérateur ne touchera que 0,79 centimes par rechargement de la réserve d’argent si le client fait cette opération avec une carte bancaire, et ne touchera rien s’il choisit de le faire par virement.

Orange va donc lancer Orange Money, un service de transfert d’argent à l’international, début 2016, avant de préparer le lancement de sa banque en ligne vers fin 2016. Et c’est sur sa future banque en ligne qu’Orange compte s’appuyer pour atteindre ses objectifs de revenus supplémentaires. La banque en ligne Orange aura pour but d’être une banque de complément. Elle ne remplacera pas la banque traditionnelle mais permettra à ses clients d’effectuer de petites opérations sécurisées de manière instantanée. Orange vise une clientèle jeune et connectée, comme l’expliquait récemment Stéphane Richard, PDG de l’opérateur: « L’ambition qu’on s’est fixée en France, ou, en tout cas, sur le marché européen, c’est de lancer une vraie banque mobile, 100 % digitale. Cela sera une banque de complément, celle que vous utilisez avec votre communauté d’amis et qui va permettre de faire des petites opérations totalement sécurisées instantanément. »

En Pologne, Orange s’est allié à mBank, 3ème banque du pays, pour le lancement d’une application mobile permettant de payer en ligne, transférer de l’argent, souscrire un crédit, etc… Fort de plus 100 000 clients convaincus par cette application de paiement en ligne, Orange souhaite se baser sur ce modèle pour sa banque en ligne en France. Le défi pour Orange sera d’abord de trouver une banque qui acceptera un partenariat, et si les grandes banques ne devraient pas souhaiter s’engager dans cette voie, un petit acteur pourrait bien en décidément autrement et voir dans la banque en ligne d’Orange un fort potentiel de développement. Les noms de Boursorama et Axa Banque circulent déjà, mais Axa semble tenir la corde selon certains spécialistes.