Vers un défaut de paiement de la Grèce

Alors qu’aucun accord n’a toujours été trouvé entre Athènes et ses créanciers, on se rapproche encore un peu plus d’un défaut de paiement de la Grèce.

défaut de paiement de la GrèceLes Grecs ont en effet annoncé qu’ils avaient enfin commencé à rédiger un projet d’accord. Quel est le bilan des négociations entre la Grèce et ses créanciers depuis 5 mois ? Toujours rien de concret à l’heure actuelle et les discussions se poursuivent avec Athènes, qui doit rembourser 300 millions d’euros au FMI le 5 juin, après n’avoir remboursé que 11 millions d’euros au FMI le 11 mai dernier. Comment la Grèce va-t-elle pouvoir rembourser le FMI ? La Grèce est-elle déjà en défaut de paiement ?

Dans le secteur bancaire, la BCE a annoncé qu’elle laissait inchangé le plafond de l’aide d’urgence ( ELA) aux banques grecques, à 80,2 milliards d’euros, car Athènes ne l’a tout simplement pas demandé. Si les banques grecques conservent un coussin de sécurité de 3 milliards d’euros stables sur une semaine, les banquiers grecs ont quant à eux fait état d’une forte hausse des retraits aux guichets: de 100 millions d’euros de retraites en moyenne par jour, on est passé à 200  voire 300 millions d’euros de retraits par. Simple ruse des banquiers grecs pour apityoyer les bailleurs de fond ?

Le scenario probable concernant la dette grecque, qui également le consensus du marché, est que l’on se dirige vers un défaut de paiement de la Grèce, qui ne pourra de toutes façons jamais rembourser sa dette ( voir La Grèce ne remboursera pas sa dette – vidéo).

 

Mais même en cas de défaut de paiement de la Grèce vis a vis du FMI, la BCE a annoncé qu’elle continuera quand même à ouvrir son robinet de liquidités vers Athènes. Les contribuables européens vont donc continuer à payer pour la Grèce alors qu’elle ne pourra pas rembourser sa dette.

Andreas Höfert, chef économiste Europe d’UBS, a analysé le probable défaut de paiement de la Grèce vers lequel on se dirige.

Le ralentissement de l’ économie américaine va-t-il durer ?

Alors que Janet Yellen doit s’exprimer vendredi sur les perspectives économiques des Etats-Unis, le ralentissement de l’économie américaine soulève certaines questions.

Le ralentissement de l' économie américaine va-t-il durer ?Le ralentissement de l’économie américaine est-il provisoire ? Pas de redémarrage de l’emploi, pas de hausse des salaires, baisse de la confiance des consommateurs en mai, stagnation des ventes au détail en avril… La révision du PIB américain prévue pour la fin de semaine prochaine devrait vraisemblablement être négative.

D’où viendra la reprise, alors que tous les moteurs économique historiques ( Etats-Unis, Chine, Japon) sont à l’arrêt ? D’après Marc Riez, l’économie américaine souffre principalement de la hausse du dollar. Interrogé sur BFMTV, Riez estime également que la hausse des taux qui a fait baisser les marchés actions est un processus saint qui traduit que les craintes de déflation en zone euro sont loin derrière nous.

Un avis que ne partage pas Olivier Delamarche. Selon lui, la faible croissance en zone euro et les nombreux problèmes rencontrés, notamment le cas de la Grèce, ne traduisent pas de logique d’inflation mais de déflation. D’après Olivier Delamarche, les QE nont jamais créé d’inflation sauf sur les actifs boursiers et il faut donc pas se faire d’illusion sur le QE de la BCE. D’où viendra la croissance si les chiffres de l’Allemagne, locomotive de l’Europe, continuent à être décevants ? La consommation représentant 70% du PIB ds tous les pays occidentaux, il faut donc relancer la consommation pour relancer la croissance selon Delamarche, or le chômage de masse en zone euro et aux Etats-Unis empêche donc toute reprise sérieuse et durable de l’économie.

Voir la vidéo sur le ralentissement de l’économie américaine

 

L’ illusion de la croissance américaine

Selon Olivier Delamarche, la croissance américaine n’est qu’une illusion qui a été maquillée par l’augmentation de la dette.

L' illusion de la croissance américaineLa croissance américaine a été maquillée: elle n’est due qu’à une augmentation de la dette et à une non réduction des déficits budgétaires ( voir Les Etats-Unis en récession ?). Les Etats-Unis se sont en effet endettés de 800 milliards en 2014, soit 4% du PIB, pour récupérer seulement 1,80% de croissance.

Il n’a pas eu de vraie reprise économique aux Etats-Unis: pas de véritable reprise de l’emploi et pas de hausse des salaires. La reprise américaine n’a pas été auto-entretenue, et les centaines de milliards déversés n’ont pas pu engendrer une croissance forte comment on aurait pu l’attendre. D’après Olivier Delamarche, « la seule chose qu’ont réussi à faire les banques centrales, c’est flinguer la classe moyenne« .

Voir la vidéo sur l’illusion de la croissance américaine

La hausse des taux et l’ avenir de la dette grecque

Sur BFMTV, Olivier Delamarche et Pierre Sabatier ont analysé l’actuelle hausse des taux obligataires ainsi que les négociations concernant le remboursement de la dette grecque.

La hausse des taux et l' avenir de la dette grecqueOlivier Delamarche, associé et gérant de Platinium Gestion, et Pierre Sabatier, président de PrimeView, ont analysé l’actuelle hausse des taux obligataires. Ils sont également revenus sur l’avenir de la dette grecque. La président de l’Eurogroupe a récemment déclaré que « la seule deadline, c’est celle de fin juin, quand le 2ème plan d’aide se terminera. Mais il pourrait y avoir aussi une date butoir si le problèmes de liquidités devenait trop important à Athènes ». Or, d’après Pierre Sabatier, la Grèce aurait pu, et aurait du faire défaut sur sa dette si le pays avait réussi à contrôler la fuite de ses capitaux au début de l’année.

Voir la vidéo sur la hausse des taux et sur l’avenir de la dette grecque

Pourquoi les taux remontent-ils ?

Comment expliquer la forte hausse des taux constatée depuis 1 mois ?

Comment expliquer la forte hausse des taux ?Alors qu’en France, le taux d’intérêt à 10 ans atteint aujourd’hui 0,89%, soit une hausse de 134,21% sur 1 mois, le taux d’intérêt allemand à 10 ans atteint quant à lui 0,67%, soit une hausse de 332,26% sur 1 mois. Comment expliquer que le taux à 10 ans allemand ne soit finalement pas passé dans le négatif comme on pouvait pourtant l’envisager il y a seulement 1 mois, et ce alors même que la BCE n’en est qu’au début de son programme d’achat ?

D’après Christophe Donay, responsable de la stratégie d’allocation d’actifs chez Pictet & Cie, le facteur qui dirige les taux d’intérêts long terme depuis plusieurs années, c’est beaucoup plus l’inflation et la croissance réelle que la politique monétaire. Le cas américain est exemplaire: à chaque fois que la réserve fédérale américaine a mis en place un assouplissement quantitatif, et que simultanément on a eu une amélioration des signaux économique, les taux longs ont monté. La force de l’inflation et de la croissance économique réelle est donc supérieure à la force de la banque centrale, qui exerce des pressions baissières sur les taux d’intérêts long terme.

Voir la vidéo sur la remontée des taux et l’analyse de Christophe Donay

L’ euro est un extrémisme religieux

Au micro de BFMTV, Olivier Delamarche a déclaré que « L’euro n’est pas une religion, et ne doit pas être un religion. Or, aujourd’hui, c’est un extrémisme religieux« .

L' euro est un extrémisme religieuxAlors que l’Europe sort d’une semaine difficile, Olivier Delamarche a encore milité en faveur d’une sortie de la Grèce de la zone euro sur BFMTV ( voir La Grèce doit sortir de l’ euro au plus vite). Selon lui, les négociations actuelles autour du remboursement des créances grecque sont ridicules puisque la Grèce ne pourra pas rembourser sa dette de toute façon ( voir La Grèce ne remboursera pas sa dette – vidéo).

« La seule issue pour la Grèce est la sortie de la zone euro. L’euro n’est pas une religion, et ne doit pas être un religion. Or, aujourd’hui, c’est un extrémisme religieux. On aurait dû sortir la Grèce de la zone euro il y a plusieurs années, cela nous aurait coûté 3 fois moins cher. Et là, on cherche à prolonger les choses de 4 ou 5 ans pour que cela nous coûte le double », a ainsi ironisé Olivier Delamarche sur BFMTV.

Voir la vidéo L’ euro est un extrémisme religieux

Les Etats-Unis en récession ?

Alors que le chômage a augmenté de 5,4% en avril aux Etats-Unis, Olivier Delamarche lance un pavé dans la marre et annonce un début de récession aux Etats-Unis.

Les Etats-Unis en récession ?Olivier Delamarche était l’invité de BFMBusiness pour analyser le ralentissement de la croissance aux Etats-Unis ( voir aussi Ralentissement de l’ activité économique aux Etats-Unis). Comment expliquer la forte hausse des taux américains ? Cette hausse des taux américains s’explique principalement par une logique de flux et de prises de profits ( voir Les tendances sur les marchés financiers en avril). Mais ce phénomène ne devrait pas durer très longtemps selon Olivier Delamarche.

L’associé gérant de Platinum gestion est également revenu sur la croissance quasi-nulle aux Etats-Unis au premier trimestre 2015. Et selon lui, les Etats-Unis sont quasiment en récession. Olivier Delamarche pointe notamment du doigt les nombreuses annonces de fermetures de magasins de détail aux Etats-Unis ( 6000 depuis le debut de l’anneee), la stagnation des revenus, la baisse des importations ainsi que le nombre record de refus de crédits accordés par les banques ( à un niveau supérieur à 2008). Alors que l’on espérait que la baisse du pétrole redonnerait du pouvoir d’achat aux américains, Olivier Delamarche se demande aujourd’hui où est passé ce pouvoir d’achat. D’après lui, il n’y aura pas de reprise durable de la croissance aux Etats-Unis.

Voir la vidéo sur les Etats-Unis vers la récession.

Comment transférer son assurance-vie ?

Comment faire pour transférer son contrat d’assurance-vie ?

 Comment transférer son assurance-vie ?Le transfert de contrat d’assurance vie n’existe pas en France. La seule possibilité est donc de racheter le contrat d’assurance vie, en perdant l’avantage fiscal, pour en souscrire un autre.

Jean-François Filliatre, directeur éditorial des MarchésGagnants.com a répondu à d’autres questions de ce type sur BFMTV. Comment déclarer des bons de capitalisation à l’ISF ? Les plus-values sur les Lyxor India et Lyxor World water bénéficient-elles des mêmes abattements que sur les actions ? Voir vidéo.

Ralentissement de l’ activité économique aux Etats-Unis

Ralentissement de l' activité économique aux Etats-UnisL’activité économique a enregistré un fort ralentissement au 1er trimestre 2015 après les bons chiffres du dernier trimestre 2014.

Alors que le PIB des Etats-Unis avait enregistré une croissance de 2,2% au 4ème trimestre 2014, il n’a augmenté que de 0,2% au 1er timestre 2015 ( +1% sur un an).

Valérie Gastaldy, stratégiste chez Day By Day, analysé le ralentissement de l’économie aux Etats-Unis et la politique monétaire de la Fed. Vidéo.

Il n’ y aura pas de reprise européenne

Alors que 12 sociétés du CAC 40 publient leurs résultats trimestriels cette semaine, Olivier Delamarche estime qu’il n’y aura pas de reprise européenne.

Il n' y aura pas de reprise européenneInflation en Europe: le quantitative easing va-t-il porter ses fruits ? Selon Olivier Delamarche, associé et gérant de Platinium gestion, la reprise n’a été que dans les chiffres de l’OCDE et de l’Insee mais pas dans le réel. Pas de baisse du chômage, pas de balance commerciale qui s’améliore ( comme celle de l’Espagne par exemple): sur les vrais chiffres, on ne voit pas de reprise en Europe.

Même si la baisse de l’euro pourrait permettre de vendre a l’extérieur, il faudrait pour cela de la croissance a  l’extérieur. Or il n’y a pas de croissance chinoise , ils importations chinoises et japonaises se sont effondrées, les Etats-Unis ralentissement également… Dans ce contexte, d’où viendra la croissance ? Qui pourra nous acheter des biens et services ? Quelle sera la finalité ?

Voir en vidéo l’analyse d’Olivier Delamarche sur la reprise européenne