Taxe sur les opérations intraday

La taxe sur les transactions financières a été étendue aux opérations intraday par la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Taxe sur les opérations intradayLes transactions financières initiées et dénouées dans la même journée sur un même titre ( dites opérations intraday) sont donc désormais concernées par la taxe sur les transactions financières.

Les opérations intraday seront donc soumises à la taxe sur les transactions financières, de 0,20%, dès le 1er septembre 2014. La taxe sur les transactions financières est calculée sur les positions nettes du jour acquises sur un même titre négocié sur un marché réglementé.

Cette mesure étendant la taxe sur les transactions financières aux opérations intraday doit encore être votée en séance.

source: Reuters

Pas de nouveau LTRO pour Jens Weidmann

Jens Weidmann, président de la Bundesbank, estime qu’un nouveau LTRO n’est pas nécessaire ( voir aussi L’ ABE n’a pas traité des LTRO dans ses stress tests).

Pas de nouveau LTRO pour Jens WeidmannEn effet, d’après le président de la Bundesbank, la hausse des taux d’intérêt de marché ne justifie pas un nouveau LTRO ( opération de prêts à long terme).

Jens Weidmann a ainsi expliqué son point de vue sur les LTRO « On ne peut induire une réaction automatique de la politique monétaire à partir d’un changement des taux du marché monétaire […] Un tel automatisme n’existe pas […] Les LTRO ne sont que l’un des nombreux instruments envisageables(…) Quant aux instruments que Continuer la lecture de Pas de nouveau LTRO pour Jens Weidmann

L’ ABE n’a pas traité des LTRO dans ses stress tests

L’ ABE n’a pas encore traité de la question des LTRO ( prêts à long terme de la BCE) lors des stress tests des banques européennes prévus en 2014.

L' ABE n'a pas traité des LTRO dans ses stress testsLes autorités de régulation chargées de surveiller les stress tests des banques européennes en 2014 s’apprêtaient à pénaliser tout établissement de crédit qui s’appuierait encore sur les opérations de refinancement à long terme des banques (LTRO) mises en place par la banque centrale.

Le président de l’ ABE a ainsi déclaré « L’ABE n’a pas discuté du traitement des LTRO dans le cadre des tests de résistance à venir et ne considère pas que son rôle soit d’évaluer d’éventuelles mesures de politique monétaire […] Nous mettons au point une méthodologie pour le prochain cycle de tests de résistance en 2014 et nous travaillons en étroite collaboration avec la BCE pour développer une approche adaptée. Jusqu’à présent, aucune décision définitive en matière de méthodologie n’a été prise« .

source: Reuters

Société générale augmente sa participation dans Rosbank

Société générale va augmenter sa participation dans Rosbank à 92,4% en rachetant les parts de VTB.

Société générale augmente sa participation dans RosbankSociété Générale a décidé de racheter les parts de TVB dans Rosbank. La participation de SocGen dans Rosbank passera désormais à 92,4%, un pari risqué pour Société Générale. En effet, beaucoup de banques rencontrent des problèmes dans leurs filiales russes, principalement à cause de la corruption et des risques financiers et juridiques rencontrés dans ce pays.

Malgré tout, certains banques réussissent à prospérer en Russie, comme Citi ou Raiffeisen. Le secteur bancaire russe est dominé par l’ Etat, VTB ( qui détenait jusqu’alors 10% de Rosbank) et Sberbank.

Depuis l’entrée de Société Générale au capital de Rosbank en 2006, SocGen a investi plusieurs milliards d’euros pour redresser la banque russe et a également rencontré de nombreux problèmes ( voir Le patron de Rosbank arrêté pour corruption).

L’ augmentation de sa participation dans Rosbank permettra à Société Générale de revendre la totalité de Rosbank en cas de problème.

Rosbank a enregistré un bénéfice semestriel de 29 millions d’euros début 2013, après avoir enregistré une perte de 291 millions d’euros l’année précédente.

L’augmentation de la participation de SocGen dans Rosbank aura un impact financier positif sur Rosbank et un impact limité sur le ratio Core Tier 1 du groupe Société générale.

source: Reuters

Manipulation du marché des changes ?

La Commission de la concurrence suisse a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de manipulation du marché des changes par plusieurs banques.

maniupulation du marché de changesLa Commission de la concurrence suisse soupçonne en effet plusieurs banques de s’être entendues sur les taux de change de plusieurs devises pour manipuler le marché des changes. On ne connait pas encore le nom des banques soupçonnées d’entente sur marché des changes.

La Commission de la concurrence suisse enquête avec l’aide de la FINMA ( Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers).

Avec le scandale de la manipulation du Libor et de l’ Euribor, les taux de référence financiers sont aujourd’hui de plus en plus surveillés.

En juin, la Financial Conduct Authority (FCA) britannique avait annoncé étudier des allégations selon lesquelles des banques avaient manipulé des taux de change en réalisant des transactions avant d’exécuter les ordres de leurs clients, une pratique connue sur les marchés sous l’appellation de « frontrunning ».

source: Reuters

Solvabilité II: entrée en vigueur en 2016

L’entrée en vigueur de la nouvelle norme Solvabilité II a été repoussée à 2016 par Bruxelles.

Solvabilité II: entrée en vigueur en 2016La norme Solvabilité II, qui concerne les assureurs, entrera finalement en vigueur le 1er janvier 2016, et non plus le 1er janvier 2014 comme initialement prévu. Le report de l’entrée en vigueur Solvabilité II a été décrété par Bruxelles, sur proposition du commissaire aux Services financiers Michel Barnier.

Mais le report de l’entrée en vigueur de Solvabilité II à 2016 n’est pas un signe de recul. En fait, l’entrée en vigueur de Solvabilité II en 2014 était tout simplement irréaliste, les Etats membres n’ayant pas encore réussi à s’accorder sur certains points sensibles. Finalement, les discussions ayant avancé ( les Etats membres sont désormais proches de s’accorder sur la question la plus sensible du texte), Michel Barnier a finalement accepté de reporter l’entrée en vigueur de Solvabilité II en 2016.

Les Etats membres devaient en effet corriger les effets pervers potentiels du renforcement des fonds propres des entreprises d’assurances, exigé par Solvabilité II. Bruxelles veut absolument éviter une volatilité extrême du bilan des passifs des sociétés d’assurances à cause des variations des prix des actifs ou des taux d’actualisation. Bruxelles va ainsi mettre en place un système sur-mesure pour les 3 principaux marchés de l’assurance ( France, Allemagne et Grande-Bretagne): il faudra introduire un mécanisme d’ajustement de la volatilité en France, contre un régime transitoire en Allemagne.

source: les Echos

Produits dérivés: la justice s’ attaque aux marges des banques

La justice a décidé de s’attaquer aux marges commerciales des banques sur les produits dérivés.

Produits dérivés: la justice s' attaque aux marges des banquesLa Cour d’appel de Paris vient en effet de condamner la Société générale à indemniser la société minière calédonienne SMGM à hauteur de 8 millions de dollars. La Société générale avait conseillé à cette société de couvrir sa production de nickel grâce aux produits dérivés, sans l’informer du montant des marges commerciales de la banque sur ces produits dérivés.

La SMGM s’était couverte contre une baisse trop forte du prix du nickel avec une option de vente fixée 13 500 dollars la tonne. L’ option d’achat vendue par la Société générale à la SMGM  avait quant à elle été fixée à 15 000 dollars la tonne. Mais entre 2006 et 2008, le prix du nickel s’est envolé jusqu’à 50 000 dollars la tonne, et la Société générale a ainsi facturé 23 millions de dollars à la SMGM, soit la différence entre le prix d’option d’achat et le prix du marché. La SMGM avait finalement décidé de déposer plainte contre la Société générale.

La Cour d’appel de Paris estime que la Société générale n’a pas informé la SMGM du montant réel de ses marges sur les produits dérivés. En principe en prenant le « package » des deux options inverses ( option de vente et option d’achat), la société n’a pas à régler de prime. Mais la Société générale aurait réalisé un marge masquée de près de 1 million d’euros pour 2 des opérations de couverture mises en place pour la SMGM.

De son côté, la Société Générale estime que l’obligation d’information concernant ses marges sur les produits dérivés est sans fondement et envisage de se pourvoir en cassation.

Cette décision de la Cour d’appel de Paris prouve que la justice a désormais décidé de s’attaquer aux marges des banques sur les produits dérivés: le client disposera désormais de la possibilité de choisir entre différentes solutions de couverture de son risque en fonction de leur coût, les établissements financiers étant désormais obligés de fournir à leur client une information exhaustive sur les coûts et risques des produits dérivés.

source: les Echos

La Cour d’appel de Paris

Notation des entreprises

Grâce aux entreprises, les commissions des agences de notation ont augmenté de 10% en moyenne en 2012.

Notation des entreprisesLes entreprises dépensent 540 000 euros en moyenne pour se faire noter par une agence de notation. Certaines entreprises dépensant même 1 million d’euros par an.

Les agences de notation augmentent régulièrement leurs tarifs. Ces hausses de prix sont liées à la complexification des instruments de financement. Les agences de notation justifient également la hausse de leurs tarifs par les investissements consentis au titre de l’effort de transparence exigé par l’ ESMA. De plus, les investisseurs demandent de plus en plus d’études transversales sectorielles pour disposer d’éléments de comparaison.

Les entreprises n’ont pas d’autre choix que de devoir supporter la hausse des tarifs des agences de notation. En effet, avec les nouvelles normes de Bâle III, les banques financement de moins en moins les entreprises, qui sont obligées de trouver leurs financements sur les marchés. On constate ainsi une hausse de la part de l’obligataire dans le financement des entreprises.

Nombreux sont les fonds ne pouvant pas investir dans des titres ­financiers si les entreprises ne sont pas notées. La notation des entreprises facilite l’identification de l’émetteur auprès de la communauté financière.

source: les Echos

Dexia vend sa filiale de gestion d’ actifs

Dexia a réussi à vendre sa filiale de gestion d’actifs à New York Life Investments pour un montant de 380 millions d’euros.

Vente de Dexia AMDexia a vendu 100 % du capital de Dexia AM pour 380 millions d’euros à New York Life Investments. Afin de respecter les exigences de la commission européenne, Dexia devait revendre sa filiale de gestion d’ actifs avant fin 2013, c’est donc désormais chose faite. Dexia vient de revendre 100% de sa filiale de gestion d’actifs à New York Life Investments, filiale de l’assureur New York Life Insurance Company.

FinEx Capital, filiale du gérant d’investissement FinEx, ainsi que GCS Capital, avaient également proposé de racheter la filiale de gestion d’actifs de Dexia.

New York Life Investments gérait 388 milliards d’actifs de dollars au 31 juillet 2013, et Dexia AM gère 74 milliards d’euros d’actifs. Dexia AM dispose de centres de gestion à Bruxelles, Paris, Luxembourg et Sydney ( le plus rentable de tous).

source: les Echos

Visa et MasterCard baissent leurs commissions interbancaires

Visa et MasterCard vont baisser leurs commissions interbancaires ( sur les paiements et les retraits DAB) de près de 50%.

Baisse des commissions interbancaires Visa et MasterCardEn effet, l’Autorité de la concurrence a obtenu que Visa et MasterCard alignent leurs commissions interbancaires sur celles du GIE Carte Bancaire et sur celles envisagées par la Commission européenne.

Ainsi, chez Visa, les commissions interbancaires sur les paiements passeront de 50% du montant de la transaction, à 28% du montant de la transaction en moyenne sur l’ensemble des opérations ( soit une baisse de 44% des commissions interbancaires sur les paiements chez Visa).

Chez MasterCard, les commissions interbancaires sur les paiements passeront de 0,55% du montant de la transaction à maximum 0,28% du montant de la transaction en moyenne sur l’ensemble des opérations de paiement ( soit une baisse de 49% des commissions interbancaires sur les paiements chez MasterCard).

Chez Visa, les commissions interbancaires sur les retraits DAB passeront de 0,75 euro par retrait, à 0,55 euro par retrait, soit une baisse de 26% des commissions interbancaire sur les retraits DAB chez Visa.

Chez MasterCard, les commissions interbancaires sur les retraits DAB passeront de 0,60 euro par retrait, à 0,55 euro par retrait, soit une baisse de 8% des commissions interbancaire sur les retraits DAB chez MasterCard.

source: les Echos