Où placer sans risques son épargne ?

Alors qu’il y a quelques années, le choix des produits financiers où l’on pouvait placer son épargne sans risque était assez large, l’après crise des subprimes et le retour à une certaine normalité ont réduit les possibilités.

Par ailleurs, la nécessité officielle d’équilibre des comptes publics a augmenté les impôts et taxes sur l’épargne.

Plus que jamais il faut placer son argent disponible en sécurité (nombreux sont les spécialistes qui prévoient une crise financière)  car le garder lui fait perdre de la valeur. En effet, après des années de non inflation, on assiste au retour de celle-ci avec 1,8% en 2018 contre 1% en 2017 et 0,2% en 2016.

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Comment fonctionne le rachat de crédit ?

Le rachat de crédit consiste en la fusion de plusieurs crédits afin d’en faire un seul avec une seule mensualité.

Après un rachat de crédit, les crédits rassemblés ont un taux unique, à négocier lors de l’offre de rachat.

En pratique, via un établissement spécialisé comme Solutis, on regroupe par exemple un crédit conso, un crédit immobilier, un crédit auto en un seul crédit avec pour but d’avoir une mensualité moins élevée que la totalité des mensualités des différents crédits mais dans l’énorme majorité des cas avec un crédit « global » qui va durer plus longtemps.

Dans certains cas, le rachat de crédit peut diminuer le taux de crédits contractés avec un taux d’emprunt élevés (comme par exemple pour les crédits « renouvelables ») car certains types d’emprunts sont remplacés par une partie d’un prêt personnel avec un taux inférieur.

Mais la remarque qui précède reflète un cas assez rare car souvent le taux global du nouvel emprunt coûte plus cher et il faut faire  attention toutefois à ne pas se croire « désendetté »: les sommes à payer le reste, simplement avec une organisation différente.

Parfois aussi  certains crédits impliquent des indemnités de remboursement anticipé. C’est le cas de certains crédits immobiliers ou des crédits à la consommation avec des montants importants où les établissements de crédit pratiquent des frais quand ils “revendent” leur crédit.

Et puis il y a d’autres frais comme les frais de courtage de la part de l’établissement qui rachète le crédit (parfois jusqu’à 5% du montant du nouveau crédit) ou les frais de dossier ou les frais de garantie en cas d’hypothèque ou de cautionnement.

Ceci dit, un rachat de crédit permet de baisser le coût des assurances puisqu’on ne paie qu’une assurance crédit à la place de toutes celles payées pour chacun des anciens crédits.

Par ailleurs, n’avoir qu’un crédit plutôt que plusieurs mensualités permet aussi d’y voir plus clair et donc souvent d’éviter le surendettement en ayant une vision précise de la réalité à condition de bien Comprendre le regroupement de crédit

 

Nouvelle décollecte du Livret A en janvier

Le Livret A a de nouveau enregistré une nouvelle décollecte en janvier, après un mois de décembre pourtant positif.

décollecte du Livret A en janvierMalgré un mois de décembre 2015 qui a été marqué par une collecte positive, le Livret A repart en janvier sur les bases de 2015, avec des encours négatifs. En effet, le Livret A n’aura finalement enregistré des collectes positives qu’en mars et décembre 2015, tous les autres mois de l’année s’étant soldés par des décollectes, pour une décollecte nette totale de 9,29 milliards d’euros sur l’année. Et la tendance continue désormais en janvier 2016, avec une décollecte nette de 810 millions d’euros. La collecte du LDD a quant à elle a baissé de 320 millions d’euros en janvier, après une décollecte de 1,72 milliard d’euros en 2015.

Avec un taux maintenu à 0,75%, le Livret A et le LDD souffrent tous deux de leur faible rémunération annuelle. Compte tenu des perspectives d’une légère augmentation de l’inflation en 2016, le gouvernement avait décidé de maintenir le taux du Livret A inchangé à 0,75 %, dérogeant ainsi à l’application mécanique de la formule de calcul qui aurait conduit à un taux de seulement 0,50 %.

Ces décollectes successives arrangent les Fonds d’épargne de la CDC, pour qui un taux rémunérateur de 0,75 % reste encore très élevé dans ce contexte de taux bas. Ce taux s’ajoute en effet à la commission payée aux banques de 0,4%, aux frais de fonctionnement et aux frais de dossiers, et la Caisse des dépôts pourrait bien se retrouver en difficulté au fur et à mesure que les titres financiers qu’elle détient arrivent à échéance. La baisse des encours du livret A et du LDD est donc une bonne nouvelle pour la CDC.

Robo advisors: le Big Data au service de la gestion de patrimoine

Les robo advisor sont des algorithmes utilisés par des sites web pour gérer les portefeuilles des épargnants de manière entièrement robotisée, sur la base de nombreux indicateurs économiques. Le Big Data au service de la gestion patrimoniale !

robo advisor: big data et gestion de patrimoineAvec le Big Data, la gestion de patrimoine est en voie d’uberisation ! Les robo advisors ont recours à des algorithmes pour bâtir des portefeuilles totalement quantitatifs à partir de données historiques sur un grand nombre d’indicateurs économiques.  Ces algorithmes traduisent en chiffres la situation économique générale et en déduisent l’allocation d’actifs optimale pour l’épargnant ayant confié son épargne au robo advisor.

Pourquoi placer son argent avec un robo advisor ?

Le but de ce portefeuille automatisé est de générer de la performance à bas coût pour l’épargnant, sur la base de statistiques. Une pratique qui a déjà conquis le marché américain, puisque Wealthfront, Betterment et Personal Capital, les 3 plus gros acteurs aux Etats-Unis, ont déjà glané plus de 5 milliards de dollars en seulement quelques années.

Forts de ce succès, les robo advisors arrivent aujourd’hui en France. La gestion de patrimoine automatisée et à bas coût est désormais proposée par les sites FundShop, Advize, Marie Quantier, et prochainement Yomoni. Ces sites offrent des outils d’évaluation de la situation économique et boursière, et des conseils pour sélectionner les fonds les plus adaptés au profil de leur client, en fonction de son aversion au risque, de sa durée prévue d’investissement, de son objectif final, etc… L’avantage des robo advisors est qu’ils ne coûtent que quelques euros par mois, et sont ainsi accessibles aux très petits portefeuilles.

Les sites français proposant de la gestion de patrimoine low-cost et automatisée mettent en avant la diversification comme moteur de performance ( géographique, secteur économique, etc…). Ils se limitent à quelques dizaines de fonds suffisamment complémentaires pour effectuer leur allocation et n’en retiennent que 7 ou 8 par client. Afin de garantir aux épargnants une totale objectivité, ces sites ne touchent aucune rétrocession de la part des fonds. Selon les moments, ils peuvent décider d’investir en ETF ou dans la gestion de conviction, contrairement aux robo advisors américains qui n’utilisent que la gestion indicielle.

Le taux du Livret A reste à 0,75 %

Le taux du Livret A devrait être maintenu à 0,75 % alors qu’il était censé baisser à partir du 1er février.

maintien du taux du livret aLe taux du Livret A aurait du baisser à partir du 1er février et passer de 0,75 % à 0,5 %. Mais Michel Sapin a finalement décidé de ne pas suivre la formule de calcul ( basée sur le niveau de l’inflation et majorée de 0,25 point) et donc de ne pas baisser le taux du Livret A pour le maintenir à 0,75%. Le ministre des Finances s’est appuyé sur la proposition du gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau pour décider du maintien du taux du Livret A à 0,75 % à compter du 1er février 2016.

« Le Gouvernement a décidé de maintenir le taux du Livret A inchangé à 0,75 %. Il sera ainsi dérogé à l’application mécanique de la formule de calcul du taux du Livret A, qui aurait, en l’absence de correctif, conduit à un taux du Livret A de seulement 0,50 % », a ainsi expliqué le ministère des Finances dans un communiqué. « Compte tenu des perspectives d’une légère augmentation de l’inflation en 2016, le Gouverneur considère qu’il est justifié de déroger à la stricte application de la formule de calcul en vigueur, ainsi que le règlement en prévoit la possibilité », a expliqué la Banque de France.

Pierre-René Lemas, directeur général de la Caisse des dépôts ( qui détient 65 % des encours du livret A), s’était également prononcé pour un maintien de son taux à 0,75 %: « La règle, c’est que, normalement, le taux du Livret A est indexé entre autres sur l’évolution de l’inflation. Si on appliquait strictement la règle, il faudrait le baisser. Moi, je ne le recommande pas ».

Baisse du taux du PEL

Quant au taux du PEL ( Plan Epargne Logement), actuellement à 2%, il devrait être revu à la baisse par Bercy, sur proposition de la Banque de France. « Le taux de rémunération des épargnants par les banques lors de la phase d’épargne du PEL sera de 1,5 %, soit un niveau cohérent avec celui des autres produits d’épargne existant sur le marché ainsi qu’avec la durée d’immobilisation de l’épargne », explique-t-on du coûté du ministère des Finances.

source: latribune.fr

Quels rendements pour l’ assurance-vie en 2015 ?

La plupart des assureurs ont annoncé un rendement supérieur à 2,7% pour l’assurance vie en 2015.

Quels rendements pour l' assurance-vie en 2015 ?Comme la plupart des assureurs, le groupe Covea (MMA, Maaf, GMF) a assuré un rendement supérieur à 2,7% pour l’assurance vie en 2015. Apicil a quant à lui assuré un rendement de 2,9% cette année, contre 2,85% et 2,90% pour la MASCF et 2,75% pour la Maif. Un rendement intéressant pour les épargnants alors que les fonds en euros semblent pourtant destinés à disparaitre dans un avenir proche.

Selon de nombreux assureurs, les rendements des fonds en euros devraient baisser progressivement pour se rapprocher de zéro, ce qui annoncerait la mort du placement préféré des Français. Avec des taux d’intérêt à long terme à 0,8% en France ( sur les obligations à 10 ans, base de ces contrats) et des frais de gestion représentant 0,7% des sommes gérées, comment les assureurs peuvent-ils continuer à proposer des rendements supérieurs à 2,7% pour les contrats assurance-vie ? C’est tout simplement impossible. 80% des fonds sont placés en obligations d’Etat qui rapportent moins de 1% aujourd’hui.

Pourtant, les assureurs continuent à ignorer ce contexte de taux bas et annoncent des rémunérations avoisinant les 3% sur les fonds en euros pour 2015. Ils profitent du rendement plus élevé offert par des titres anciens, et de plus-values sur ces titres, liés à la baisse des taux d’intérêt.

Cette stratégie de rendements élevés présente de nombreux risques. Les épargnants sont attirés par les rémunérations promises par les fonds en euros, et les assureurs doivent donc acheter massivement des titres d’État pour rémunérer cette épargne. Or, ces titres ne rapportent quasiment plus rien. Les assureurs n’ont donc pas d’autre choix que de faire baisser le rendement moyen de leurs investissements encore plus vite que ne le voudrait l’évolution tendancielle des taux d’intérêt.

Sur les 10 premiers mois de  2015, 20% des montants collectés ont été dirigés sur les unités de compte ( le risque n’est plus porté par l’assureur mais par l’assuré), soit une hausse de 32% par rapport à 2014. Ainsi, 80% des cotisations reçues par les assureurs se dirigent encore vers les contrats assurance-vie en euros. Lorsque les assureurs devront mettre les épargnants face à la réalité, le choc devrait être rude…

source: latribune.fr

2015, une année noire pour le livret A

La décollecte du livret A a atteint un record historique en 2015, à 9,59 milliards d’euros sur les onze premiers mois de l’année.

2015, une année noire pour le livret AFin novembre, 353,5 milliards d’euros étaient déposés sur un Livret A ou un LDD. En 2014, la décollecte du Livret A s’était déjà élevée à 6,13 milliards d’euros. Le Livret A a connu un huitième mois consécutif dans le rouge en novembre. Les retraits d’argent ont dépassé les dépôts à hauteur de 1,09 milliard d’euros, selon des données publiées mardi 22 décembre par la Caisse des dépôts. Au total, à l’issue des onze premiers mois de l’année, la décollecte nette s’élève à 9,59 milliards d’euros alors qu’elle avait atteint 6,13 milliards d’euros sur l’ensemble de 2014. Au total, 353,5 milliards d’euros étaient déposés fin novembre sur un Livret A ou un LDD.

A noter que la tendance est généralement défavorable au Livret A lors des derniers mois de l’année, les épargnants ayant tendance à y avoir recours pour faire face au paiement des impôts ou aux achats de cadeaux pour les fêtes. Toutefois, en septembre, octobre et novembre 2015, la décollecte a atteint 5,76 milliards d’euros et se révèle toutefois moins importante que lors des trois mêmes mois en 2014 (-6,55 milliards d’euros).

Le Livret A souffre aussi actuellement d’un déficit d’image puisque son taux est à son plus bas niveau historique (0,75%) en raison de la faiblesse de l’inflation. Pour rappel, cette baisse avait été annoncée par Bercy le 20 juillet dernier. Il reste toutefois supérieur à ce qu’il devrait être en théorie, soit 0,50%, puisque la Banque de France avait choisi cet été de déroger à sa formule de calcul.

En septembre, octobre et novembre 2015, la décollecte du livret A (-5,76 milliards d’euros) se révèle toutefois moins importante que lors des trois mêmes mois de 2014 (-6,55 milliards d’euros). La prochaine révision du taux du Livret A est prévue pour début février.

source: la Tribune

L’ assurance-vie attire toujours les épargnants

Avec un 21ème mois consécutif de collecte nette, l’assurance-vie attire toujours autant les épargnants malgré les taux bas.

L' assurance-vie attire toujours les épargnantsMalgré une faible collecte nette de 1,2 milliards d’euros en septembre, due notamment aux impôts et aux dépenses de rentrée, l’assurance-vie a enregistré un 21ème mois consécutif de collecte nette. Le mois de septembre est en effet généralement peu porteur sur les produits d’épargne.

Au total, la collecte nette de l’assurance-vie atteint 18,4 milliards d’euros depuis janvier 2015. Les dépôts nets s’étaient élevés à 1,6 milliard d’euros en août et à 3,4 milliards d’euros en juillet. Dans un environnement de taux bas ( voir aussi Impact des taux longs bas sur les fonds en euros) engendré par la politique monétaire de la BCE, l’assurance-vie arrive à tirer son épingle du jeu alors que les autres produits d’épargne tels que le Livret A font toujours grise mine ( voir Nouvelle décollecte du Livret A en août).

Malgré leur baisse, les rendements des fonds en euros garantis ont encore servi une rémunération de 2,48 % en moyenne en 2014. Pour 2015, on prévoit une rémunération de 2,25% en moyenne pour les fonds en euros.

Voici l’évolution de la collecte nette de l’assurance-vie depuis janvier 2014

Collecte nette de 1,5 milliard d’euros pour l’assurance-vie en janvier 2014
Collecte nette de 2,5 milliards d’euros pour l’assurance-vie en février 2014
Collecte nette de  2,3 milliards d’euros pour l’assurance-vie en mars 2014
Collecte nette de 1,9 milliard d’euros pour l’assurance-vie en avril 2014
Collecte nette de 1,1 milliard d’euros pour l’assurance-vie en mai 2014
Collecte nette de 1,3 milliard d’euros pour l’assurance-vie en juin 2014
Collecte nette de 1 milliard d’euros pour l’assurance-vie en juillet 2014
Collecte nette de 1,5 milliard d’euros pour l’assurance-vie en août 2014
Collecte nette de 1,6 milliard d’euros pour l’assurance-vie en septembre 2014
Collecte nette de 2 milliards d’euros pour l’assurance-vie en octobre 2014
Collecte nette de 2 milliards d’euros pour l’assurance-vie en novembre 2014
Collecte nette de 0,8 milliard d’euros pour l’assurance-vie en décembre 2014
Collecte nette de 2,5 milliards d’euros pour l’assurance-vie en janvier 2015
Collecte nette de 2,3 milliards d’euros pour l’assurance-vie en février 2015
Collecte nette de 2,1 milliard d’euros pour l’assurance-vie en mars 2015
Collecte nette de 2,6 milliards d’euros pour l’assurance-vie en avril 2015
Collecte nette de 1,4 milliard d’euros pour l’assurance-vie en juin 2015
Collecte nette de 3,4 milliards d’euros pour l’assurance-vie en juillet 2015
Collecte nette de 1,6 milliard d’euros pour l’assurance-vie en août 2015
Collecte nette de 1,2 milliard d’euros pour l’assurance-vie en septembre 2015

Impact des taux longs bas sur les fonds en euros

Quel sera l’impact d’une phase durable de taux longs bas pour les fonds en euros des compagnies d’assurance vie ?

Impact des taux longs bas sur les fonds en eurosGrâce à une baisse continue des taux longs depuis le début des années 1980, les fonds en euros ont assuré aux épargnants une liquidité constante, un garantie quotidienne du capital, une sûreté fiduciaire et des rendements. Les fonds en euros ont d’ailleurs été un excellent amortisseur de la crise financière de 2007. Mais la phase durable actuelle de taux longs bas pèse désormais sur l’épargnant et semble avoir mis un terme à l’âge d’or des fonds en euros.

Sauf en cas d’entrée en déflation, l’accroissement du pouvoir d’achat d’un capital sur la longue durée est désormais conditionné à une prise de risque explicite. Son défaut est même devenu synonyme d’une perte certaine. Ainsi, le rendement des fonds en euros, minoré du jeu de l’inflation et des prélèvements sociaux et fiscaux, s’avère symbolique, voire négatif.

La détention durable de fonds en euros ne devra être envisagée que pour certains épargnants:

  • Les épargnants aux horizons de placements courts.
  • Les épargnants dans l’impossibilité de prendre des risques pour des raisons objectives.
  • Les épargnants aux anticipations négatives pour les marchés financiers.

Or, le ratio actuel entre les fonds en euros commercialisés et les fonds en unité de compte ne correspond pas encore à cet énoncé, laissant ainsi la place à une forte marge de progrès.

Le niveau des taux longs appelle à la mise en place d’une nouvelle pédagogie pour les épargnants:

  • Prise de risque explicite
  • Acceptation d’une illiquidité de ses capitaux
  • Espérance de rendement annuel minoré
  • Volatilité des actifs très accrue

Dans ce contexte, les banques privées devront participer à la prise de conscience par leurs clients que toute valorisation d’un capital, même à taux réduit, est désormais synonyme de prise de risque. Un constat évident pour les actions ou le private equity, mais encore ignoré pour les fonds en euros ou même l’immobilier.

Avec des taux longs bas durables, chaque épargnant doit appréhender pleinement les risques inhérents aux actifs détenus au sein de son patrimoine ( risques de liquidités, de taux, d’inflation, de volatilité accrue…) pour tenter de se rapprocher d’un optimum patrimonial. Les banques privées vont ainsi développer des offres de gestion financière par « budget de risques », selon un profil établit à la signature du mandat.

Nouvelle décollecte du Livret A en août

Avec un taux désormais rabaissé à 0,75%, le livret A enregistre une nouvelle décollecte pour le 5ème mois d’affilée.

Nouvelle décollecte du Livret A en aoûtAvec un taux à 0,75% ( voir Le taux du livret A va-t-il baisser à 0,75% ?), son plus bas niveau historique, le livret A ne séduit plus les épargnants. Au mois d’août, le livret A a enregistré une décollecte nette de 410 millions d’euros. Pour le 5ème mois de suite, les dépôts effectués sur le livret A ont été inférieurs aux retraits d’après les informations publiées par la Caisse des dépôts.

En juillet, le livret A avait déjà enregistré une décollecte nette de 970 millions d’euros. Avec une inflation trop faible et des taux de plus en plus en bas, le livret A poursuit logiquement sa dégringolade, après avoir déjà enregistré une décollecte nette de 6,13 milliards d’euros en 2014. Depuis début 2015, la décollecte du livret A atteint 3,83 milliards d’euros.

Le LDD ( Livret de développement durable) est quant à lui épargné, les dépôts du mois d’août ayant été supérieurs aux retraits de 70 millions d’euros. Depuis 2015, le LDD affiche tout de même une décollecte nette de 230 millions d’euros. L’encours total du Livret A et du LDD s’élevait à 361,1 milliards d’euros à la fin du mois d’août.