Qui a droit au DIF ?

droit_au_difTous les salariés en CDI, à temps complet ou partiel, sont éligibles au DIF à partir d’un an d’ancienneté dans l’entreprise.

Les salariés en CDD peuvent bénéficier du DIF à condition d’avoir travaillé dans l’entreprise au moins quatre mois (consécutifs ou non), dans les douze derniers mois. Il n’est pas obligatoire que l’ancienneté ait été acquise au titre du même contrat.

Les apprentis et salariés en contrat de professionnalisation n’ont pas accès au DIF.

Comment utiliser le DIF en cas de licenciement ?

dif_licenciementEn cas de licenciement, le salarié peut demander à bénéficier de son DIF sous réserve de faire la demande avant la fin de son préavis. La formation peut être effectué après la fin de préavis.

Important : le salarié bénéficie des accords passés entre l’entreprise et les organismes de formation, notamment concernant le prix des formations.

Attention : demandez l’équivalent de vos heures de DIF en EURO avant de choisir votre formation. Ce montant est fonction de votre rémunération.

Si le préavis prend fin avant la période d’acquisition annuelle des heures de DIF, le salarié ne bénéficiera pas d’heures de DIF au titre de l’année en cours, sauf si l’accord de branche est plus favorable. En principe, le nombre d’heures acquises correspond à celui inscrit sur le dernier relevé remis chaque année par l’employeur.

Aide aux banques françaises : utile ou non ?

Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole et autres banques françaises annoncent des résultats positifs (chiffrés en milliards d’Euro) sur l’exercice 2008.

Le modèle bancaire français semble robuste : le groupe financier comprenant une (ou plusieurs) banque de détail, une banque d’investissement, une (ou plusieurs) société de gestion d’actifs et une (ou plusieurs) compagnie d’assurance.

Cette situation provoque une large polémique sur la nécessité des aides aux banques françaises mises en place par l’état.

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Actions-Finance pense qu’il vaut mieux prévenir que gerrir. N’oublions pas que le ratio de solvabilité des banques françaises se place en moyenne entre 8% et 9%, soit à la limite de son niveau minimal (8%). Dans le contexte des marchés toujours très volatiles et baissiers, les risques supportés par les banques vont probablement s’accroitre courant 2009. Et on n’a pas vu encore de défauts de grandes et moyennes entreprises

Aide aux banques américaines

aide_aux_banques_americainesTARP (Troubled asset relief program) – littéralement programme de sauvetage des actifs à risque, le plan Paulson de sauvetage des banques  mis en place par l’état américain.

La répartition des aides aux banques américaines ne dépend pas de la capitalisation boursière et très variable d’une banque à l’autre.

Source : SNL, Company data, Goldman Sachs Research

Ratio de solvabilité des banques américaines

ratio_de_solvabiliteLe ratio de solvabilité des banques américaines après la mise en place du TARP (Troubled asset relief program) * est nettement supérieur au ratio de solvabilité des banques françaises (entre 8% et 9%).

(*) TARP (Troubled asset relief program) – littéralement programme de sauvetage des actifs à risque, le plan Paulson de sauvetage des banques  mis en place par l’état américain.

Source : SNL, Company data, Goldman Sachs Research

Ratio de solvabilité des banques françaises

La solvabilité d’une banque est mesurée par le ratio McDonough (anciennement ratio Cooke). Pour désigner ce ratio on parle indifféremment de ratio de solvabilité ou d’adéquation des fonds propres.

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Le ratio de solvabilité des banques françaises s’établit entre 8% (niveau réglementaire) et 9%, à l’exception de la BNP Paribas et peut être les Caisses d’Epargne (le niveau actuel n’est pas affiché, mais le nouveau statut le ferait passer à > 8,5%).

Voilà quelques ratios de solvabilité des banques françaises :

BNP Paribas : ratio de solvabilité de 7,8 % qui passera à 8,4 % après la souscription de 2,5 milliards d’actions de préférence par l’État, voire davantage avec la politique de réduction de ses engagements (au 31/12/08, source : TF1)

Société Générale : ratio de solvabilité de 8,8% (au 31/12/08, source : Le Point)

Crédit Agricole : ratio de solvabilité de 8,5% (en 2008)

Caisses d’Epargne : ratio de solvabilité > 8,5% après le changement de statut qui lui permettrait de requalifier en fonds propres durs (core tier one) ses actions de préférence. CNCE confirme qu’elle convoquera à ce sujet une assemblée générale extraordinaire au premier trimestre, pour un effet rétroactif au 31 décembre 2008 (source : L’Agefi).

Banques Populaires : ratio de solvabilité de 8,7% (juin 2008, source : Reuters)

Formation Finance : Comprendre le marché de corrélation de crédit

correlation_creditDurée de la formation : 1 jour

Objectif : Comprendre la notion de corrélation de crédit, parcourir le marché à partir de sa création, comprendre la modélisation et l’évolution des prix, connaître les utilisations possibles, aborder les classes d’actifs et les structures difficiles à modéliser (MBS, CLO, CDOs).

Programme :

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Gestion du risque de faillite d’émetteur pour des produits structurés

risque_failliteRisque majeur lié aux produits financiers structurésle risque de défaillance de l’émetteur (default risk) – a été amèrement ressenti l’an dernier par les détenteurs de produits émis par Lehman Brothers.

Au plan juridique, les produits structurés sont des obligations au porteur: l’investisseur en produits structurés est donc exposé au risque de défaillance lié à la solvabilité de l’émetteur.

L’Association Suisse des Produits Structurés a développé un service de garantie par nantissement permettant aux investisseurs de réduire considérablement le risque de défaillance de l’émetteur. Pour ce faire, des valeurs liquides devront être déposées par l’émetteur à titre de garanties auprès de la Bourse suisse SIX Swiss Exchange. Le calcul de la valeur de nantissement est établi pour chaque produit structuré pour toute la durée de vie de celui-ci. Les sûretés devront donc être fournies par l’émetteur dans une proportion correspondant à l’évolution des cours. Les émetteurs pourront ainsi être amenés à répondre à des appels de marges, autrement dit à déposer des liquidités ou des actifs additionnels. Et si un émetteur n’était plus en mesure de le faire, les actifs déjà déposés serviraient de nantissement en faveur des investisseurs concernés.

Les risques de marché liés aux produits structurés ne sont pas modifiés par la garantie et demeurent intégralement assumés par l’investisseur.

La possibilité de garantie par nantissement est exclusivement offerte pour les produits structurés cotés à la SIX Swiss Exchange et négociés sur Scoach.

Formations relatives :

CDS (Credit Default Swap) : outil de transfert et de gestion du risque de crédit

Gestion des risques financiers

Cote et match sur CAC 40 en 2009 :-)

La bourse de Paris – CAC 40 – a perdu 42,68% en 2008, du jamais vu depuis sa création il y a 21 ans.

L’année 2009 s’annonce aussi à la baisse :  3349 au 2 janvier … 2872 aujourd’hui soit une perte de 14% depuis le début de l’année.

Les paris sont ouverts sur le niveau le plus bas de l’année.

Aucune bonne nouvelle n’est prévue pour l’instant et le Président a même dit hier que personne ne pouvait prévoir la fin de la crise.

Parallèlement, le volume d’échange est très faible comme si tout le monde redoutait un tsunami financier après les déferlantes de 2008…

Actions – Finance parie sur un CAC 40 à 2000.

Et vous ?