Qui a droit au DIF ?

droit_au_difTous les salariés en CDI, à temps complet ou partiel, sont éligibles au DIF à partir d’un an d’ancienneté dans l’entreprise.

Les salariés en CDD peuvent bénéficier du DIF à condition d’avoir travaillé dans l’entreprise au moins quatre mois (consécutifs ou non), dans les douze derniers mois. Il n’est pas obligatoire que l’ancienneté ait été acquise au titre du même contrat.

Les apprentis et salariés en contrat de professionnalisation n’ont pas accès au DIF.

Comment utiliser le DIF en cas de licenciement ?

dif_licenciementEn cas de licenciement, le salarié peut demander à bénéficier de son DIF sous réserve de faire la demande avant la fin de son préavis. La formation peut être effectué après la fin de préavis.

Important : le salarié bénéficie des accords passés entre l’entreprise et les organismes de formation, notamment concernant le prix des formations.

Attention : demandez l’équivalent de vos heures de DIF en EURO avant de choisir votre formation. Ce montant est fonction de votre rémunération.

Si le préavis prend fin avant la période d’acquisition annuelle des heures de DIF, le salarié ne bénéficiera pas d’heures de DIF au titre de l’année en cours, sauf si l’accord de branche est plus favorable. En principe, le nombre d’heures acquises correspond à celui inscrit sur le dernier relevé remis chaque année par l’employeur.

Aide aux banques américaines

aide_aux_banques_americainesTARP (Troubled asset relief program) – littéralement programme de sauvetage des actifs à risque, le plan Paulson de sauvetage des banques  mis en place par l’état américain.

La répartition des aides aux banques américaines ne dépend pas de la capitalisation boursière et très variable d’une banque à l’autre.

Source : SNL, Company data, Goldman Sachs Research

Formation Finance : Comprendre le marché de corrélation de crédit

correlation_creditDurée de la formation : 1 jour

Objectif : Comprendre la notion de corrélation de crédit, parcourir le marché à partir de sa création, comprendre la modélisation et l’évolution des prix, connaître les utilisations possibles, aborder les classes d’actifs et les structures difficiles à modéliser (MBS, CLO, CDOs).

Programme :

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Gestion du risque de faillite d’émetteur pour des produits structurés

risque_failliteRisque majeur lié aux produits financiers structurésle risque de défaillance de l’émetteur (default risk) – a été amèrement ressenti l’an dernier par les détenteurs de produits émis par Lehman Brothers.

Au plan juridique, les produits structurés sont des obligations au porteur: l’investisseur en produits structurés est donc exposé au risque de défaillance lié à la solvabilité de l’émetteur.

L’Association Suisse des Produits Structurés a développé un service de garantie par nantissement permettant aux investisseurs de réduire considérablement le risque de défaillance de l’émetteur. Pour ce faire, des valeurs liquides devront être déposées par l’émetteur à titre de garanties auprès de la Bourse suisse SIX Swiss Exchange. Le calcul de la valeur de nantissement est établi pour chaque produit structuré pour toute la durée de vie de celui-ci. Les sûretés devront donc être fournies par l’émetteur dans une proportion correspondant à l’évolution des cours. Les émetteurs pourront ainsi être amenés à répondre à des appels de marges, autrement dit à déposer des liquidités ou des actifs additionnels. Et si un émetteur n’était plus en mesure de le faire, les actifs déjà déposés serviraient de nantissement en faveur des investisseurs concernés.

Les risques de marché liés aux produits structurés ne sont pas modifiés par la garantie et demeurent intégralement assumés par l’investisseur.

La possibilité de garantie par nantissement est exclusivement offerte pour les produits structurés cotés à la SIX Swiss Exchange et négociés sur Scoach.

Formations relatives :

CDS (Credit Default Swap) : outil de transfert et de gestion du risque de crédit

Gestion des risques financiers

Financement de formation professionnelle

financement_formation_professionnelleParticipation obligatoire aux frais de formation (employeurs de 20 salariés et plus)‏
Le taux de la participation est fixé à 1.60% de la masse salariale annuelle brute, se répartissant ainsi :
– 0.2% destiné au financement des congés de formation. Cette contribution doit être versée en totalité à l’organisme paritaire collecteur agréé au titre du congé individuel de formation ;
– 0.5% destiné au financement des contrats et périodes de professionnalisation et du droit individuel à la formation, versé en totalité à un organisme paritaire
– le solde (0.90 %) étant affecté au financement des actions de formation continue des salariés de l’entreprise.

Le droit individuel à la formation (DIF)

Le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. L’initiative d’utiliser les droits à formation ainsi acquis appartient au salarié, mais la mise en œuvre du DIF requiert l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation. La formation a lieu hors du temps de travail sauf disposition conventionnelle contraire ; elle est prise en charge par l’employeur selon des modalités particulières. Le DIF étant un droit reconnu au salarié, celui-ci est libre ou non de l’utiliser. S’il décide de ne pas l’utiliser, il ne peut pas demander de compensation financière à son employeur au titre des heures acquises et non utilisées.

Le plan de formation de l’entreprise

plan_formation_entrepriseLe plan de formation de l’entreprise rassemble l’ensemble des actions de formation définies dans le cadre de la politique de gestion du personnel de l’entreprise. Il peut également prévoir des actions de bilans de compétences et de validation des acquis de l’expérience. L’élaboration du plan de formation est assurée sous la responsabilité pleine et entière du chef d’entreprise, après consultation des représentants du personnel.