Société Générale vend Geniki à la Banque du Pirée

Société Générale vient de signer l’ accord de vente de sa filiale grecque Geniki à Piraeus Bank ( la Banque du Pirée).

société générale vend genikiSociété Générale a donc cédé sa filiale Geniki à Piraeus Bank pour 1 million d’euros et devra également procéder à un investissement de 444 millions d’euros.

La Société Générale devra en effet, dans le cadre des négociations, procéder à une recapitalisation de Geniki à hauteur de 281 millions d’euros, pour porter son ratio de fonds propres durs à 17 %, un montant qui pourra être revu à la hausse ou à la baisse par le Fonds de stabilité financière grec. La Société Générale devra également souscrire une obligation d’un montant de 163 millions d’euros émise par Piraeus Bank.

Depuis son acquisition en 2004, Geniki aura coûté 1,4 milliard d’euros à la Société Générale. La vente de Geniki à Piraeus Bank aura un impact négatif de 100 millions d’euros sur le résultat net de la Société Générale au 3ème trimestre. Cependant, la vente de Geniki n’aura aucun impact sur les ratios de solvabilité de la Société Générale.

En vendant sa filiale Geniki à Piraeus Bank, la Société Générale se retire complètement de Grèce.

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source: les Echos

Michel Bouvard désigné nouveau PDG du CIF

Michel Bouvard a été désigné comme nouveau PDG du CIF par le conseil d’administration.

Michel Bouvard  au CIFMichel Bouvard succède ainsi à Bernard Sevez au poste de président-directeur général du CIF.

Michel Bouvard occupait précédemment le poste de président du conseil de surveillance de la CDC ( Caisse des dépôts et consignations ).

L’ Etat avait apporté sa garantie au CIF en septembre, à hauteur de 28 milliards d’euros au total ( voir 4,7 milliards pour sauver le CIF ).

L’encours de prêts du CIF s’élève à 34 milliards d’euros.

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source: les Echos

Dexia vend sa filiale luxembourgeoise BIL

Dexia vient de finaliser la cession de BIL, sa filiale luxembourgeoise, pour 730 millions d’euros.

Dexia vend BIL sa filiale luxembourgeoiseC’est Precision Capital, un fonds qatari appartenant à la famille Al Thani, qui a finalement racheté la filiale luxembourgeoise de Dexia, pour un montant de 730 millions d’euros. Dexia venait de recapitaliser BIL à hauteur de 204 millions d’euros afin de porter le ratio de fonds propres durs de sa filiale luxembourgeoise à 9% et ainsi se conformer aux termes des accords de cession.

Le portefeuille d’actifs legacy de BIL a été transféré à Dexia Crédit Local. Les participations dans les filiales Dexia Asset Management Luxembourg, RBC Dexia, Dexia LDG Banque, Popular Banca Privada et Parfipar étaient exclues de cette cession, et ont été été reprises par le groupe Dexia. Dexia Crédit Local est désormais l’actionnaire de Dexia LDG Banque.

Le fonds qatari Precision Capital détient désormais 90% des parts de BIL, les 10% restants appartenant à l’ Etat luxembourgeois.

La vente de sa filiale luxembourgeoise BIL représente pour Dexia une perte totale de 199 millions d’euros, montant déjà intégré dans ses comptes du 1er semestre 2012.

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source: nouvelobs.com

Encadrement des activités de trading des banques

Un rapport de la Commission européenne recommande l’ encadrement des activités de trading des banques, et donc la séparation entre leurs activités de dépôt et leurs activités à risque.

Encadrement des activités de trading des banquesLa Commission européenne vient de recevoir un rapport, commandé à un groupe d’experts européens présidé par le gouverneur de la Banque de Finlande Erkki Liikanen, sur la gestion des risques bancaires et l’ encadrement des activités de trading des banques.

Dans ce rapport, les experts européens estiment que la séparation entre la banque d’investissement et la banque de dépôt permettrait de réduire les risques bancaires pour les contribuables européens, en leur évitant d’avoir à supporter le coût de nouveaux plans de sauvetage tout en protégeant leur épargne contre le risque de faillites bancaires.

Le rapport des experts européens, qui s’inspire des réformes bancaires mises en oeuvre aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, précise « séparation juridique (…) des activités financières particulièrement risquées et des dépôts et les activités étroitement liées aux titres et aux dérivés« . Les activités financières risquées incluraient les activités en compte propre des banques ( investissements réalisés avec leurs propres capitaux et non ceux des clients). Les experts souhaitent ainsi réduire l’activité de trading des banques.

La séparation entre les activités de dépôt des banques et leurs activités à risque permettrait à la banque de dépôt de poursuivre ses activités en cas d’importantes difficultés des autres branches.

Les experts européens préconisent également d’imposer des pertes aux porteurs d’obligations émises par une banque dans le cas où celle-ci serait renflouée par des capitaux publics.

Le rapport des experts européens sur l’ encadrement des activités de trading des banques a été vivement critiqué par les grandes banques européennes et par le Comité du secteur bancaire allemand.

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Gestion des risques financiers

source: les Echos

Qui va racheter la banque de détail de BNP en Egypte ?

BNP Paribas pourrait revendre sa banque de détail en Egypte à Emirates NBD ou AttijariWafabank.

Qui va racheter la banque de détail de BNP en Egypte ?Afin de renforcer ses fonds propres en vue des nouvelles normes de Bâle III, BNP Paribas pourrait se séparer de sa banque de détail en Egypte.

Les banques Emirates NBD et AttijariWafabank ont émis des offres de rachat pour la banque de détail égyptienne de BNP Paribas. La cession de sa banque de détail en Egypte pourrait rapporter 387 millions d’euros à BNP Paribas.

BNP gère près de 70 agences en Egypte, mais ne souhaite pas se séparer de sa banque privée, ni de sa banque corporate.

La banque Emirates NBD de Dubai et la banque marocaine AttijariWafabank sont donc  les mieux placées pour le rachat de la banque de détail de BNP Paribas en Egypte.

Cependant, il pourrait encore y avoir des défections. En effet, d’autres actifs européens pourraient être proposés à la vente, comme la banque National Société Générale Bank, filiale égyptienne de la Société Générale, qui discute actuellement avec Qatar National Bank de sa cession.

De même, Crédit agricole, qui détient 60% de Credit Agricole Egypt, pourrait également être intéressé par le revente des parts de sa filiale en Egypte.

A qui donc BNP va vendre sa banque de détail en Egypte ?

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Gestion des risques financiers

source: Reuters

Dexia cède DenizBank à Sberbank

Dexia vient de finaliser la vente de sa filiale DenizBank pour un montant de 3,02 milliards d’euros.

Dexia cède DenizBank à SberbankDexia vient d’annoncer la vente de sa filiale turque DenizBank au groupe russe Sberkank. Le montant de la vente s’élève à 3,02 milliards d’euros. Dexia détenait 99,85% de sa filiale turque DenizBank.

La vente de DenizBank à Sberkank va ainsi permette à Dexia, qui a enregistré une perte nette de 1,2 milliard d’euros au cours des 6 premiers mois de l’année, de réduire son bilan de 18 milliards d’euros. Le produit de la vente de DenizBank à Sberkank sera affecté à la poursuite de la réduction de l’exposition de Belfius, l’ancienne branche belge de Dexia.

Dexia a expliqué dans un communiqué: « cette cession générera une perte de 744 millions d’euros, principalement en raison de la prise en compte des écarts de conversion comptabilisés en gains ou pertes latents ou reportés (Other Comprehensive Income), qui sera comptabilisée dans les comptes de Dexia du troisième trimestre 2012. Compte tenu du filtrage réglementaire des OCI et du goodwill, l’impact (positif, NDLR) sur le capital tier 1 et core tier 1 sera de 638 millions d’euros« .

La vente de DenizBank à Sberbank permettra également à Dexia de réduire les risques pondérés (RWA) de 21,6 milliards d’euros.

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source: les Echos

Baisse du taux directeur de la BCE à 0,5%

La BCE va baisser son taux directeur à 0,5% avant fin 2012.

Baisse du taux directeur de la BCE à 0,5%La BCE devrait procéder à une nouvelle baisse de son taux directeur en novembre ou décembre. Le taux directeur de la BCE avait déjà était abaissé à 0,75% en juillet ( voir Baisse du taux directeur de la BCE). Le taux des dépôts avait été ramené à 0.

Les indicateurs de la zone euro justifient désormais une nouvelle baisse de taux, ce qui devrait pousser la BCE à baisser son taux directeur à 0,5% avant la fin de l’année. La BCE devrait ensuite maintenir son taux directeur à 0,5%, un niveau historiquement bas, durant toute l’année 2013 ainsi que durant le 1er trimestre 2014. La prochaine modification du taux directeur de la BCE devrait donc intervenir vers avril 2014.

Le conseil des gouverneurs de la BCE a décidé un programme de rachats d’obligations souveraines potentiellement illimité afin de réduire les coûts de financement des Etats membres en difficulté. Les Etats devront accepter de strictes conditions pour pouvoir en bénéficier.

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Source: 20minutes

Comment la BNS fait baisser les coûts d’ emprunts

En achetant massivement des obligations d’ Etat, la BNS fait baisser les coûts d’ emprunts dans la zone euro.

Comment la BNS fait baisser les coûts d' empruntsLa BNS ( Banque nationale suisse) continue sa politique d’achat massif d’obligations d’ Etats de la zone euro, permettant ainsi de faire baisser les coûts d’emprunts dans la zone euro.

Depuis la crise, les banques suisses bénéficient d’importants afflux de liquidités venant des pays voisins de la zone euro. Ces importantes liquidités sont ensuite réinvesties par la BNS dans des obligations d’ Etats membres de la zone euro bénéficiant d’une bonne notation ( Allemagne, France, Pays-Bas, Finlande et Autriche).

Au premier semestre 2012, la BNS a acheté près de 60 milliards d’euros d’obligations de ces 5 Etats membres de la zone euro ( soit 38% de leurs déficits cumulés pour 2012).

Ces achats d’obligations d’ Etats de la zone euro par la BNS ont permis de réduire significativement les taux des obligations émises par les 5 grands pays de la zone euro, qui ont baissé à 2,15% en moyenne en 2012, contre 3,04% en 2011 pour les taux à 10 ans.

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source: les Echos

Restructuration des créances grecques détenues par la BCE ?

La Grèce envisage de restructurer ses créances souveraines détenues par la BCE.

Restructuration des créances grecques détenues par la BCEAfin de combler son déficit de financement, la Grèce réfléchit à une restructuration de ses créances détenues par la BCE.

Le ministre-adjoint grec des Finances Christos Staikouras explique ainsi son souhait de restructurer les créances grecques détenues par la BCE: « des obligations grecques d’une valeur d’environ 28 milliards d’euros et détenues par l’Eurosytème arriveront à maturité entre 2013 et 2016. Pour faire face au trou de financement, la possibilité d’ajournement des échéances de ces obligations sera examinée, dans le cadre des limites juridiques du traité de Lisbonne« .

Christine Lagarde, directrice du FMI, plaide également pour une restructuration des créances grecques détenues par la BCE, soulignant le problème de financement de la Grèce.

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source: les Echos

Les banques allemandes ne veulent pas de supervision bancaire

Les banquiers allemands ne sont guère enthousiastes concernant la supervision bancaire dans l’ UE, alors que le gouvernement français aurait souhaité le mettre en place plus rapidement.

Les banques allemandes ne veulent pas de supervision bancaireLe principe de supervision bancaire consiste à retirer à chaque pays le contrôle de ses propres banques pour le confier à la BCE ( voir Fonctionnement de la supervision bancaire dans l’ UE). En France, ce ne serait plus l’ Autorité de contrôle prudentiel ( ex- Commission bancaire) qui autoriserait l’ouverture d’un établissement bancaire, fixerait son niveau de fonds propres, déciderait de sa mise en faillite, etc, mais la BCE, laquelle exercerait sa tutelle sur 6200 banques de la zone euro.

« La réforme vise à éviter l’influence du politique« , explique Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, les gouvernements ayant un peu trop tendance à se laisser aller au laxisme dès qu’il s’agit de leurs propres banques.

Bien qu’ Angela Merkel en ait fait une condition pour accepter que le MES puisse prêter aux établissements en difficultés, les banquiers, notamment allemands, trainent les pieds. « ça ne va pas être facile« , a prévenu, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schauble. En tout cas, ce « ne sera pas possible d’ici au début 2013 », comme le souhaitait Moscovici. Et comme le réclament les Espagnols, qui attendent impatiemment la manne du MES.

Il y a eu « un lobbying très fort des caisses d’épargne allemandes« , explique l’économiste Jean Pisani-Ferry. Dans un piteux état financier, les caisses d’épargne allemandes sont actuellement protégées par leurs liens politiques avec les Lander ( Régions allemandes) et ne tiennent pas à ce qu’une autorité européenne vienne mettre le nez dans leurs affaires. Un contrôle approfondi pourrait se solder par une recapitalisation se chiffrant en dizaines de milliards d’euros ( voir Risques de la supervision bancaire dans l’ UE pour les petites banques).

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source: le canard enchainé