Taux d’ emprunt italiens et espagnols en hausse

Les taux d’ emprunt de l’ Italie et de l’ Espagne sont en forte hausse.

Taux d' emprunt italiens et espagnolsL’ Espagne vient en effet de lever 1,933 milliards d’euros en bons à 3 et 6 mois, à 0,634% sur 3 mois (contre 0,381% fin mars) et 1,580% sur 6 mois (contre 0,836%). Le coût des emprunts espagnols a presque doublé depuis la dernière opération de ce type.

De son côté l’ Italie a emprunté 3,44 milliards d’euros sur le marché. Le Trésor italien a émis 2,5 milliards d’euros de certificats du Trésor zéro coupon à échéance 2014 au taux de 3,355% contre 2,352% lors de la dernière opération le 27 mars.

Le Trésor italien a également émis 501 millions d’euros de bons du Trésor indexés sur l’inflation à échéance 2017 au taux de 3,88% contre 2,04% précédemment, et 441,5 millions d’euros de bons du Trésor indexés sur l’inflation à échéance 2019 à un taux de 4,32% contre 3,06%.

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source: latribune.fr

Hollande veut baisser les taux de la BCE

François Hollande a déclaré vouloir baisser les taux de la BCE pour soutenir la croissance.

Hollande baisse des taux de la BCEEn pleine campagne présidentielle, François Hollande souhaiterait que la BCE baisse ses taux afin de favoriser la croissance. Hollande souhaiterait également que la BCE puisse prêter directement aux États, affichant ainsi une position à l’opposée du modèle allemand.

François Hollande est donc favorable à une baisse des taux de la BCE pour la croissance et à des prêts directs aux Etats en difficulté, et a déclaré « Elle a deux moyens de le faire. Le premier, c’est de baisser les taux d’intérêt si nous pensons qu’effectivement il peut y avoir par ce biais-là un soutien à la croissance. Et moi j’y suis favorable, donc à la Banque centrale d’aller dans cette direction Je sais que les Allemands y sont tout à fait hostiles, eh bien ça fait partie de la discussion ».

« Il y a une deuxième façon qui serait de prêter aux Etats plutôt que de passer par le truchement qui a été choisi, d’un soutien aux banques« , a ajouté Hollande à propos des opérations de refinancement à 3 ans par lesquelles plus de 1 000 milliards d’euros ont été prêtés aux banques ( voir Les banques augmentent leurs emprunts auprès de la BCE ). « Il serait plus judicieux, plus efficace, plus rapide que la Banque centrale européenne prête en premier et dernier ressort. Cette position je la défends depuis des années,c’est ce qui se passe aux Etats-Unis, c’est ce qui se passe aussi en Grande-Bretagne […] c’est quand même invraisemblable que la Banque centrale européenne inonde le marché de liquidités » avec des « banques qui empruntent auprès d’elle à 1% et qui reprêtent aux Etats, notamment espagnol, à 6%« . « Il y a un moment où on ne peut pas accepter des phénomènes de rente à ce point. Il serait plus judicieux, plus efficace, plus rapide que la BCE prête en premier et dernier ressort« .

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Gestion des risques financiers

source: latribune.fr

Les rumeurs de dégradation de la France font chuter le CAC 40

La Bourse de Paris a clôturé en baisse de 2,05 % suite aux nouvelles rumeurs de dégradation de la note souveraine de la France.

dégradation de la France et CAC 40Après un début de journée dans le vert, le CAC 40 a décroché en début d’après-midi pour finir en baisse de 2,05 % à 3.174,02 points. La faute aux nouvelles rumeurs d’une future dégradation de la note française sur les marchés, rumeur démentie par les pouvoirs publics et les agences de notation.

Standard and Poor’s n’a pas souhaité commenter cette rumeur de dégradation de la note souveraine de la France. Moody’s avait confirmé lundi ne pas prévoir de baisser la note de la France dans un futur proche, tout comme l’agence de notation Fitch.

Le Crédit Agricole a fini à son plus bas historique à 3,66 euros, tout comme EDF à 15,31 euros.

Les taux d’emprunt de la France ont bondi sur le marché obligataire, en passant de 3,005% à 3,050%.

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Obligations classiques : pricing et gestion

source: les Echos

La Fed vend un portefeuille de titres acquis lors du sauvetage d’ AIG

La Fed vient de mettre en vente un portefeuille de titres acquis lors du sauvetage du groupe d’assurances AIG en 2008.

Fed portefeuille de titres AIGCe portefeuille de titres acquis par la Fed lors du sauvetage d’ AIG en 2008, CDO MAX, regroupe les titres adossés à des créances hébergé dans Maiden Lane III, structure ad hoc réunissant les derniers titres liés au sauvetage d’ AIG que possède la Fed.

La valeur nominale de ce portefeuille de titres CDO MAX est d’environ 7,5 milliards de dollars, quand celle de Maiden Lane III est d’environ 45 milliards.

La Fed estime la valeur de l’ensemble des titres de Maiden Lane III à 17,6 milliards de dollars.

La Fed a demandé à 8 spécialistes en valeurs du Trésor, Barclays Capital, Citigroup Global Markets, Credit Suisse Securities, Deutsche Bank Securities, Goldman Sachs, Merrill Lynch (Bank of America), Morgan Stanley, et Nomura Securities International de présenter une offre d’ici au 26 avril.

Les titres hébergés par Maiden Lane III avaient été apportés par AIG à la Fed en garantie en échange d’un prêt de 24 milliards de dollars dont plus de 8 restent dus (hors intérêts). La vente de ces titres permettrait de faire baisser ce solde non remboursé sans qu’ AIG ne débourse rien.

AIG avait été sauvé d’une faillite en septembre 2008 en étant nationalisé, et son renflouement avait nécessité plus de 180 milliards de dollars de fonds publics.

La Fed n’a plus qu’à solder le compte de Maiden Lane III pour récupérer les fonds qu’elle a investis dans le sauvetage d’ AIG et devrait s’en sortir avec un profit de plusieurs milliards de dollars, au vu des bénéfices déjà engrangés.

Le Trésor américain doit encore récupérer près de 36 milliards de dollars.

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source: les Echos

Aide du Japon au FMI

Le Japon va aider le FMI à hauteur de 60 milliards de dollars pour faire face à la crise de la dette dans la zone euro.

aide japon fmiLe Japon va fournir 60 milliards de dollars pour renforcer les bases financières du FMI et faire face à la crise de la zone euro.

La présidente du FMI Christine Lagarde avait demandé des financements supplémentaires au FMI pour augmenter de 500 milliards de dollars ses ressources prêtables, ce afin de lutter contre la crise de la dette dans la zone euro.

Le Japon avait déjà débloqué 100 milliards de dollars de ressources supplémentaires pour le FMI en 2009.

Christine Lagarde a appelé « les Etats membres du Fonds à suivre l’exemple du Japon« . Le Japon est le 1er pays non-européen à s’engager auprès du FMI.

Jusque-là, seule la zone euro avait promis de verser 150 milliards d’euros au FMI.

Le FMI peut actuellement engager 382 milliards de dollars pour ses pays membres à revenus moyens ou élevés.

En contrepartie, le Japon va demander aux Européens de renforcer encore leurs filets de protection. La zone euro avait décidé fin mars d’augmenter le montant de son « pare-feu » à 800 milliards d’euros ( voir Pare-feu européen à 800 milliards d’ euros).

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Gestion du risque souverain

Gestion du risque pays

source: la Tribune

Pas d’ achat de dette souveraine pour BNP Paribas

BNP Paribas n’a pas acheté de dette souveraine avec l’argent emprunté lors des opérations de prêt à 3 ans de la BCE.

BNP Paribas achat dette souveraineBNP Paribas avait, comme la plupart des banques, emprunté à la BCE lors des opérations de prêt à 3 ans de décembre et février ( voir Les banques augmentent leurs emprunts auprès de la BCE ), mais n’a finalement pas utilisé cet argent pour acheter de la dette souveraine. Les banques européennes avaient alors emprunté 1 018 milliards d’euros auprès de la BCE, au taux de 1%.

BNP Paribas a replacé auprès de la BCE la quasi-totalité des montants levés lors des opérations de prêt à 3 ans de décembre et février. La BCE rémunère à 0,25% l’argent qu’y déposent les banques.

En empruntant auprès de la BCE à 1% puis en achetant de la dette souveraine, parfois rémunérée à plus de 5% par an selon les pays de la zone euro, les banques peuvent réaliser un bénéfice.

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Gestion des risques financiers

source: les Echos

Bénéfices net Banque de France 2011

La Banque de France a enregistré un bénéfice net de 1,57 milliard d’euros en 2011.

Bénéfices Banque de FranceLe bénéfice net 2011 de la Banque de France est en chute de 38%, principalement à cause de la mise en réserve d’une part importante du résultat pour renforcer la structure financière la Banque de France.

Le résultat d’exploitation 2011 de la Banque de France atteint un niveau historique à 5,65 milliards d’euros (+25%), grâce à une forte hausse des placements à long terme.

Avec la crise, les banques centrales se sont exposées aux risques liés à l’expansion de leur bilan.

La Banque de France a ainsi expliqué que « même si elles ont fait preuve d’une extrême prudence dans l’évaluation des actifs qu’elles ont acquis ou pris en garantie, le renforcement de leur structure financière est plus que jamais nécessaire« .

La Banque de France a décidé d’affecter une dotation de 2,065 milliards d’euros au fonds pour risques généraux pour faire face aux risques inhérents à l’activité bancaire.

L’actif de la Banque de France a progressé de 228 milliards d’euros (+47%), à 709 milliards.

Le Conseil général de la banque a décidé de verser un dividende de 877 millions d’euros à l’Etat, qui s’ajoute au paiement de 2,014 milliards au titre de l’impôt sur les sociétés.
Au total, les versements à l’Etat atteindront 3,42 milliards d’euros, un record pour la Banque de France.

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Gestion du risque pays

source: les Echos

Banques et nouvelles normes de solvabilité de Bâle III

Le Comité de Bâle estime que les banques auraient besoin de 485,6 milliards d’euros pour se conformer aux nouvelles normes de solvabilité de Bâle III.

Banques et nouvelles normes de solvabilité de Bâle IIID’après une étude menée par le Comité de Bâle auprès de 212 établissements bancaires, les banques devraient avoir besoin de 485,6 milliards d’euros pour se conformer aux nouvelles normes de Bâle III sur les fonds propres durs.

Les nouveaux critères de Bâle III prévoient des fonds propres durs égaux à au moins 7% de leurs engagements. Les nouveaux critères de Bâle III entreront progressivement en vigueur en 2013.

Les bénéfices annualisés avants impôts des grandes banques ayant participé à l’étude du Comité de Bâle étaient de seulement 356,6 milliards d’euros.

Les ministres des Finances européens se réuniront le 2 mai à Bruxelles pour finaliser le nouveau cadre réglementaire de Bâle III et s’accorder sur la future architecture du système bancaire européen.

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source: les Echos

Pas d’ aide à l’ Espagne ?

L’ Espagne ne devrait pas bénéficier d’un plan d’aide pour financer son secteur bancaire en difficulté, selon la Commission européenne.

Pas d' aide à l' EspagneMême si la situation financière de l’Espagne, et notamment de son secteur bancaire, inquiète les marchés, la Commission européenne estime que le pays n’aura besoin d’aucun plan d’aide financière.

Les craintes liées à la situation financière de l’ Espagne ont cependant fait chuter les Bourses européennes de 3% ce mardi.

L’ Espagne avait présenté fin mars un budget d’austérité sans précédent pour 2012 afin de ramener le déficit public de 8,51% du PIB fin 2011 à 5,3% en 2012.

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source: les Echos

La France emprunte 7,813 milliards

La France a emprunté 7,813 milliards d’euros à court terme lors d’une adjudication de bons du Trésor à taux fixe et intérêts précomptés ( BTF).

La France emprunte à court termeL’ Agence France Trésor a ainsi emprunté 3,706 milliards d’euros à 12 semaines au taux moyen pondéré de 0,084%, contre 0,086% lors de la dernière adjudication comparable le 2 avril.

L’ Agence France Trésor a également emprunté 2,104 milliards d’euros à 25 semaines au taux moyen pondéré de 0,119%, contre 0,110% le 26 mars.

Enfin, l’ Agence France Trésor a emprunté 2,003 milliards d’euros à 51 semaines au taux moyen pondéré de 0,249% contre 0,265%, le 2 avril.

Mais la France a également levé 8,883 milliards d’euros d’ obligations assimilables du Trésor ( OAT) ce jeudi.

Sur la ligne d’ obligations assimilables du Trésor ( OAT) à 4,25% à échéance le 25 octobre 2017, aucune offre non compétitive n’a été enregistrée laissant inchangé le montant de l »adjudication à 1,310 milliard d’euros au taux moyen pondéré de 1,96% contre 1,91% lors de la dernière adjudication comparable le 1er mars.

Sur la ligne d’obligations assimilables du Trésor ( OAT) à 3,00% à échéance le 25 avril 2022, les offres non compétitives se sont établies à 350 millions d’euros portant le montant total de l’adjudication à 4,669 milliards d’euros au taux moyen pondéré de 2,98% contre 2,91% lors de la dernière adjudication comparable également le 1er mars.

Sur la ligne à 3,50% à échéance le 25 avril 2026, les offres non compétitives se sont établies à 94 millions d’euros portant le montant total de l’adjudication à 1, 669 milliard d’euros au taux moyen pondéré de 3,46% contre 3,30% lors de la dernière adjudication comparable le 1er mars.

Enfin, sur la ligne à 4,50% à échéance le 25 avril 2041, aucune offre non compétitive n’a été enregistrée laissant inchangé le montant de l »adjudication à 1,235 milliard d’euros au taux moyen pondéré de 3,79% contre 3,97% pour la dernière adjudication comparable le 5 janvier.

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source: les Echos