Conséquences de la loi de transition énergétique pour les établissements financiers

La loi de transition énergétique a été adoptée en 2ème lecture à l’Assemblée nationale le 26 mai 2015. Quelles conséquences pour les établissements financiers ?

Conséquences de la loi de transition énergétique pour les établissements financiersAvec la loi de transition énergétique, trois exigences vont s’imposer aux établissements financiers. Voici les 3 exigences imposées par la loi de transition énergétique aux institutions financières.

Tout d’abord, une analyse des risques financiers liés au changement climatique et des mesures prises pour les réduire devra être intégrée au rapport au président du conseil d’administration de l’établissement financier.

Ensuite, le rapport de gestion devra expliquer comment la société prend en compte les conséquences environnementales et sociales de son activité et de l’usage des bien et services qu’elle produit. Par ailleurs, les gestionnaires d’actifs devront expliquer comment ils intègrent les critères ESG dans leur politique d’investissement. Les investisseurs devront apprécier et quantifier l’empreinte environnementale de leur portefeuille sous gestion.

Enfin, la loi de transition énergétique prévoit que le gouvernement remette au Parlement un rapport sur la mise en oeuvre d’un scénario de stress tests réguliers représentatifs des risques associés au changement climatique et qui devraient concerner les établissements financiers.

 

La fraude bancaire toujours en hausse

La fraude à la carte bancaire explose en France. Entre 2011 et 2014, plus de 840 000 ménages ont été victimes d’escroqueries bancaires.

La fraude bancaire toujours en hausse

La hausse de la fraude à la carte bancaire en France a de quoi inquiéter. D’après une étude menée par l’ONDRP ( Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), pas moins de 840 000 ménages en ont fais les frais entre 2011 et 2014. Pour la moitié d’entre eux, le montant de l’escroquerie était toutefois inférieur à 240 euros. Depuis 2010, le nombre de fraudes à la carte bancaire augmente chaque année.

La plupart des victimes de fraude bancaire ne comprennent pas comment elles ont pu être escroquées de la sorte. Seulement 30% des victimes d’escroquerie bancaire ont en effet réussi à identifier le mode opératoire de la fraude. Dans 34% des cas, la fraude a pu être effectuée via un virus installé sur l’ordinateur de la victime, entraînant ainsi le vol de ses informations bancaires lors d’un achat sur internet. Dans 17% des cas, il s’agit d’une fraude au terminal lors d’achats dans le commerce, et dans 12% des cas, d’une fraude lors retrait d’argent dans un distributeur piraté. Environ 75% des victimes de fraude à la carte bancaire ont été remboursées par leur banque.

Comment éviter la fraude à la carte bancaire ?

Pour réduire les risques d’être victime d’une escroquerie bancaire, pensez à mettre régulièrement à jour l’antivirus de votre ordinateur. Vérifiez régulièrement vos relevés bancaires afin de pouvoir signaler tout mouvement suspect à votre banque dans les plus brefs délais. Enfin , pour vos achats sur internet, vérifiez bien que vous êtes sur un site sécurisé ( un symbole de cadenas doit être présent sur la page).

Voir le reportage vidéo d’Envoyé Spécial sur la fraude à la carte bancaire

Calcul du TEG ou Taux Effectif Global d’ un emprunt : législation et équation

Calcul du TEG ou Taux Effectif Global d' un empruntLa méthode de calcul du TEG ou Taux Effectif Global d’un emprunt est définie par les textes et annexes du Code de la Consommation.

Le TEG pour les crédits à la consommation

Le TEG est un taux annuel, à terme échu, calculé selon la méthode d’équivalence. On parlera aussi (mais pas obligatoirement) de TAEG ou de Taux Actuariel Effectif Global pour le TEG des prêts à la consommation.

Le TEG pour les crédits immobiliers et les crédits professionnels

Pour ces deux catégories de crédits, le TEG doit être calculé en deux étapes. La première étape consiste à calculer un taux périodique correspondant à la périodicité des remboursements (sans que cette période soit inférieure à un mois) par la méthode d’équivalence. Le TEG annuel s’obtient ensuite de manière proportionnelle en multipliant le taux périodique par le nombre de périodes dans l’année. On parlera de TEG proportionnel pour cette méthode.

La réglementation du mode de calcul du TEG

Le mode de calcul du TEG est défini par l’article de loi suivant : « Sauf pour les opérations de crédit mentionnées au 3° de l’article L. 311-3 et à l’article L. 312-2 du présent code pour lesquelles le taux effectif global est un taux annuel, proportionnel au taux de période, à terme échu et exprimé pour cent unités monétaires, le taux effectif global d’un prêt est un taux annuel, à terme échu, exprimé pour cent unités monétaires et calculé selon la méthode d’équivalence définie par la formule figurant en annexe au présent code. Le taux de période et la durée de la période doivent être expressément communiqués à l’emprunteur. Le taux de période est calculé actuariellement, à partir d’une période unitaire correspondant à la périodicité des versements effectués par l’emprunteur. Il assure, selon la méthode des intérêts composés, l’égalité entre, d’une part, les sommes prêtées et, d’autre part, tous les versements dus par l’emprunteur au titre de ce prêt, en capital, intérêts et frais divers, ces éléments étant, le cas échéant, estimés. Lorsque la périodicité des versements est irrégulière, la période unitaire est celle qui correspond au plus petit intervalle séparant deux versements. Le plus petit intervalle de calcul ne peut cependant être inférieur à un mois. Pour les opérations mentionnées au 3° de l’article L. 311-3 et à l’article L. 312-2, lorsque les versements sont effectués avec une fréquence autre que annuelle, le taux effectif global est obtenu en multipliant le taux de période par le rapport entre la durée de l’année civile et celle de la période unitaire. Le rapport est calculé, le cas échéant, avec une précision d’au moins une décimale.»

Le texte tel qu’il est rédigé est applicable depuis le 1er juillet 2002. Les parties du texte qui sont en caractère gras ont été ajoutées lors de la dernière modification, par le décret 2002-927 du 10 juin 2002 relatif au calcul du taux effectif global. Ce décret est la transposition en droit français de la directive du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998. Il faut comprendre le texte de la façon suivante : Les opérations mentionnées au 3° de l’article L311-3 : ce sont les opérations « destinés à financer les besoins d’une activité professionnelle, ainsi que les prêts aux personnes morales de droit public. » Les opérations mentionnées à l’article L313-2 : ce sont les opérations « consentis de manière habituelle par toute personne physique ou morale en vue de financer » l’acquisition, la souscription, les dépenses de construction, de réparation, d’amélioration, d’entretien d’« immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel d’habitation » ou « l’achat de terrains destinés à la construction des immeubles ». Par simplification dans cette page, on parlera pour ces deux catégories, des crédits professionnels et des crédits immobiliers. Pour les autres crédits, on parlera des crédits à la consommation.

Equation de base traduisant l’équivalence des prêts

La formule évoquée dans l’article R313-1 est présente en annexe du Code de la Consommation. Cette annexe a été introduite par le même décret 2002-927 évoqué plus haut. Le décret 2002-928 du 10 juin 2002 complète la formule en y ajoutant des exemples numériques. Cette formule est aussi désignée comme l’équation des intérêts composés ou la formule des flux actualisés (ou formule d’actualisation des flux). Elle se présente de la façon suivante :

Formule des flux actualisés

formule des intérêts composés

  • i : le taux effectif global annuel
  • k : le numéro d’ordre d’un déblocage de fond,
  • m : le numéro d’ordre du dernier déblocage,
  • Ak : le montant du déblocage numéro k,
  • tk : l’intervalle de temps entre le premier déblocage et le déblocage numéro k,
  • p : le numéro d’ordre d’une échéance de remboursement,
  • n : le numéro d’ordre de la dernière échéance,
  • Ap : le montant de l’échéance numéro p,
  • tp : l’intervalle de temps entre le premier déblocage et l’échéance numéro p.

Dans sa forme générale, les intervalles de temps doivent être exprimés en années et fractions d’années. La plupart du temps, cette équation doit être résolue par approximations successives. Le taux i, résolvant l’équation, peut être arrondi à la première décimale (ce n’est pas une obligation). Les différents montants Ak ou Ap ne sont pas nécessairement égaux entre eux.

Comprendre cette équation

Cette équation représente l’égalité entre la, ou, les mises à disposition des fonds et tous les remboursements ou dépenses, actualisés à la date du premier déblocage. Par exemple, pour une somme de 1.000 euros mise à disposition le 1er janvier et remboursée 90 euros tous frais compris le 1er de chaque mois en 12 mensualités, l’équation peut s’écrire : exemple de calcul du TEG en nombre de jours Le coefficient de temps de la première mensualité, au 1er février, sera de 31 jours divisé par 365, puis de 59/365 pour celle du 1er mars. Et ainsi de suite, jusqu’à la dernière avec 365/365. Par la résolution de l’équation, on obtient un TEG i = 15,52 %.

Les types de durées à utiliser

L’annexe au Code de la Consommation indique que les durées doivent être exprimé en années et fraction d’années, en précisant, qu’une année compte 365 jours (ou 366 pour les bissextiles) ou 12 mois normalisés. Le mois normalisé comptant 30.41666 jours (soit 365 jours / 12). La durée moyenne de l’année à 365,25 jours, bien que citée dans la directive européenne, n’est pas reprise dans le texte français. Dans les exemples du Code de la Consommation, il apparait qu’à partir du moment où les dates d’échéance sont fixées au même jour de chaque mois, on puisse utiliser la notion de mois normalisé, ou plus simplement une fraction de durée en nombre de mois divisé par 12 mois. L’équation de notre exemple s’écrirait alors : exemple de calcul du TEG en nombre de mois Le TEG obtenu par la résolution de cette équation est de 15,45 %. A noter qu’ici, il y a une différence de résultat suivant que le calcul est réalisé en nombre de jours réels ou en nombre de jours (ou mois) normalisés. Cependant, cette différence aura un impact limité sur des durées de remboursement de plusieurs dizaines d’années. Par exemple, un crédit de 100.000 € remboursé en 240 mensualités de 600 € aura un TAEG de 3,956 % calculé en nombre de mois et de 3,955 % calculé en nombre de jours réels. Cette méthode présente, en outre, l’avantage de calculer le TEG sur la même base d’une période mensuelle que sont calculées les échéances.

Le décalage de l’équation dans le temps

L’équation de base est exprimée en valorisant les flux à la date de déblocage des fonds. En multipliant ou en divisant par un même coefficient d’actualisation, les sommes peuvent être exprimées à une autre date. Pour illustrer cela, notre équation, exprimée à la date de première mensualité, deviendrait : exemple de calcul du TEG avec décalage de date Cette propriété est utilisée dans plusieurs exemples du Code de la Consommation : un déblocage des fonds le 15 septembre et 36 mensualités chaque dernier jour du mois à compter du 31 octobre. Chaque remboursement est divisé par un coefficient d’actualisation (1+i) avec un exposant variant de 1/12 à 36/12. L’ensemble de la somme des remboursements actualisés étant lui-même divisé par un coefficient d’actualisation de 15 jours (soit 15/365 ou 15.58333/365 suivant la méthode employée). TEG avec décalage de 15 jours

Exemple du TEG d’un crédit immobilier

Comme nous l’avons vu plus haut, le TEG pour un crédit immobilier passe d’abord par le calcul de son taux périodique. Dans la situation classique d’un emprunt débloqué en une seule fois, comportant des remboursements mensuels de 180 échéances. L’équation à résoudre peut être écrite de la façon suivante : TEG crédit immobilier Le déblocage d’un montant capital est effectué en une seule fois. La première mensualité de montant Remb1 est payée un mois après (coefficient 1 mois). La deuxième d’un montant Remb2 est payée le mois suivant. Jusqu’à la 180° de montant Remb180 payée 180 mois après le début. Le montant de chaque mensualité peut être différent. En compliquant un petit peu : déblocage en deux fois à 6 mois d’intervalle et prise en compte de frais de dossier, l’équation deviendra : TEG crédit immobilier avec plusieurs déblocages A noter : Capital1 a comme diviseur un coefficient d’actualisation élevé à la puissance zéro. On aurait pu écrire Capital1 simplement comme dans la formule précédente. Une fois le taux périodique i déterminé, le TEG de ce crédit sera égal à 12 × i.

Les nouvelles relations entre directeur financier et directeur juridique

Malgré les difficultés qu’ils rencontrent pour travailler ensemble, les directeurs financiers et les directeurs juridiques sont de plus en plus amenés à collaborer au sein de l’entreprise.

Les nouvelles relations entre directeur financier et directeur juridiqueSi le directeur financier et le directeur juridique souhaitent tous deux conserveur leur territoire, les domaines de converge de multiplient.

Les chantiers du directeur financier

Financements alternatifs. Face à la frilosité des banques, les responsables financiers pensent « alternatif ». Il leur faut aller chercher les fonds directement là où ils se trouvent: de façon désintermédiée ( marché obligataire, Euro PP, US PP, prêts « participatifs »…).

Dématérialisation. Réalité des grands groupes, la dématérialisation touche aujourd’hui toutes les entreprises, de la commande à la facture, en passant par les déclarations sociales et fiscales, la signature électronique ou l’archivage  des données.

Rapport intégré. La DFCG en a fait sa priorité pour 2015. Si certains ( Engie, Vivendi) se sont déjà lancés, d’autres, comme Danone, sont en passe de le faire. Objectif: offrir à toutes les parties prenantes une vision à 360° de l’entreprise.

Les chantiers du directeur juridique

Confidentialité. Un temps sur la table, le projet d’avocat en entreprise est désormais enterré, mais la question de la confidentialité des avis des juristes d’entreprise est toujours prégnante. En jeu: endiguer la perte de compétitivité des entreprises françaises.

Compliance. Pour se prémunir contre des actions très intrusives et des amendes conséquentes infligées par les régulateurs, les directeurs juridiques mettent sur pied des programmes de conformité toujours plus élaborés.

Accompagnateur de projets. Longtemps cantonnés aux seuls cas de contentieux et considérés comme des empêcheurs de tourner en rond, les juristes ont désormais à coeur de travailler main dans la main avec les opérationnels. Associés aux projets, ils les sensibilisent à l’importance stratégique de la matière juridique.

Les domaines de collaboration du directeur financier et du directeur juridique

Fraude et cybercriminalité. Ces 3 dernières années, pas une entreprise, ou presque, n’a échappé à une tentative de « fraude au faux virement ». Un risque qui préoccupe les directeurs financiers, quand les directeurs juridiques cherchent une parade au cyber-risque pénal.

Devoir de vigilance. Risque juridique inédit pour les entreprises, le devoir de vigilance est l’objet d’une proposition de loi actuellement en discussion. A charge pour les directeurs financiers de surveiller les faits et gestes de leurs fournisseurs et leurs sous-traitants.

Le risque des taux bas pour les assureurs européens

Le FMI et les banques centrales estiment que les taux bas font peser un risque sur les assureurs européens.

Le risque des taux bas pour les assureurs européensAvec la baisse des taux, les banques de détail ainsi que le compagnies d’assurance européennes ont augmenté leurs prises de risques. Une phénomène pointé du doigt par certaines banques centrales nationales ainsi que par le FMI, qui s’en alarme dans son dernier rapport sur la stabilité financière mondiale.

Comment les assureurs européens peuvent-ils continuer à offrir aux épargnants des rendements garantis tout en plaçant leur argent sur des dettes qui rapportent de moins en moins, voire leur en coûtent puisqu’un tiers des obligations souveraines offrent aujourd’hui des rendements négatifs ? Même pour emprunter aujourd’hui à 10 ans, des pays comme la Suisse perçoivent des intérêts des institutions financières prêteuses.

Ce ne sont pas les gros acteurs, peuvent encore puiser dans leurs stocks de dettes, qui inquiètent le FMI, mais bien les assureurs de tailles moyennes qui donnent des signes de faiblesse. Alors que les assureurs européens détiennent 4 400 milliards d’euros d’actifs, un réel risque de contagion pèse sur l’ensemble des acteurs selon le dernier rapport du FMI.

source: bfmtv.com

Pourquoi le LBO ne rapporte plus

Le temps où le LBO pouvait rapporter gros aux dirigeants semble aujourd’hui révolu. Comment expliquer ce phénomène ?

Pourquoi le LBO ne rapporte plusLes entreprises acquises en LBO ne rapportent plus autant à leurs dirigeants. Pourquoi le LBO ne rapporte plus et est devenu moins attractif ? Les raisons principales sont la pression fiscale accrue et la conjoncture qui s’est nettement assombrie.

Les dirigeants français de LBO avaient jusqu’ici toujours bénéficié d’un rapport de force plus favorable et gagné plus que les dirigeants britanniques de LBO. En contrepartie, les dirigeants français devaient s’adapter à des objectifs de performance plus élevés. Mais la crise est passée par là et certaines de ces entreprises n’y ont pas survécu.

La pression fiscale exercée par le gouvernement socialiste est également l’un des principaux facteurs expliquant la perte d’attractivité du LBO.

La ­convergence du régime sur les plus-values de cession de 34 % vers celui de l’impôt sur le revenu, jusqu’à 62 % avec prélèvements sociaux, a marqué le début de la fin de l’ère dorée du LBO. Des dirigeants de la société Hubert, détenue par Apax et revendue à la société IAWS en 2004 ( avant les nouvelles mesures fiscales), ont ainsi vu leur plus-value à la revente requalifiée en salaire. Leur taux d’imposition a donc bondi de 16 % à 49 %. Le Conseil d’Etat a alors jugé que la somme investie au départ par le dirigeant pour accéder au capital (13 600 euros, soit moins de 1 % de la plus-value finale) était trop faible.

Selon Frédéric Hennes, associé au cabinet Degroux Brugere, « il y a désormais une volonté délibérée de l’administration fiscale de mettre à mal les schémas d’accès au capital des dirigeants dans les opérations de “private equity”, quand bien même il y a un risque d’investissement au départ ». Les dirigeants préfèrent désormais investir dans des instruments de capital moins risqués que le LBO

source: lesechos.fr

Les 880 milliards de créances douteuses des banques de la zone euro

La BCE a détecté 880 milliards d’euros de créances douteuses dans les 130 banques de la zone euro.

Les 880 milliards de créances douteuses des banques de la zone euroD’après la BCE, les 130 banques de la zone euro cumulent 880 milliards d’euros de créances douteuses, soit 4 % du total de leur bilan. Ces créances douteuses sont des prêts non performants, en retard de paiement depuis au moins 90 jours.

Les banques de la zone euro ne reconnaissent pourtant que 743 milliards d’euros de prêts douteux, alors que la BCE a détecté 136 milliards d’euros de créances douteuses supplémentaires, soit 18% de plus.

Ces nouveaux risquent pèsent fortement sur la rentabilité des banques. Mécaniquement, un prêt douteux amène la banque à passer des provisions et, dans le pire des cas, à enregistrer une perte.

Au total, le poids de ces créances douteuses, mais aussi d’autres exercices de valorisation des bilans bancaires, doivent ­conduire à des « ajustements » de valeur d’actifs de 48 milliards d’euros, et donc à un renforcement des fonds propres ou alors à des dépréciations comptables.

source: lesechos.fr

Combien va coûter le Fonds de résolution aux banques françaises ?

Les banques européennes vont devoir contribuer au Fonds de résolution, qui sera doté progressivement de 55 milliards d’euros.

Combien va coûter le Fonds de résolution aux banques françaises ?La Commission européenne vient de présenter la méthode de calcul de la contribution des banques au Fonds de résolution. Ce fonds, un des piliers de l’ Union bancaire, permettra de faire face aux défaillances bancaires sans faire payer le contribuable. Le Fonds de résolution sera doté de 55 milliards d’euros. Ce sont évidemment le plus grandes banques européennes, majoritairement des établissements français, qui paieront la plus grosse partie de la facture en contribuant à hauteur de 90% du fonds, soit environ 49,5 milliards d’euros.

Le méthode de calcul de Bruxelles tient compte de la taille des banques ainsi que de leur profil de risque. Les petites banques seront également mises à contribution: les établissements dont la taille du bilan est inférieure à 1 milliards d’euros d’actifs verseront un montant forfaitaire. Les principaux pays contributeurs du Fonds de résolution seront donc la France et l’Allemagne.

Les grandes banques supervisées par la BCE, la majorité des banques françaises, paieront la quasi-totalité de la facture. Alors qu’elles représentent 85 % des actifs bancaires, les grandes banques paieront 90 % du Fonds de résolution. Les banques moyennes, qui détiennent 14 % des actifs, paieront 9,7 %, et les plus petites banques, qui collectent 1 % des actifs paieront le résidu.

source: lesechos.fr

Nouvelle méthode de calcul du Libor ?

Une nouvelle méthode de calcul du Libor pourrait être instaurée dans les banques de la City, à Londres, afin d’éviter un nouveau scandale du Forex.

Nouvelle méthode de calcul du Libor ?Le groupe en charge de réguler le Libor, taux de référence interbancaire pour plus de 300 000 milliards de dollars d’obligations bancaires dans le monde, souhaiterait mettre en place une nouvelle méthode de calcul unifiée du Libor. Les banques de la City rendront leur verdict concernant cette proposition d’ici le 19 décembre prochain.

Actuellement, les méthodes de calcul du Libor diffèrent selon les banques. Le comité de régulation du Libor IntercontinentalExchange souhaiterait mettre en place une méthode unifiée pour calculer le taux de référence interbancaire: « une méthode de calcul plus normative avec des paramètres pré-définis [gardés] sous surveillance ». Le comité a également soumis la possibilité d’élargir le cercle des transactions effectuées par les banques prises en compte dans le calcul. Et lorsque l’information est insuffisante, pour éviter que le calcul ne repose que sur le jugement des banques, d’autres données seraient alors incluses. « C’est à l’avantage des utilisateurs du Libor comme des banques qui soumettent leurs données pour le calculer, qui s’occupe de l’indice, que l’on adopte une méthodologie plus unifiée basée sur les transactions », a ainsi expliqué l’IntercontinentalExchange.

Suite au scandale du Forex, 9 banques ont été accusées d’avoir manipulé le Libor en 2012 et ont déjà payé 6 milliards de dollars d’amendes.

Pour plus d’informations sur le calcul du Libor et le Forex, voir notre formation professionnelle marché des changes et trading de devises

source: lesechos.fr

Risque de change, définition

Qu’est-ce que le risque de change ? Définition et caractéristiques du risque de change.

Risque de change, définitionLe risque de change est le risque de perte en capital lié aux variations futures du taux de change. Depuis les années 70, le risque de change s’est fortement accru avec le flottement généralisé des monnaies et le développement des transactions commerciales et financières internationales.

L’existence de variation des changes entraîne 2 types d’attitudes différentes de la part des intervenants sur le marché des changes: certains groupes ne souhaitent pas parier sur ce que seront les taux de change dans le futur ( voir Forex: les types de taux de change). Ils sont exposés à un risque de change dans le cours de leurs activités ordinaires et recherchent une couverture à leur position créditrice ou débitrice. D’autres groupes estiment pouvoir prendre une position exposée à un risque de change pour réaliser un gain. Il y a alors spéculation sur l’évolution future des changes au moyen d’opérations d’arbitrages. Dans la réalité, les opérations cambiaires mêlent à des degrés divers couverture et spéculation et les mêmes individus peuvent adopter ces 2 attitudes.

Pour plus d’informations sur le risque de change, voir notre formation Forex