Le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites

chapitre-11_failliteLe chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites permet à une entreprise en difficultés financières de continuer à fonctionner normalement, tout en lui laissant le temps de chercher un accord avec ses créanciers.

La mise sous chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites peut être demandée soit par une entreprise en difficultés, soit par un de ses créanciers.

Le chapitre 11 permet au débiteur :

  • de rester en possession de tous ses actifs,
  • de s’opposer aux demandes de ses créanciers,
  • de repousser les échéances de ses paiements
  • de réduire unilatéralement le montant de sa dette

Le juge des faillites est informé régulièrement et de façon détaillée du déroulement des transactions avec les créanciers.

Si les transactions se passent bien, l’entreprise obtient du juge et des créanciers un plan de réorganisation dans un délai pouvant aller jusqu’à plusieurs mois.

Plusieurs grosses entreprises américaines ont demandé cette protection, ces dernières années, comme les compagnies aérienne United Airlines, US Airways, Delta Air Lines et Northwest, le courtier en énergie Enron, le groupe de télécommunications WorldCom, le groupe de distribution Kmart ou encore l’équipementier automobile Delphi ou la banque Lehman.

L’épée de Damoclès est au-dessus de General Motors

gm_faillite_general_motors_defaultAvec le refus par la plupart des créanciers de GM de convertir leurs obligations en actions (seulement 10% des dettes s’élevant à 27 Mds$ seraient ainsi comblées alors que la direction en espérait 90%), le dépôt de bilan de General Motors semble désormais inéluctable.

Ce qui pousse les détenteurs d’obligations à refuser ce plan est qu’ils devraient renoncer à leurs 27Mds$, en échange de seulement 10% de la société post-restructuration, l’Etat et les syndicats (en particulier UAW « United Auto Workers ») s’attribuant le reste des parts de GM.

Le problème pour GM est que cette restructuration est une condition nécessaire afin d’éviter le placement sous le Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites dont l’ultimatum a été fixé par Washington au 1er juin, date butoir à laquelle GM devra prouver qu’elle peut compter sur un second souffle.

Pour espérer une autre issue, les investisseurs espèrent une baisse de participation de UAW dans le groupe, pour offrir plus de contreparties aux créanciers. De plus, le Trésor Américain essaiera jusqu’à la dernière minute de convaincre ces créanciers qu’une faillite serait moins bénéfique pour eux qu’un tel plan de restructuration.

Journée « Bien comprendre pour mieux trader » de IG Markets

ig_marketsLa journée « Bien comprendre pour mieux trader » organisée par IG Markets s’est tenue le 15 mai à Paris.

Passer à l’acte avec l’Analyse Technique
Jean Charles GAND– Président de l’AFATE et Analyste technique chez SGAM
Vincent GANNE– Analyste technique IG Markets

Jean Charles Gand a parlé des différents outils de l’analyse technique, les graphiques et les prévisions des tendances par les figures remarquables et/ou outils mathématiques. Il a conseillé de s’instruire sur le sujet (plusieurs ouvrages disponibles sur l’analyse technique), mais a cependant insisté sur le fait que l’analyse technique est loin d’être une science exacte, et que le facteur psychologique ainsi que l’intuition sont primordiaux.

Le service d’avenir : les Options « Rebond »
Estelle HirtzIG Markets

IG Markets a créé le service « options-rebond » pour permettre de profiter de la volatilité des marchés. Son avantage est de rester active même lorsque le plafond prédéfini a été touché, en empêchant l’exécution de position à un cours moins favorable que celui qu’on a défini. Elle peut donc encore engendrer des gains si le cours revient à un niveau favorable dans la journée.

Bénéficier des avantages de l’effet de levier sur le marché du Forex
Laurent Lavaud – Opérateur de marché ALM – LaSer Cofinoga

Le marché du Forex, plus grand marché du monde après le marché des taux, possède de nombreux avantages : frais quasi-inexistants, marché hyper-liquide et ouvert 24h/24, et avec un effet de levier permettant d’investir jusqu’à 400 fois le capital. Le marché du Forex demande en revanche de respecter quelques principes : avoir un money-management performant, respecter les signaux, couvrir ses positions ouvertes par des stop-loss… Laurent Lavaud a également mis en garde de ne jamais écouter les conseils (journaux, amis, etc..), de se faire sa propre opinion et de constamment se remettre en question.

Gestion du risque et Money-management : établir une stratégie
Guillaume Rozan – Directeur des marchés – Bourse Direct
Giovanni Filippo – Responsable services infos d’experts – Bourse Direct

Parmi les principaux conseils donnés par les responsables de BourseDirect pour être efficace sur le marché des actions : ne pas investir plus de 10% du portefeuille sur une même valeur, se fixer des limites de gains et de pertes, et mettre ses émotions de côté ( « Quand vous voyez un billet de 200€ par terre dans la rue, baissez-vous pour le ramasser »).

Table Ronde : Les perspectives d’avenir
Nicolas Bouzou – Fondateur et économiste d’Astérès
Mathilde Lemoine – Stratégiste HSBC
Julien Nebenzahl – Responsable CFTE – AFATE
Charles Dautersme – Stratégiste Action- AXA IM
Jean-Bernard Guyon – Spécialiste des matières premières – Global Gestion
Animée par Yves De Kerdrel – Journaliste JDF

Au cours de cette table-ronde, les différents spécialistes se sont entretenus sur les différents marchés (matières-premières, change, actions …) et ont convenu, selon les différents graphiques au cours de ces derniers mois, que les perspectives étaient différentes selon les pays (ils prévoient une reprise plus rapide et plus forte chez les BRICK (Brésil, Russie, Inde, Chine, Corée-du-sud). La reprise globale est prévue par ces mêmes spécialistes aux environs de l’automne 2010, et considèrent que les marchés sont actuellement dans un point-bas. C’est pour cela qu’ils conseillent d’investir maintenant pour gagner à long terme.

Les « stress-tests » s’exportent vers l’Europe

stress_test_europeQuelques jours après la publication de résultats des « stress-test » aux Etats-Unis, il se dit que l’Union Européenne prépare des mesures comparables pour son système bancaire.

Connaître la capacité des banques européennes à résister à une éventuelle détérioration de la conjoncture actuelle paraît crucial, étant donné que les banques ont un rôle de plus grande importance dans le financement de l’économie que ce que l’on observe aux Etats-Unis.

La seule grande différence avec les stress-tests pratiqués par les américains sera que ceux-ci permettront de mesurer la résistance du système bancaire de toute l’Union Européenne, plutôt que de pratiquer des tests individuellement sur chaque établissement, chaque pays.

Cette mesure d’envergure, voulue par le FMI et les ministres des finances de l’Union, suivra les directives et la méthodologie établie par le CESB.

Ce qu’on ne sait pas encore, c’est si les résultats, devant arriver courant septembre 2009, seront publiés, comme ce fut le cas chez l’Oncle Sam.

La fiabilité des stress-tests est contestée

contestation_stress_testQuelques jours après la publication des résultats des stress-tests – tests de solidité économique en cas de crise, des 19 plus importantes banques américaines, quelques doutes subsistent quant à la confiance que l’on peut faire en ces chiffres.

Deux éléments amènent à penser que ces résultats auraient pu être involontairement et volontairement faussés par la réserve fédérale.

Premièrement, les critères et outils de mesure retenus par la réserve fédérale pour déterminer le besoin en fonds propres des banques sont contestés par des économistes.

Deuxièmement, les banques les plus concernées par cette mesure auraient pratiqué de fortes pressions sur le gouvernement, et du lobbying, pour secrètement faire réduire les montants initialement déterminés par les régulateurs.

D’après le Wall Street Journal, le besoin d’augmentation du capital de la Bank of America s’élevait à plus de 50 milliards de dollars avant de passer finalement à 33,9 milliards, Wells Fargo aurait eu besoin de 17,3 Milliards de dollars, soit 3,6 de plus qu’annoncé. Le plus spectaculaire « changement » étant pour Citigroup, qui aurait, toujours selon le même journal, eu besoin de 35 Milliards de dollars, soit presque 7 fois plus que ce qui a été annoncé !

Malgré cela, les banques semblent d’ores et déjà avoir pris le pas de ces nouvelles mesures : Wells Fargo par exemple a déjà levé plus de la moitié de ce que le Trésor lui exigeait.

Les résultats des « stress-tests » rassurants malgré des prévisions économiques difficiles.

stress-tests-banques-americainesLes résultats des « stress-tests » opérés sur les 19 plus grandes banques américaines on été dévoilés jeudi soir. Ils ont mis en avant le besoin pour 10 de ces établissements de lever 75 milliards de dollars de fonds pour anticiper un éventuel aggravation de la crise dans l’avenir proche, du moins jusqu’à 2010.

Cependant, aucune de ces banques ne risque de ne plus être solvable. Parmi ces banques, les plus « touchées » sont la Bank of America, Citigroup, Wells Fargo et GMAC, l’établissement de crédit automobile.

D’une manière générale, il ressort de ces tests que les sociétés sont dans l’obligation d’améliorer la structure de leur capital, ce que certains groupes ont déjà entrepris de faire.
Ensuite, les résultats de ces « tests de résistance » montrent que les pertes des 19 banques en question pourraient s’élever à 600 milliards sur la période 2009/2010, voire même 950 milliards dans un scénario de catastrophe économique aggravée.

Cependant, l’état américain et la banque centrale se montrent confiant et rassurés en ce qui concerne ces résultats : Ben Bernanke, le patron de la Fed, déclare : « Les résultats devraient rassurer considérablement les investisseurs et l’opinion ».

Les « stress-test » : un besoin de capitaux chez les grandes banques américaines

stress-test_banques-americainesA la veille des résultats des « stress-test » (tests de résistance) menés sur 19 grandes banques américaines depuis 3 mois par l’administration Obama, des chiffres officieux apparaissent peu à peu. Il s’agissait pour le gouvernement de tester la résistance de ces banques face a d’éventuelles aggravations de la crise actuelle en 2010, et de fournir en conséquence des liquidités aux banques ayant le plus de risques d’être victimes de telles péripéties.

Le bruit court qu’en tête de cette liste, la Bank of America serait la plus concernée par ces mesures, avec des besoins estimés a quelques 34 Mds$ pour couvrir tout risque et anticiper de nouvelles dégradation de l’économie mondiale. Une dizaine d’autres banques parmi ces 19 auraient ainsi des besoin en capitaux. Cependant, de grands établissement comme JP Morgan ou Citygroup seraient relativement épargnés.
Les résultats officiels des « stress test » sont attendus dans la journée du 7 mai, avec nul doute que ceux-ci auront des effets sur l’image des banques américaines ainsi que sur leur actionnariat.

Affaire SGAM AI : gérants ou traders ?

sgam-aiLe dernier scandale dans le groupe SG lié aux pertes importantes générées par leur filiale SGAM AI remet au gout du jour la question « Quel est le vrai métier d’un gérant d’actifs? ».

Selon sa définition la plus simple, le gérant d’actifs financiers investit les capitaux confiés dans le respect des contraintes règlementaires et contractuelles, pour en tirer le meilleur rendement possible en fonction du risque choisi par le client.
Le gérant d’actifs n’a pas d’obligations de résultat, mais uniquement des moyens.

SGAM AI, probablement dans l’intérêt unique de ses clients ;-)), a voulu se doter d’un moyen supplémentaire – leur propre banque SGAM BANQUE.
Ce schéma évitait effectivement de nombreux coûts correspondants aux commissions et marges bancaires.

La création de la SGAM BANQUE a ouvert la porte à la prise de risque pour le compte propre de la banque et donc de SGAM AI.

Les gérants, dont le métier est une gestion pour le compte de tiers dans un cadre bien défini, sont devenus également traders pour leur compte propre.
Le résultat prouve que le mélange de genres n’est pas forcement bénéfique.

Contrairement à une banque, la société de gestion n’a pas à supporter les risques de marchés. Ces risques sont portés par leurs clients-investisseurs.

Or, plusieurs cas récents, en plus de celui de SGAM AI, montrent que les sociétés de gestion supportent indirectement et partiellement les risques de marchés de leurs clients (par exemple, le risque de crédit pour ADI, repris par OfiVM ou le risque de liquidité sur les petites capitalisations pour Richelieu, repris par KBC).

Formation Bâle 2 et ses implications

bale_2_piliers Formation Bâle 2 et ses implications

Durée de la formation : 1 jour

Objectif : Connaître la réforme de Bâle 2 dans son ensemble, maîtriser les différentes approches introduites par la réforme de Bâle 2, savoir appréhender les impacts de la réforme

Programme :

I/ Reforme Bâle 2 : Objectifs et enjeux

  • Analyse du nouveau ratio de solvabilité et calendrier prévisionnel

II/ Comparaison Bâle 1 / Bâle 2

III/ Pilier 1 : l’exigence de fonds propres face aux risques

  • D’un ratio Cooke à un ratio McDonough
  • La méthode standard ou IRB ?
  • Gestion active des risques et du capital réglementaire par l’utilisation des CDS, titrisations et ventes sur le marché secondaire

IV/ Pilier 2 : la procédure de surveillance de la gestion des fonds propres

  • Exigences et implications pour les banques

V/ Pilier 3 : la discipline de marché et la transparence

  • Réconciliation des vues risques, comptables et financières
  • Lecture des portefeuilles de risque identique pour toute banque dans tous pays

VI/ Impacts de la réforme Bâle 2

  • Sur l’organisation interne
  • Sur les opérations clientèle et les stratégies de la banque
  • Sur les marchés financiers

VII/ Évolutions réglementaires post crise 2007 – 2008

Dates et prix : Voir nos dates et nos prix en cliquant ici

Pour ce module, modules « sur mesure » ou l’offre complète, contactez nous :

contact@actions-finance.com

Formation Bâle 2 et ses implications