Financement des PME et risque de crédit

Le financement des PME par les banques est au point mort. Les banques sont de plus en plus frileuses à accorder des crédits pour les besoins de financement des PME.

Financement des PME et risque de créditCette forte baisse des crédits bancaires aux PME à de quoi inquiéter, alors que l’investissement est l’un des moteurs essentiels en période de crise. Les banques souhaitent en effet réduire leur exposition aux risques au strict minimum. De plus, les besoins de financement des PME ont également été revus à la baisse avec la chute de l’activité ( voir Les problèmes de financement des PME).

Le financement des PME est donc un problème complexe à l’heure actuelle. Les PME se doivent donc désormais de développer des pratiques saines de risque crédit via des outils de crédit management de type assurance-crédit.

La banque, de son côté, se doit d’avoir une vision précise du prêt. Pour le financement des PME, les banques sont très attentives à la manière dont l’entreprise mène sa politique de gestion des risques de crédit ( voir Analyse du risque de crédit Bancaire).

Le système de bancassurance est à l’heure actuelle encore peu utilisé par les PME. Or, ce dispositif peut présenter de nombreux avantages pour le financement des PME, en permettant aux entreprises de bénéficier de solutions technologiques pointues qui leur permettront d’accéder rapidement à des financements.

Pour en savoir plus sur le financement des PME et risque de crédit: Comment négocier avec les banques ?
Voir aussi notre formation financement des PME et risque de créditNouvelles clés de négociation avec votre banquier

Formation Bâle III et ses implications

Voici le programme de notre formation Bâle III et ses implications

Formation Bâle III et ses implications1- Rappel des fondamentaux de Bâle II
2- Bâle 2.5 ( CRD3)
3- Bâle III ( CRD 4): le renforcement du niveau de Solvabilité
4- Bâle III ( CRD 4): la gestion du Risque de Liquidité
5- Les impacts de Bâle III
6- Solvabilité II ( Bâle Assurances)

 

 

Voir notre formation Réforme de Bâle II et ses implications, vers Bale III:
http://formation.actions-finance.com/reforme-de-bale-ii-et-ses-implications-vers-bale-iii/

Plus d’infos sur notre formation Bâle III et ses implications:
https://www.actions-finance.com/
twitter.com/Actions_finance

Pour tout renseignement sur notre formation Bâle III et ses implications, contactez nous au
+ 33 (0)1 47 20 37 30

Stress tests sur les obligations souveraines

Les prochains stress tests des banques porteront sur les obligations souveraines ( voir Formation Marché monétaire : fondamentaux et pratiques)

Stress tests sur les obligations souverainesL’Union bancaire avance doucement sur la question notamment du mécanisme de résolution des banques jugées trop faibles pour survivre. Un préalable essentiel repose chez la BCE dans la campagne d’analyse des bilans des grandes banques en Europe ( les stress tests des banques). L’exercice doit aboutir à un verdict chiffré à la fin octobre 2014, pour déterminer si une banque a besoin de fonds propres supplémentaires ou non.

Pour le membre du directoire de la BCE, Yves Mersch, une inconnue demeure la question de la pondération en capital à retenir sur les portefeuilles d’obligations souveraines dans les bilans des banques. Lors des précédents stress tests des banques européennes ( voir L’ ABE n’a pas traité des LTRO dans ses stress tests et Stress tests de l’ ACP), ces titres n’ont pas du tout été soumis à un quota de capitaux censé couvrir des pertes.

Yves Mersch déclaré à Francfort que les obligations souveraines seront soumises aux stress tests ( voir Formation Marché monétaire : fondamentaux et pratiques).

source: les Echos

Gestion des risques et régulation

Deutsche Bank estime qu’un trop grande régulation présente des risques pouvant nuire à terme à l’économie ( voir Formation gestion des risques financiers : contrepartie, taux, change, liquidité)

Gestion des risques et régulationSelon le co-président de Deutsche Bank Jürgen Fitschen, le renforcement de la régulation bancaire en Europe pourrait nuire à l’économie, pointant du doigt de nouvelles incisions dans le périmètre d’activité des banques.

Jürgen Fitschen a vivement critiqué la taxe sur les transactions financières ainsi que le plan visant à séparer les domaines d’activités des banques, et notamment des banques d’investissement ( voir Formation trésorerie de banque : les produits du bilan bancaire).

Jürgen Fitschen estime que si Deutsche Bank devait scinder à part ses activités de banque d’investissement, cela aurait des conséquences pour le client sous la forme d’un renchérissement des prestations servies. Le co-président de Deutsche Bank estime qu’il faut désormais temps souligner à nouveau le rôle de la banque d’investissement pour soutenir la croissance, « car cela ne fonctionnera pas uniquement avec les dépôts et les crédits« .

Jürgen Fitschen a également qualifié de « bêtise » l’accent toujours mis sur le « too big to fail » , trop gros pour faire faillite. La robustesse d’une banque serait surtout à mettre en avant de décider de la maintenir ou non en activité. « Le ‘too big to fail’, ça sonne bien mais c’est à côté de la plaque. Il est temps d’arrêter de répéter cette bêtise et regarder ce qui se passe de la réalité. Il serait alors plus avisé de dire ‘too strong to fail’ (trop forte pour faire faillite)« .

Voir Formation gestion des risques financiers : contrepartie, taux, change, liquidité

source: les Echos

L’ AMF épingle les conseillers bancaires

Après avoir effectué 220 visites mystères dans les banques françaises en 2013, l’ AMF estime que les conseillers bancaires apprécient encore mal les connaissances en finance de leurs clients.

L' AMF épingle les conseillers bancairesD’après cette étude de l’ AMF sur les conseillers bancaires, ni l’appétence des clients au risque ni leurs connaissances en finance n’ont été sondées dans 1 entretien sur 2. Des questions pourtant essentielles pour s’assurer que les conseils prodigués par les conseillers bancaires soient adaptés aux besoins des clients.

D’après l’ AMF, les conseillers bancaires ont également tendance à minimiser les risques des produits proposés à leurs clients, voire même, dans certains cas, ne les évoquent tout simplement pas.

Dans 1 entretien sur 2 concernant des contrats d’assurance vie et dans 3 entretiens sur 10 pour les comptes titres et les PEA, les conseillers bancaires ne présentent pas les frais à leurs clients. Et quand ces frais sont évoqués, seuls les frais d’entrée sont présentés par le conseiller bancaire, sans mentionner les charges récurrentes ( qui impactent le plus la rentabilité des placements).

L’AMF note cependant une amélioration de l’adaptation des offres aux profils des clients. L’assurance-vie reste le produit le plus fréquemment proposé. Enfin, l’ AMF relève que le PERP ( plan d’épargne retraite populaire) et le PEA ( plan d’épargne en actions) ne sont pas assez recommandés par les conseillers bancaires aux clients enclins à prendre des risques.

source: les Echos

Qu’ est ce qu’ un prêt douteux ?

D’après la BCE, les prêts bancaires en retard d’impayé de plus de 90 jours seront désormais considérés comme douteux.

Qu' est ce qu' un prêt douteux ?Dans le cadre de l’examen de la qualité des actifs des banques européennes ( voir Ratio de fonds propres des banques de la zone euro), la BCE a annoncé qu’un prêt sera considéré comme douteux lorsque le retard d’impayé dépasse 90 jours. En fixant le retard d’impayé à 90 jours pour considéré un prêt douteux, la BCE décide donc de suivre les propositions de l’ ABE ( Autorité bancaire européenne).

Les nouvelles règles seront utilisées par la BCE pour évaluer les fonds propres des 128 plus grandes banques de la zone euro. Le portefeuille d’investissements, le portefeuille de trading, et les engagements au bilan et hors-bilan seront tous passés en revue par la BCE. Toutes les classes d’actifs, comme les prêts douteux, les prêts restructurés et l’exposition aux dettes souveraines, seront passés en revue par la BCE.

source: Reuters

Ratio de fonds propres des banques de la zone euro

Les grandes banques de la zone euro devront détenir 8% de fonds propres lors de l’examen de la qualité de leurs actifs par la BCE.

Ratio de fonds propres des banques de la zone euroLa BCE va donc imposer un matelas de fonds propres de 8% aux grandes banques de la zone euro, et ce afin d’être en conformité avec la nouvelle norme Bâle III. ( voir Bâle: vers un nouveau renforcement des fonds propres des banques)

Les grandes banques de la zone euro seront supervisées par la BCE à partir de novembre 2014. La BCE examinera alors la qualité des actifs bancaires des grandes banques de la zone euro. Dans le cadre de cet examen, les grandes banques de la zone euro devront constituer un ratio de fonds propres de 8% correspondant à un ratio core Tier 1 de 7% sur la base des actifs pondérés du risque ( comme le prévoit la dernière étape d’instauration de la norme Bâle III en 2019) +1% supplémentaire pour les banques d’importance systémique.

La BCE  publiera mercredi la liste des 130 banques de la zone euro qui seront supervisées en 2014. Les plus petites banques de la zone euro seront quant à elles surveillées par les autorités locales. La BCE précisera enfin à quel stade une créance est considérée comme douteuse et à quel stade un crédit peut voir ses conditions révisées si l’emprunteur est en difficulté.

source: Reuters

Pas de nouveau LTRO pour Jens Weidmann

Jens Weidmann, président de la Bundesbank, estime qu’un nouveau LTRO n’est pas nécessaire ( voir aussi L’ ABE n’a pas traité des LTRO dans ses stress tests).

Pas de nouveau LTRO pour Jens WeidmannEn effet, d’après le président de la Bundesbank, la hausse des taux d’intérêt de marché ne justifie pas un nouveau LTRO ( opération de prêts à long terme).

Jens Weidmann a ainsi expliqué son point de vue sur les LTRO « On ne peut induire une réaction automatique de la politique monétaire à partir d’un changement des taux du marché monétaire […] Un tel automatisme n’existe pas […] Les LTRO ne sont que l’un des nombreux instruments envisageables(…) Quant aux instruments que Continuer la lecture de Pas de nouveau LTRO pour Jens Weidmann

L’ ABE n’a pas traité des LTRO dans ses stress tests

L’ ABE n’a pas encore traité de la question des LTRO ( prêts à long terme de la BCE) lors des stress tests des banques européennes prévus en 2014.

L' ABE n'a pas traité des LTRO dans ses stress testsLes autorités de régulation chargées de surveiller les stress tests des banques européennes en 2014 s’apprêtaient à pénaliser tout établissement de crédit qui s’appuierait encore sur les opérations de refinancement à long terme des banques (LTRO) mises en place par la banque centrale.

Le président de l’ ABE a ainsi déclaré « L’ABE n’a pas discuté du traitement des LTRO dans le cadre des tests de résistance à venir et ne considère pas que son rôle soit d’évaluer d’éventuelles mesures de politique monétaire […] Nous mettons au point une méthodologie pour le prochain cycle de tests de résistance en 2014 et nous travaillons en étroite collaboration avec la BCE pour développer une approche adaptée. Jusqu’à présent, aucune décision définitive en matière de méthodologie n’a été prise« .

source: Reuters

Société générale augmente sa participation dans Rosbank

Société générale va augmenter sa participation dans Rosbank à 92,4% en rachetant les parts de VTB.

Société générale augmente sa participation dans RosbankSociété Générale a décidé de racheter les parts de TVB dans Rosbank. La participation de SocGen dans Rosbank passera désormais à 92,4%, un pari risqué pour Société Générale. En effet, beaucoup de banques rencontrent des problèmes dans leurs filiales russes, principalement à cause de la corruption et des risques financiers et juridiques rencontrés dans ce pays.

Malgré tout, certains banques réussissent à prospérer en Russie, comme Citi ou Raiffeisen. Le secteur bancaire russe est dominé par l’ Etat, VTB ( qui détenait jusqu’alors 10% de Rosbank) et Sberbank.

Depuis l’entrée de Société Générale au capital de Rosbank en 2006, SocGen a investi plusieurs milliards d’euros pour redresser la banque russe et a également rencontré de nombreux problèmes ( voir Le patron de Rosbank arrêté pour corruption).

L’ augmentation de sa participation dans Rosbank permettra à Société Générale de revendre la totalité de Rosbank en cas de problème.

Rosbank a enregistré un bénéfice semestriel de 29 millions d’euros début 2013, après avoir enregistré une perte de 291 millions d’euros l’année précédente.

L’augmentation de la participation de SocGen dans Rosbank aura un impact financier positif sur Rosbank et un impact limité sur le ratio Core Tier 1 du groupe Société générale.

source: Reuters