Produits dérivés: la justice s’ attaque aux marges des banques

La justice a décidé de s’attaquer aux marges commerciales des banques sur les produits dérivés.

Produits dérivés: la justice s' attaque aux marges des banquesLa Cour d’appel de Paris vient en effet de condamner la Société générale à indemniser la société minière calédonienne SMGM à hauteur de 8 millions de dollars. La Société générale avait conseillé à cette société de couvrir sa production de nickel grâce aux produits dérivés, sans l’informer du montant des marges commerciales de la banque sur ces produits dérivés.

La SMGM s’était couverte contre une baisse trop forte du prix du nickel avec une option de vente fixée 13 500 dollars la tonne. L’ option d’achat vendue par la Société générale à la SMGM  avait quant à elle été fixée à 15 000 dollars la tonne. Mais entre 2006 et 2008, le prix du nickel s’est envolé jusqu’à 50 000 dollars la tonne, et la Société générale a ainsi facturé 23 millions de dollars à la SMGM, soit la différence entre le prix d’option d’achat et le prix du marché. La SMGM avait finalement décidé de déposer plainte contre la Société générale.

La Cour d’appel de Paris estime que la Société générale n’a pas informé la SMGM du montant réel de ses marges sur les produits dérivés. En principe en prenant le « package » des deux options inverses ( option de vente et option d’achat), la société n’a pas à régler de prime. Mais la Société générale aurait réalisé un marge masquée de près de 1 million d’euros pour 2 des opérations de couverture mises en place pour la SMGM.

De son côté, la Société Générale estime que l’obligation d’information concernant ses marges sur les produits dérivés est sans fondement et envisage de se pourvoir en cassation.

Cette décision de la Cour d’appel de Paris prouve que la justice a désormais décidé de s’attaquer aux marges des banques sur les produits dérivés: le client disposera désormais de la possibilité de choisir entre différentes solutions de couverture de son risque en fonction de leur coût, les établissements financiers étant désormais obligés de fournir à leur client une information exhaustive sur les coûts et risques des produits dérivés.

source: les Echos

La Cour d’appel de Paris

Dexia vend sa filiale de gestion d’ actifs

Dexia a réussi à vendre sa filiale de gestion d’actifs à New York Life Investments pour un montant de 380 millions d’euros.

Vente de Dexia AMDexia a vendu 100 % du capital de Dexia AM pour 380 millions d’euros à New York Life Investments. Afin de respecter les exigences de la commission européenne, Dexia devait revendre sa filiale de gestion d’ actifs avant fin 2013, c’est donc désormais chose faite. Dexia vient de revendre 100% de sa filiale de gestion d’actifs à New York Life Investments, filiale de l’assureur New York Life Insurance Company.

FinEx Capital, filiale du gérant d’investissement FinEx, ainsi que GCS Capital, avaient également proposé de racheter la filiale de gestion d’actifs de Dexia.

New York Life Investments gérait 388 milliards d’actifs de dollars au 31 juillet 2013, et Dexia AM gère 74 milliards d’euros d’actifs. Dexia AM dispose de centres de gestion à Bruxelles, Paris, Luxembourg et Sydney ( le plus rentable de tous).

source: les Echos

Amende de 920 millions de dollars pour JPMorgan

JPMorgan Chase vient de se voir infliger une amende de 920 millions de dollars par les autorités monétaires et les gendarmes des marchés américains et britanniques.

Amende de 920 millions de dollars pour JPMorganC’est donc une amende de 679 millions d’euros ( 920 millions de dollars) que JPMorgan va devoir payer pour clore certains litiges liés à une perte sur dérivés de 6,2 milliards de dollars datant de 2012.

JPMorgan Chase paiera une amende de 300 millions de dollars au Contrôleur de la monnaie des Etats-Unis, une amende 200 millions à la Fed, une amende de 200 millions à la Securities and Exchange Commission (SEC), ainsi qu’une amende de 137,6 millions de livres à la Financial Conduct Authority britannique.

JPMorgan Chase a été reconnu coupable de négligences en matière de gestion du risque et d’information financière. JPMorgan aurait en effet dû informer son conseil d’administration et ses autorités de tutelle des carences en gestion du risque décelées par la direction.

Cette perte avait été imputée à des transactions risquées sur le marché des dérivés opérées par le trader français Bruno Iksil, surnommé la « baleine de Londres », au sein du Chief Investment Office (CIO) de JPMorgan à Londres.

JPMorgan est également la cible d’investigations concernant ses pratiques d’embauche en Chine ainsi que la vente de titres adossés à des créances hypothécaires.

source: Reuters

Les dividendes du CAC 40

Les entreprises du CAC 40 vont reverser 39,9 milliards d’euros de dividendes pour l’exercice 2013.

Dividendes du CAC 40Les dividendes du CAC 40 sont en hausse de 5% en 2013, avec 39,9 milliards d’euros redistribués. Les dividendes du CAC devraient encore augmenter en 2014, pour la 2ème année consécutive, après un recul en 2011. Les dividendes du CAC devraient ainsi revenir en 2014 au niveau de 2012, avec 40,2 milliards d’euros de dividendes redistribués.

Cette progression des dividendes du CAC 40 est la conséquence d’une amélioration des comptes et une reprise de la confiance. Les analystes anticipent en Continuer la lecture de Les dividendes du CAC 40

Retour des CDO aux Etats-Unis

Les CDO ( dérivés de crédits à risque) font leur retour aux Etats-Unis après leur quasi-disparition depuis à la crise financière.

Retour des CDO aux Etats-UnisLes dérivés de crédits à risque ( CDO) sont donc de retour aux Etats-Unis, mais sont désormais adossés sur les prêts crédits aux entreprises et non plus sur l’immobilier résidentiel. Lorsque la bulle immobilière américaine a explosé en 2007, la valeur de ces titres dérivés s’est effondrée, entraînant des milliards de dollars de pertes pour les investisseurs et propageant la crise financière la plus grave depuis 1929. Le marché des CDO est passé de 520 milliards de dollars en 2006 à 4,3 milliards de dollars en 2009. Le marché des CDO a donc disparu et laissé place au marché des CLO ou « Collaterized Loan Obligation », des dérivés de crédits adossés à des Continuer la lecture de Retour des CDO aux Etats-Unis

Réforme des aides publiques aux banques en difficulté

L’ UE a récemment annoncé une réforme du mode d’attribution des aides publiques aux banques en difficulté.

Réforme des aides publiques aux banques en difficultéDésormais, les banques de l’ UE en difficulté qui ne réussiront pas les prochains stress tests ( tests de résistance) ne pourront plus recevoir d’aides publiques.

Joaquin Almunia, commissaire européen à la concurrence, a ainsi déclaré que les banques européennes ne réussissant pas les prochains stress tests ne pourront plus recevoir d’argent public: « Il ne sera plus possible de recourir à de l’argent public […] S’il y a des banques qui sont proches de la faillite, elles devront être démantelées, conformément aux nouvelles règles en vigueur. »

Avec la réforme des règles sur les aides publiques aux banques en difficulté annoncée par l’ UE la semaine dernière, la charge sera désormais assumée par les actionnaires et détenteurs d’obligations des établissements concernés, et plus par les contribuables ( voir Ratio de levier de 6% aux Etats-Unis).

source: Reuters

Gestion du risque de surendettement

Le nombre de dossiers de surendettement déposés fin mars était en baisse de 4,6% en 1 an. Un signe reflétant une meilleure gestion du risque de surendettement.

Gestion du risque de surendettementCependant, même si le nombre de dossiers de surendettement est en baisse, l’endettement moyen, lui, augmente.

Entre avril 2012 et mars 2013, les secrétariats des commissions de surendettement ont enregistré 218031 dépôts de dossier dont 193 741 jugés recevables.Les dossiers de surendettements recevables sont ainsi en baisse de 4,2% en mars sur 1 an.

On trouve désormais moins de crédits renouvelables dans les dossiers de surendettement, notamment grâce à la loi Lagarde de 2010 qui avait permis de sensibiliser les emprunteurs.

On note désormais une montée en puissance des plans de redressement personnels qui effacent les dettes pour les personnes en situation irrémédiablement compromise.

L’endettement moyen augmente (38 300 euros par ­dossier à fin mars 2013 contre 37 400 euros à fin septembre 2012). La part de dette de charges courantes augmente également, et les dettes financières diminuent.

Les dettes immobilières sont en hausse alors que les dettes liées au crédit consommation diminuent.

source: les Echos

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Réduction des risques financiers

Dans un paysage financier aussi complexe, le souci du régulateur est de quantifier le risque de marché et le risque systémique des différents établissements financiers.

Réduction des risques financiersLes outils quantitatifs sont indispensables pour évaluer et si possible réduire les risques financiers inhérents aux produits dérivés mais aussi pour développer et tester les modèles internes utilisés. La réduction des risques financiers dans un secteur contribue souvent à le condenser au deuxième degré dans un autre secteur (chambres de compensation) dont la régulation doit être mise en place simultanément.

Les progrès récents dans l’analyse des grandes données montrent fondamentalement deux choses : les critères classiques de type variance ou autres ne sont pas très efficaces, et une analyse fondée sur des mesures cherchant à définir des paramètres moins nombreux mais plus pertinents capte mieux les risques. Par ailleurs, il faudrait réfléchir à des indicateurs complémentaires sur la mesure du risque de contrepartie basés davantage sur des inspections aléatoires des positions et des risques associés que sur des essais d’analyse exhaustive.

Certes, des analyses des risques des établissements financiers sont des outils importants pour la gestion de crise. Mais en même temps il serait important de surveiller quelques paramètres plus factuels et aussi plus stratégiques du système comme la concentration de plus plus forte des marchés de taux, ou de matières premières, ou de l’énergie sur un nombre très réduit de banques essentiellement américaines, les interactions entre les établissements financiers et les agences de notation ou les chambres de compensation, la concentration des poses dans les secteurs hautement spéculatifs et peu liquides.

source: les Echos

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