Ouverture des débats sur la réforme de Wall Street par les républicains et Obama

obamaRappel, le projet de loi que le Président Américain propose de repenser des outils de supervision des marchés financiers et prévoit d’insister sur le contrôle du marché des produits dérivés.

Mercredi 28 avril au sénat américain, après de longues négociations entre les républicains et les démocrates, un accord a été trouvé. Les républicains ont levé leur veto et accepté l’ouverture des débats. Cet accord permet l’adoption final du texte au Sénat dans les prochaines semaines. Dans ce projet de loi, il est question de revoir les outils de supervision des marchés financiers et d’accentuer le contrôle sur le marché des produits dérivés. Dès aujourd’hui les républicains et les démocrates pourront déposer des amendements, avant l’éventuelle adoption du texte dans les prochains jours. Continuer la lecture de Ouverture des débats sur la réforme de Wall Street par les républicains et Obama

La finance comportementale, un sujet d’actualité en pleine crise

crise financiereLa crise financière a mis en avant le manque de connaissances techniques en général des acteurs de marché face à un événement majeur comme celle-ci mais également le caractère très humain et peu prévisible des réactions que les acteurs principaux de la finance moderne ont eu. Aussi la « psychologie des marchés » semble être un sujet qui ne puisse plus être ignorée aujourd’hui.
En passant de la théorie à des exemples concrets et des cas pratiques, notre  formation vise à inculquer aux participants les bases de la finance comportementale et à les faire s’écarter des schèmes classiques et théoriques telle qu’elle est présentée dans de nombreux ouvrages techniques. Continuer la lecture de La finance comportementale, un sujet d’actualité en pleine crise

Modifications des règles prudentielles avec Solvabilité 2 pour l’assurance vie

european piggy bankModifications des règles prudentielles avec Solvabilité 2 pour l’assurance vie : quel avenir dans quel contexte ?

Ce qui rassure dans l’assurance vie, ce n’est pas seulement son cadre fiscal encore relativement privilégié. Ce n’est pas non plus des performances exceptionnelles qui font l’essentiel de son succès.
Ce qui intéresse l’épargnant dans l’assurance vie, c’est la sécurité et la solidité que représentent pour lui les compagnies qui ont dans leur majorité une stature internationale et qui affichent des bilans solides. Continuer la lecture de Modifications des règles prudentielles avec Solvabilité 2 pour l’assurance vie

Marché des produits structurés de crédit : quoi de neuf ?

structured_credit_transfertJuste avant le Mercato d’hiver, le marché des produits structurés de crédit a assisté au transfert historique d’un portefeuille de CDO. L’activité Structured Credit de SGAM AI, après un bref passage chez Lyxor, a été reprise par un Asset Manager londonien Chenavari Credit Partners. Chenavari Credit Partners, créé par des professionnels du marché de dérivés et structurés de crédit, est spécialisé entre autre dans la gestion des CDO synthétiques (marché de corrélation).

Selon Credit Flux, la taille des actifs sous gestion récupérés par Chenavari Credit Partners dépasse 2 Mlrd d’USD. Continuer la lecture de Marché des produits structurés de crédit : quoi de neuf ?

Définition d’un fonds monétaire

sicav_monetaireLa crise du crédit a démontré des lacunes dans la définition d’un fonds monétaire (432 milliards d’euros sont gérés en France à travers de cet instrument de placement). Suite aux propositions de l’AMF, on se retrouve aujourd’hui avec 2 catégories de fonds :

1/ « Fonds monétaires Euros »

Marché des obligations convertibles en Europe

L’encours du gisement européen des obligations convertibles était de 45 Milliards d’euros (son plus bas niveau depuis 1995) en début d’année 2009 principalement en raison des remboursements depuis 2006 des émissions « blue chips » de 2003 et un marché primaire très limité en 2007 et 2008.
Cependant en 2009, on a déjà vu plus de 10 nouvelles émissions d’obligations convertibles pour un montant supérieur à 12 Milliards d’euros, ce qui indique une expansion du gisement, une première depuis 3 ans, et ce même si d’ici à la fin de l’année, 5.6 Milliards d’euros pourraient disparaître soit 13% du gisement en début d’année.

  • Profils arrivant à maturité d’ici fin 2008 : 4.2 Milliards d’euros
  • Obligations convertibles rappelables d’ici fin 2008 : 1.4 Milliards d’euros

2009 marque le début d’un nouveau cycle pour l’encours du gisement : si l’on exclut les conversions spontanées (trop difficiles à estimer à moyen / long terme), ce ne sont « que » 23 Milliards d’euros qui « disparaîtraient » du gisement au cours des 3 prochaines années, ce qui semble facilement renouvelable ou remplaçable au vu des 6 premiers mois de 2009.

Pour la première fois en 2008, sur une période de 10 mois, tous les indicateurs techniques ont été défavorables aux porteurs : action, taux, spread, valorisation et effet prix. Ainsi, sur le seul mois de septembre, la majeure partie de la performance négative de l’ECI Europe (-7% des -9.5% environ) s’explique par un effet prix désastreux résultant des « flux vendeurs » au cours de ce dernier mois.
Les obligations convertibles demeurent cependant la meilleure classe d’actifs dans le cadre de la gestion du couple rendement/risque (cf. ratios Sharp).

Formation relative :

Les obligations convertibles en actions

Obligations convertibles : nouvelle formation

Les Obligations Convertibles sont nées en Asie dans les années 1990 dans la lignée des warrants japonais qui donnaient à son porteur une exposition à un sous-jacent à partir d’une prime réduite. Le profil convexe de ce produit hybride situé entre les actions et les obligations doit lui permettre de répliquer en partie la hausse du sous-jacent tout en offrant une protection à la baisse.
L’engouement pour les obligations convertibles au début des années 2000 a vu une explosion du gisement autant en Europe, qu’en Asie ou qu’aux Etats-Unis, avec plus de 150 Milliards d’euros d’émission par an pendant 3 ans et un attrait de la part de tous les investisseurs: actions, obligataires, hedge funds… en raison de la diversification que les obligations convertibles offrent ou des arbitrages possibles.

Après une année 2008 catastrophique, en raison de nombreux facteurs exposés dans cette formation, les obligations convertibles reviennent au 1er plan en 2009 avec de nombreuses émissions qui ont entraîné le renouvellement du gisement, et des performances à nouveau très bonnes (meilleure performance en 2009 parmi toutes les stratégies financières disponibles).

La formation « Les obligations convertibles en actions » a pour but de :

  • montrer comment le marché des obligations convertibles est né, comment il s’est développé,
  • au travers de la structure de ce produit comprendre son fonctionnement afin d’expliquer les performances passées et l’intérêt qu’il représente encore aujourd’hui pour la majorité des investisseurs,
  • pourquoi il est toujours considéré comme la meilleure classe d’actifs dans le cadre de la gestion du couple rendement/risque.

Formation Finance : Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques

Obligations convertibles en actionsObjectifs

– Appréhender les fondamentaux du marché des obligations convertibles

– Maîtriser les aspects liés à la gestion et à la couverture d’une position sur obligations convertibles

Programme :

Introduction au marché des obligations convertibles Continuer la lecture de Formation Finance : Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques

Emprunt obligataire EDF

Période de souscription : du 17 juin au 10 juillet 2009

Ou souscrire : toutes les agences bancaires

Echéance :  5 ans

Valeur unitaire (minimum de souscription) : 1 000 euros

Rémunération annuelle brute4,5 %, soit légèrement supérieure à 3% après la déduction des prélèvements fiscaux et sociaux

Risques encourus par l’investisseur :

  • défaut d’EDF -> dans ce cas la rémunération annuelle n’est pas payée et le capital n’est remboursé que à hauteur de recouvrement qui peut être égale à zéro (en moyenne historique environ 30%)
  • dégradation de l’état de l’entreprise EDF -> baisse de prix de l’obligation et donc une perte en capital si l’investisseur souhaite revendre avant l’échéance. Néanmoins le capital est remboursé à 100% à l’échéance.
  • hausse des taux ->  baisse de prix de l’obligation et donc une perte en capital si l’investisseur souhaite revendre avant l’échéance. Néanmoins le capital est remboursé à 100% à l’échéance.
  • changements des conditions du marché peuvent amener à la baisse voir la disparition de la liquidité (impossibilité de revendre le titre avant échéance). Néanmoins le capital est remboursé à 100% à l’échéance.

Solvency II, qu’est-ce que c’est ?

solvency-ii_solvabilite-21Solvabilité II (Solvency 2) est le nouveau cadre réglementaire des compagnies d’assurance pensé en 2007. Elle sera la suite de Solvabilité I (Solvency 1), et aura comme objectif d’être plus adaptée aux sensibilités actuelles des compagnies d’assurances en matière de risques (cela suivant le modèle de l’évolution de Bâle 1 vers Bâle 2 pour les banques).

Cette réforme Solvency II comportera également le SCR (Solvency Capital Requirement) qui généralisera la mesure du risque opérationnel, et appliquera un plus grand contrôle (comportements sur les marchés financiers, gestion actif passif, instances de gouvernance du risque…).
Solvency II fonctionnera selon 3 règles (3 piliers) :

  • Le Pilier I détermine des exigences quantitatives à respecter, notamment sur l’harmonisation des provisions et l’instauration de minima de fonds propres.
  • Le Pilier II exige la mise en place de dispositifs de gouvernance des risques (processus, responsabilités, production et suivis d’indicateurs…)
  • Le Pilier III fixe les exigences en termes de reporting et de transparence, en matière de discipline de marché.

L’application de Solvency II est prévue pour 2010, mais l’expérience de Bâle II montre qu’il est important de dès maintenant réfléchir sur les textes et leurs interprétations. En effet, même si le texte de la réforme n’est pas encore stabilisé, une large partie est connue et permet aux compagnies d’assurance d’identifier les impacts organisationnels les plus importants et de structurer des équipes projet.

La mise en place de Solvency II a des implications non seulement dans le monde de l’assurance, mais aussi dans tous les sphères annexes.
Ainsi, les banques d’investissements et les asset managers se préparent aux changements probables d’allocations des fonds institutionnels. Les prestataires informatiques à leur tour anticipent de multiples chantiers de changements de systèmes.

Pour mieux appréhender les risques futurs des compagnies d’assurances et tout savoir sur Solvency II, Actions-Finance propose des formations sur-mesure en fonction des attentes et du niveau des interlocuteurs.

Par ailleurs, la formation « Contraintes de gestion en assurance : ALM & Solvency II » est proposée le 3 juillet 2009, à Paris.
L’objectif est de comprendre le modèle d’évaluation des risques de Solvency II et ses implications sur la gestion ALM, faire un lien entre Solvency II et les normes IFRS.

Pour vous inscrire, il vous suffit d’envoyer un mail à contact@actions-finance.com