Obligations convertibles : nouvelle formation

Les Obligations Convertibles sont nées en Asie dans les années 1990 dans la lignée des warrants japonais qui donnaient à son porteur une exposition à un sous-jacent à partir d’une prime réduite. Le profil convexe de ce produit hybride situé entre les actions et les obligations doit lui permettre de répliquer en partie la hausse du sous-jacent tout en offrant une protection à la baisse.
L’engouement pour les obligations convertibles au début des années 2000 a vu une explosion du gisement autant en Europe, qu’en Asie ou qu’aux Etats-Unis, avec plus de 150 Milliards d’euros d’émission par an pendant 3 ans et un attrait de la part de tous les investisseurs: actions, obligataires, hedge funds… en raison de la diversification que les obligations convertibles offrent ou des arbitrages possibles.

Après une année 2008 catastrophique, en raison de nombreux facteurs exposés dans cette formation, les obligations convertibles reviennent au 1er plan en 2009 avec de nombreuses émissions qui ont entraîné le renouvellement du gisement, et des performances à nouveau très bonnes (meilleure performance en 2009 parmi toutes les stratégies financières disponibles).

La formation « Les obligations convertibles en actions » a pour but de :

  • montrer comment le marché des obligations convertibles est né, comment il s’est développé,
  • au travers de la structure de ce produit comprendre son fonctionnement afin d’expliquer les performances passées et l’intérêt qu’il représente encore aujourd’hui pour la majorité des investisseurs,
  • pourquoi il est toujours considéré comme la meilleure classe d’actifs dans le cadre de la gestion du couple rendement/risque.

Formation Finance : Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques

Obligations convertibles en actionsObjectifs

– Appréhender les fondamentaux du marché des obligations convertibles

– Maîtriser les aspects liés à la gestion et à la couverture d’une position sur obligations convertibles

Programme :

Introduction au marché des obligations convertibles Continuer la lecture de Formation Finance : Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques

Sources de financement des entreprises

Forme de financement : crédit bancaire

Qui finance : les banques

L’entreprise peut utiliser qu’une partie du crédit négocié avec la banque (tirages sur une ligne bancaire) et paie les intérêts en fonction de cette utilisation. Actuellement les banques n’ont pas beaucoup d’appétit pour prendre des nouveaux risques ce qui explique le coût relativement cher des  emprunts bancaires.

Forme de financement : émission obligataire

Qui finance : les investisseurs institutionnels (compagnies d’assurance, gérants d’actifs, banques) ou des particuliers en direct (cas rare car les dénomination des titres émis sont généralement élevées – à partir de 100 000 Euro).

Les émissions obligataires leur permettent de lever de la dette, à des conditions actuellement plus attrayantes que celles proposées par les banques. Les sociétés françaises ont levé près de 64 milliards USD de dette obligataire depuis le début de l’année, 2 fois plus que l’an dernier à la même période, selon Thomson Reuters.

Forme de financement : émission de dette convertible en actions

Qui finance : les investisseurs institutionnels (compagnies d’assurance, gérants d’actifs, banques)

Les émissions de dette convertible en actions sont moins chères à émettre que la dette obligataire. Les entreprises françaises en ont levé environ 4 milliards USD à ce jour (+ 180 %).

Forme de financement : émission d’actions

Qui finance : les investisseurs institutionnels (compagnies d’assurance, gérants d’actifs, banques) ou des particuliers en direct

Les émissions d’actions, solution de dernier recours parce que dilutive, coûtent actuellement très cher aux entreprises, mais elles leur permettent de se désendetter. Elles se sont élevées en France à 13,3 milliards USD (+ 3,4 %) à ce jour.

Le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites

chapitre-11_failliteLe chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites permet à une entreprise en difficultés financières de continuer à fonctionner normalement, tout en lui laissant le temps de chercher un accord avec ses créanciers.

La mise sous chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites peut être demandée soit par une entreprise en difficultés, soit par un de ses créanciers.

Le chapitre 11 permet au débiteur :

  • de rester en possession de tous ses actifs,
  • de s’opposer aux demandes de ses créanciers,
  • de repousser les échéances de ses paiements
  • de réduire unilatéralement le montant de sa dette

Le juge des faillites est informé régulièrement et de façon détaillée du déroulement des transactions avec les créanciers.

Si les transactions se passent bien, l’entreprise obtient du juge et des créanciers un plan de réorganisation dans un délai pouvant aller jusqu’à plusieurs mois.

Plusieurs grosses entreprises américaines ont demandé cette protection, ces dernières années, comme les compagnies aérienne United Airlines, US Airways, Delta Air Lines et Northwest, le courtier en énergie Enron, le groupe de télécommunications WorldCom, le groupe de distribution Kmart ou encore l’équipementier automobile Delphi ou la banque Lehman.

L’épée de Damoclès est au-dessus de General Motors

gm_faillite_general_motors_defaultAvec le refus par la plupart des créanciers de GM de convertir leurs obligations en actions (seulement 10% des dettes s’élevant à 27 Mds$ seraient ainsi comblées alors que la direction en espérait 90%), le dépôt de bilan de General Motors semble désormais inéluctable.

Ce qui pousse les détenteurs d’obligations à refuser ce plan est qu’ils devraient renoncer à leurs 27Mds$, en échange de seulement 10% de la société post-restructuration, l’Etat et les syndicats (en particulier UAW « United Auto Workers ») s’attribuant le reste des parts de GM.

Le problème pour GM est que cette restructuration est une condition nécessaire afin d’éviter le placement sous le Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites dont l’ultimatum a été fixé par Washington au 1er juin, date butoir à laquelle GM devra prouver qu’elle peut compter sur un second souffle.

Pour espérer une autre issue, les investisseurs espèrent une baisse de participation de UAW dans le groupe, pour offrir plus de contreparties aux créanciers. De plus, le Trésor Américain essaiera jusqu’à la dernière minute de convaincre ces créanciers qu’une faillite serait moins bénéfique pour eux qu’un tel plan de restructuration.

Journée « Bien comprendre pour mieux trader » de IG Markets

ig_marketsLa journée « Bien comprendre pour mieux trader » organisée par IG Markets s’est tenue le 15 mai à Paris.

Passer à l’acte avec l’Analyse Technique
Jean Charles GAND– Président de l’AFATE et Analyste technique chez SGAM
Vincent GANNE– Analyste technique IG Markets

Jean Charles Gand a parlé des différents outils de l’analyse technique, les graphiques et les prévisions des tendances par les figures remarquables et/ou outils mathématiques. Il a conseillé de s’instruire sur le sujet (plusieurs ouvrages disponibles sur l’analyse technique), mais a cependant insisté sur le fait que l’analyse technique est loin d’être une science exacte, et que le facteur psychologique ainsi que l’intuition sont primordiaux.

Le service d’avenir : les Options « Rebond »
Estelle HirtzIG Markets

IG Markets a créé le service « options-rebond » pour permettre de profiter de la volatilité des marchés. Son avantage est de rester active même lorsque le plafond prédéfini a été touché, en empêchant l’exécution de position à un cours moins favorable que celui qu’on a défini. Elle peut donc encore engendrer des gains si le cours revient à un niveau favorable dans la journée.

Bénéficier des avantages de l’effet de levier sur le marché du Forex
Laurent Lavaud – Opérateur de marché ALM – LaSer Cofinoga

Le marché du Forex, plus grand marché du monde après le marché des taux, possède de nombreux avantages : frais quasi-inexistants, marché hyper-liquide et ouvert 24h/24, et avec un effet de levier permettant d’investir jusqu’à 400 fois le capital. Le marché du Forex demande en revanche de respecter quelques principes : avoir un money-management performant, respecter les signaux, couvrir ses positions ouvertes par des stop-loss… Laurent Lavaud a également mis en garde de ne jamais écouter les conseils (journaux, amis, etc..), de se faire sa propre opinion et de constamment se remettre en question.

Gestion du risque et Money-management : établir une stratégie
Guillaume Rozan – Directeur des marchés – Bourse Direct
Giovanni Filippo – Responsable services infos d’experts – Bourse Direct

Parmi les principaux conseils donnés par les responsables de BourseDirect pour être efficace sur le marché des actions : ne pas investir plus de 10% du portefeuille sur une même valeur, se fixer des limites de gains et de pertes, et mettre ses émotions de côté ( « Quand vous voyez un billet de 200€ par terre dans la rue, baissez-vous pour le ramasser »).

Table Ronde : Les perspectives d’avenir
Nicolas Bouzou – Fondateur et économiste d’Astérès
Mathilde Lemoine – Stratégiste HSBC
Julien Nebenzahl – Responsable CFTE – AFATE
Charles Dautersme – Stratégiste Action- AXA IM
Jean-Bernard Guyon – Spécialiste des matières premières – Global Gestion
Animée par Yves De Kerdrel – Journaliste JDF

Au cours de cette table-ronde, les différents spécialistes se sont entretenus sur les différents marchés (matières-premières, change, actions …) et ont convenu, selon les différents graphiques au cours de ces derniers mois, que les perspectives étaient différentes selon les pays (ils prévoient une reprise plus rapide et plus forte chez les BRICK (Brésil, Russie, Inde, Chine, Corée-du-sud). La reprise globale est prévue par ces mêmes spécialistes aux environs de l’automne 2010, et considèrent que les marchés sont actuellement dans un point-bas. C’est pour cela qu’ils conseillent d’investir maintenant pour gagner à long terme.

CFD – contrat pour différences – nouveau produit à levier

CFD signifie ‘contrats financiers pour différences’.

Les CFD sont des produits dérivés. Ils permettent de trader des actions, les indices et les matières premières (comme l’or ou le pétrole) de manière simple et peu onéreuse et surtout avec un important effet de levier, donnant accès en vente à terme ou à découvert à plus d’actions que le SRD !

L’investisseur n’achète pas et ne vend pas les actions sous-jacentes. Il a simplement un accord avec son intermédiaire financier stipulant que la différence, gain ou perte, résultant de la transaction sera crédité ou débité sur son compte. D’où le nom de CFD.

Les CFD sont en fait comme d’autres produits populaires (mais plus simples à utiliser) tels que les turbos, les warrants, les clickoptions et les certificats mais avec un choix plus large de sous jacent. De plus, les CFD  n’ont pas d’expiration, pas de valeur temps, etc.

En résumé, les CFD c’est:
• Effet de levier important
• Commissions à des niveaux très bas
• Il existe des CFDs sur or, pétrole, sucre, cacao, devises, actions, indices, …
• Spreads identiques à ceux des cours de Reuters (pas chez tous les courtiers)
• Possibilité de vendre chaque CFD à découvert
• Bon produit pour débutants qui veulent trader les indices (CAC40, Dax, etc) car taille beaucoup plus petite que les contrats futures.

MAIS, car il y a un mais important, les CFD défient toute régulation et n’ont d’ailleurs été concernés par aucune volonté politique depuis la levée générale de boucliers de la planète finances..

Sur Internet, les sites proposant des CFD se multiplient sans qu’on puisse sérieusement savoir qui les propose. N’étant pas cotés, les CFD n’ont pas à obtenir en France par exemple une autorisation de l’ AMF. Certes, l’établissement qui les propose doit être agréé en tant que prestataire de service d’investissement par la Banqsue de France mais si il est agréé dans un autre pays membre de l’ Union Européenne, il peut exercer en France sans démarches depuis l’adoption de la directive MIF.

A n’en pas douter, les forces ultralibérales du trading et de la finance de marchés, ont, avec les CFD, de quoi vivre encore longtemps à l’abri des régulations en tout genre et de la volonté politique de redonner la primeur à l’industrie et au « contenu » des activités des sociétés et du commerce.

Formation Finance : Introduction aux marchés financiers

marches_financiersDurée de la formation : 2 jours

Objectif : Comprendre l’organisation des marchés financiers, le rôle des différents intervenants, apprendre l’utilisation des principaux  produits, intégrer les risques qu’ils comportent

Programme :

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Moyenne Mobile

moyenne_mobileLa Moyenne Mobile est la techniques d’analyse la plus pratiquée par les investisseurs.

La technique de la Moyenne Mobile est relativement simple et est basée sur les cotations du titre.

Il existe différentes Moyennes Mobiles : moyenne mobile arithmétique, moyenne mobile exponentielle et moyenne mobile pondérée.


Principales pertes dans le secteur bancaire

Les principales pertes et dépréciations d’actifs dans le secteur bancaire (en milliards de dollars au 21/02/2009)

pertes_secteur_bancaire

Source : Bloomberg

La banque française la plus exposée, le Crédit Agricole, figure au 20ème rang mondial avec 8,9MlrdUSD de pertes cumulées (avant la publication des comptes du T42008).

Malgré ces pertes gigantesques, le ration de solvabilité de ces banques reste au niveau plus que satisfaisant (à fin 2008) :

ratio_solvabilite_banques_americaines