Combien va coûter le défaut de paiement de la Grèce aux Français ?

D’après Philippe Waechter, économiste en chef chez Natixis Asset Management, le coût du défaut de paiement de la Grèce sera de 68 milliards d’euros pour les Francais.

Combien va coûter le défaut de paiement de la Grèce aux Français ?Un défaut de paiement de la Grèce coûtera donc la bagatelle de 68 milliards d’euros aux Français selon Philippe Waechter, soit entre 3000 et 4000 euros par foyer fiscal. Pour les Allemands, la facture d’un défaut de paiement grec sera de 85 milliards d’euros… ( voir Alexis Tsipras prépare la sortie de la Grèce de la zone euro)

« Ainsi, au delà des 223 milliards d’euros, détenus par le FESF et les États de la zone euro, il faudra également éponger les 118 milliards d’euros que la BCE apporte actuellement aux banques grecques pour leur permettre de fonctionner», explique-t-il. Ces fonds viennent principalement du programme ELA, à hauteur de 85 milliards d’euros, par lequel la banque centrale grecque octroie des prêts d’urgence aux banques du pays.

«Pour la France, la facture s’élèverait ainsi à un peu plus de 68 milliards d’euros. L’Allemagne récupérerait quant à elle un fardeau supérieur à 85 milliards d’euros. L’Italie serait à peine mieux logée que la France, l’Espagne récupérerait 10 % des sommes en jeu et ainsi de suite pour tous les autres pays de l’Union monétaire.
D’autres ajoutent aussi la contribution du FMI, soit 33 milliards d’euros».

En France, le coût d’un défaut de paiement grec représenterait entre 3 000 et 4 000 euros par foyer fiscal, pour un total de 68 milliards d’euros.

Alexis Tsipras prépare la sortie de la Grèce de la zone euro

A 48h de la réunion de l’Eurogroupe, Alexis Tsipras s’est exprimé devant les parlementaires de Syriza et a accusé les créanciers de la Grèce de vouloir étrangler financièrement le pays.

Alexis Tsipras prépare la sortie de la Grèce de la zone euroAlors que les ministres des Finances de l’Eurogroupe doivent se réunir le 18 juin prochain, Alexis Tsipras a accusé les créanciers de la Grèce de vouloir humilier son gouvernement.

« L’Eurogroupe n’est pas le lieu approprié pour présenter des propositions qui n’ont pas été discutées et négociées auparavant à un niveau subalterne », a ainsi déclaré Tanis Varoufakis, ministre grec des Finances, ce 16 juin dans le magazine allemand Bild.

Des divergences apparaissent désormais au sein des créanciers de la Grèce. « La grande contradiction, c’est la présence du FMI, qui veut des mesures et une restructuration tandis que les autres veulent des mesures mais pas de restructuration », a ainsi déclaré Alexis Tsipras. La Grèce doit rembourser 1,6 milliards d’euros au FMI le 30 juin.

Les marchés financiers anticipent désormais le scénario de sortie de la Grèce de la zone euro ( voir Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?). Sur le marché obligataire, on observe en effet que le spread entre les taux allemands et les taux des autres pays de la zone euro s’écarte. Les effets financiers du QE sont en train de s’essouffler, neutralisés par le problème de la Grèce et l’éventualité d’un Grexit. Quelle politique mener aujourd’hui en zone euro ?

 

Tendances sur les marchés financiers

Négociations avec la Grèce, hausse des taux italiens et espagnols, baisse des taux allemands… Quelles sont les tendances sur les marchés financiers ?

Tendances sur les marchés financiersSur les marchés actions, les grandes baisses avaient touché le Dax et le CAC 40 ces dernières semaines, mais on assiste aujourd’hui à un retournement de situation. Sur les marchés obligataires, on assiste à une baisse des taux allemands à 10 ans  à et une remontée des taux italiens et espagnols, principalement à cause de la situation autour de la Grèce.

Alors que les marchés envisagent de plus en plus l’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro ( voir Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?) et d’un défaut de paiement grec, Jean-François Bay, directeur général de Morningstar France, a analysé les tendances sur les marchés financiers.

Vidéo tendances sur les marchés financiers.

Analyse du ralentissement de l’ économie chinoise

La Chine a enregistré une chute de 18,1% des importations en mai, soit le 7ème mois consécutif de repli. Comment analyser le ralentissement de l’économie chinoise ?

Analyse du ralentissement de l' économie chinoiseEn France, la baisse du CAC 40 peut s’expliquer par l’enlisement du dossier grec ( voir Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?), la tension sur le marché obligataire qui fait peur au marché actions ( voir Quelle tendance sur les marchés obligataires ?), ainsi que par le ralentissement sur le marché chinois, avec la chute des importations ( -18% en mai).

La ralentissement de l’économie en Chine suscite de nombreuses inquiétudes: à la baisse de 18% des importations s’ajoute la baisse des exportations de 2,5% en mai. De plus, la hausse du marché chinois est tout simplement inexplicable, avec une hausse de 120% depuis juillet et une baisse des bénéficies de 10% en glissement annuel. En 2007-2008, le marché chinois avait également connu une forte hausse, puis la bulle avait éclaté.

La Chine exporte de moins en moins car les pays occidentaux, privés de croissance, n’achètent plus les produits chinois. La Chine avait justifié la baisse de ses importations par un changement de politique économique, désormais recentrée vers le développement de l’économie intérieure et de la consommation pour favoriser la croissance.

Des explications qui ne semblent pas convaincre Olivier Delamarche, invité sur BFMTV pour analyser les mauvais chiffres de l’économie chinoise ( voir Les faux chiffres de la croissance chinoise). Selon lui, les marchés chinois sont déconnectés des fondamentaux. Il recommande donc de ne pas investir sur le marché chinois, qui est un marché purement de flux ( voir aussi Comment investir sur le marché chinois ?).

Voir la vidéo de l’analyse du ralentissement de l’ économie chinoise

Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?

Alors que les négociations entre la Grèce et le FMI sont toujours au point mort, le risque d’un défaut de paiement de la grec semble de plus en plus inéluctable.

Combien va coûter la sortie de la Grèce de la zone euro ?Combien coûterait la sortie de la Grèce de la zone euro ? Quelles seraient les conséquences d’un défaut de paiement de la Grèce ? C’est à ces questions qu’a répondu Malik Haddouk, directeur de la gestion diversifiée chez CPR Asset Management, sur BFMTV lors de son face à face avec Olivier Delamarche, associé et gérant de Platinium Gestion.

D’après Malik Haddouk, un défaut de paiement de la Grèce pourrait entrainer une sortie massive de flux de la zone euro. Il évalue à environ 20% la baisse des investissements en zone euro en cas de sortie de la Grèce de l’euro.

Olivier Delamarche estime quant à lui que la Grèce ne peut pas rembourser car elle ne peut pas faire les réformes. La Grèce a tout simplement fait faillite: 400 millions d’euros sortent chaque jour des banques grecques. Avec le report des prochaines négociations au 30 juin, soit près de 3 semaines, cela représente environ 8,4 milliards d’euros qui se seront sortis des banques grecques d’ici là. Au total, depuis le début de l’année et ce petit jeu incessant de report des négociations, Olivier Delamarche estime qu’environ 30% du PIB de la Grèce serait ainsi sorti des banques du pays, pour conclure que les banques grecques sont aujourd’hui en faillite.

 

Comment investir sur le marché des matières premières ?

Sur quelles valeurs faut-il miser actuellement sur le marché des matière premières ? Quelle stratégie adopter sur le marché des matières premières alors que les incertitudes planent toujours sur le marché pétrolier ?

Comment investir sur le marché des matières premières ?Alors que les dirigeants de l’Opep se réunissaient aujourd’hui, que faut-il attendre en terme d’évolution sur la politique de production ?

La réunion de l’Opep devrait aboutir à un maintien du plafond de la production. En novembre 2014, l’Opep avait déjà déçu le marché en décidant de maintenir leur niveau de production. En juin 2015, la production avait même été augmentée, avec plus de 31 millions de barils par jour alors que leur objectif est de 30 millions de barils.

Quant au contexte actuel sur le marché pétrolier, on constate une amélioration de la demande en Chine, aux Etats-Unis et en Europe. La production nord américaine n’a pas diminué malgré un effondrement du nombre de foreuses en activité aux Etats-Unis ( -60% en 1 an).

Quelles sont les perspectives sur le prix ? Quelle stratégie d’investissement adopter sur le marché des matières premières ?

Le marché pétrolier n’est pas le secteur le plus attrayant en ce moment. Le facteur prédominant pour la performance étant l’évolution du cours du pétrole, mieux vaut miser actuellement sur les services parapétroliers. Il est également recommandé se méfier des forages en eaux profondes et donc de rester prudent sur ce secteur. Mieux vaut se réorienter vers de sociétés de raffinage.

Raphaël Dubois, gérant actions matières premières chez Edmond de Rotschild Asset Management France, a analysé les tendances sur le marché des matières premières et sur le marché pétrolier.

Quel bilan pour le QE de la BCE ?

Alors que les taux longs sont au menu de la réunion de politique monétaire de la BCE de mercredi, quel bilan faire aujourd’hui du QE ?

Quel bilan pour le QE de la BCE ?Olivier Delamarche et Pierre Sabatier, membres des Éconoclastes, ont analysé les effets de l’assouplissement quantitatif de la BCE. Et selon eux, le QE n’est pour rien dans l’amélioration des 6 premiers mois en Europe. Olivier Delamarche estime même que la situation ne s’améliore pas en Europe. L’Europe ne pourra pas repartir avec la baisse des exportations chinoises vers les Etats-Unis ou l’Europe: pas de croissance en Chine, au Japon, aux Etats-Unis…

Olivier Delamarche estime que la croissance réelle des Etats-Unis n’est pas de -0,7% mais plutôt de -1,4% sur le premier trimestre, principalement à cause des 106 milliards de variations de stock sur le PIB américain.

Le Japon est quant à lui en récession malgré les chiffres récemment publiés: non consommation, hausse des prix avec la baisse du yen, qui ne peut pas remonter a cause des QE consécutifs, baisse des ventes au détail ds les petits supermarchés de -5 à -20%, etc…

Au final, il n’y a pas de croissance dans le monde: seuls les marchés actions croissent actuellement car on leur injecte de l’argent. Dans ce contexte, comment relancer l’économie européenne ?

L’Europe aura bien du mal a rebondir, car l’objectif principal du QE était la baisse de l’euro pour favoriser les exportations, alors même que l’économie mondiale ralentit… D’après Olivier Delamarche, la situation économique actuelle n’est pas meilleure que celle de 2008, avant la crise des subprimes, et la hausse des marchés est aujourd’hui injustifiable. Quelles conséquences pour les investisseurs ?

Voici le bilan du QE de la BCE par Olivier Delamarche et Pierre Sabatier

Quelles tendances sur les marchés actions en juin ?

Quelles sont les tendances sur les marchés financiers et notamment sur le marché actions en juin 2015 ? Quels secteurs faut-il privilégier pour investir ?

tendances sur les marchés actions en juinLe PIB des Etats-Unis au 1er trimestre a été évalué en 2ème estimation à -0,7%, après une première estimation à +0,2%. La consommation des ménages aux Etats-Unis a quant à elle augmenté de 1,8% au 1er trimestre. Les exportations américaines ont baissé de 7,6% au 1er trimestre, alors que l’estimation initiale était de -7,2%. Les importations américaines ont enregistré une hausse de 5,6%. Le stock des entreprises américaines a finalement été estimé à 95 milliards de dollars au 1er trimestre, après une première estimation qui atteignait 110,3 milliards. Mais le ralentissement de l’économie américaine était attendu ( voir Le ralentissement de l’ économie américaine va-t-il durer ?) et n’a finalement eu que peu d’influence sur les marchés financiers. Malgré tout, certains économistes attendent toujours un rebond de la croissance américaine à 2 voire 3% dans les trimestres à venir.

Concernant les marchés européens, le mois de mai a été en dents de scie, avec un point bas touché le 7 mai puis une remontée jusqu’à cette semaine. On a constaté des prises de bénéfices importantes sur les marchés européens, et notamment sur le marché français. Le mois de mai a également été marqué par la hausse des taux, par de la volatilité qui revient sur les marchés financiers, ainsi que par l’enlisement du dossier grec.

Pourquoi les banques centrales et les dirigeants européens n’arrivent-ils pas à prendre de décisions dans ce dossier ? Les banques ont-elles émis trop de CDS, qu’elles ne seraient pas capables d’assumer en cas de défaut de paiement de la Grèce ? La directrice du FMI Christine Lagarde a évoqué une possible sortie de la Grèce de la zone euro: « le résultat final, c’est que la sortie de la Grèce n’aura pas lieu. Cela n’exclut pas que puissent se produire plusieurs évènements qui ne seraient pas agréables ». Athènes doit rembourser en juin un total de 1,6 milliards d’euros au FMI, avec un versement le 5 juin ( voir Vers un défaut de paiement de la Grèce). Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances, a déclaré jeudi 29 mai:  » Aux termes de l’accord du 20 février entre Athènes et ses créanciers, le plan d’aide au pays s’est prolongé jusqu’au 30 juin, donc c’est d’ici cette date qu’il faut arriver à un accord ». Pourtant, les espoirs d’un accord entre la Grèce et ses créanciers ont été modérés par plusieurs responsables européens…

Malgré ce contexte tendu, l’environnement sur les marchés financiers européens reste très favorable, avec les taux qui restent bas malgré leur légère remontée ( voir La hausse des taux et l’ avenir de la dette grecque) et avec la banque centrale qui reste très accommodante en zone euro.

Comment positionner les portefeuilles ? Comment investir sur le marché actions ? Quelles sont les tendances sur les marchés actions européens ?

D’après Aymeric Diday, directeur de la gestion sous mandat chez SPGP, il faut profiter des périodes un peu volatiles, avant l’été, pour continuer à investir et augmenter ses parts d’actions dans les portefeuilles, notamment en actions européennes. La BCE est à la manoeuvre et est là pour assurer plus que nécessaire de liquidités sur les marchés financiers européens. Il faut également diminuer sa part d ‘obligataire pour investir sur les actions européennes.

Quels secteurs privilégier sur les marchés actions européens ?

Selon Aymeric Diday, il faut avant tout investir dans les secteurs porteurs sur 3 à 6 mois, voire dans les secteurs porteurs dans les années à venir et encore sous-valorisés, comme le secteur bancaire par exemple. Il faut également privilégier dans son portefeuille d’actions les secteurs liés a la croissance, comme l’automobile. L’action Renault a enregistré une hausse de 37,99% sur 1 an, pour atteindre 95,74 euros au 29 mai, alors que l’action Peugeot a enregistré une hausse de 86,41% sur 1 an, à 19,21 euros le 29 mai. L’action Valeo a quant à elle augmenté de 51,62% sur 1 an, à 148,10 euros au 29 mai. Dans tous les cas, laissez tomber le marché obligataire et privilégiez les marchés actions européens.

Vers un défaut de paiement de la Grèce

Alors qu’aucun accord n’a toujours été trouvé entre Athènes et ses créanciers, on se rapproche encore un peu plus d’un défaut de paiement de la Grèce.

défaut de paiement de la GrèceLes Grecs ont en effet annoncé qu’ils avaient enfin commencé à rédiger un projet d’accord. Quel est le bilan des négociations entre la Grèce et ses créanciers depuis 5 mois ? Toujours rien de concret à l’heure actuelle et les discussions se poursuivent avec Athènes, qui doit rembourser 300 millions d’euros au FMI le 5 juin, après n’avoir remboursé que 11 millions d’euros au FMI le 11 mai dernier. Comment la Grèce va-t-elle pouvoir rembourser le FMI ? La Grèce est-elle déjà en défaut de paiement ?

Dans le secteur bancaire, la BCE a annoncé qu’elle laissait inchangé le plafond de l’aide d’urgence ( ELA) aux banques grecques, à 80,2 milliards d’euros, car Athènes ne l’a tout simplement pas demandé. Si les banques grecques conservent un coussin de sécurité de 3 milliards d’euros stables sur une semaine, les banquiers grecs ont quant à eux fait état d’une forte hausse des retraits aux guichets: de 100 millions d’euros de retraites en moyenne par jour, on est passé à 200  voire 300 millions d’euros de retraits par. Simple ruse des banquiers grecs pour apityoyer les bailleurs de fond ?

Le scenario probable concernant la dette grecque, qui également le consensus du marché, est que l’on se dirige vers un défaut de paiement de la Grèce, qui ne pourra de toutes façons jamais rembourser sa dette ( voir La Grèce ne remboursera pas sa dette – vidéo).

 

Mais même en cas de défaut de paiement de la Grèce vis a vis du FMI, la BCE a annoncé qu’elle continuera quand même à ouvrir son robinet de liquidités vers Athènes. Les contribuables européens vont donc continuer à payer pour la Grèce alors qu’elle ne pourra pas rembourser sa dette.

Andreas Höfert, chef économiste Europe d’UBS, a analysé le probable défaut de paiement de la Grèce vers lequel on se dirige.

Quelle tendance sur les marchés obligataires ?

Le marché obligataire a-t-il connu son point d’inflexion avec la fin de la baisse des taux ? Quelle évolution pour les marchés obligataires dans les mois à venir ?

tendances sur les marchés obligatairesOn assiste depuis mi-avril à une remontée des taux sur les marchés obligataires après 30 ans de baisse. Cette tendance va-t-elle durer ?

Les taux longs actuels sont beaucoup trop bas car ils reflètent les chiffres en matière de croissance et d’inflation au cours des prochaines années: croissance attendue en zone euro comprise ente 1,5 et 2 en 2016, inflation autour de 1,5 en 2016, ce qui devrait se traduire par une croissance nominale du PIB entre 3 et 3,5. En conséquence, les taux longs devraient largement dépasser les 0,5 pour s’établir autour de 2 au cours des prochains trimestres.

Si la BCE va agir sur les taux courts, il serait logique qu’elle continue a laisser glisser les taux longs, les taux allemands très bas n’étant pas un problème pour le financement de l’économie. La tendance sur le marché obligataire et sur les taux longs est à la hausse, mais le rythme dépendra des chiffres macro économiques de croissance, de l’inflation, avec néanmoins des risques de chiffres plus importants que l’inflation. La tendance d’inflation pourrait remonter à un niveau de 1,5 voire 2 en 2016.

Quels sont les scénarios les plus probables sur les marchés obligataires dans les mois à venir ? Philippe Chaumel, associé-gérant de Rotschild & Cie Gestion, a livré son analyse de la tendance des marchés obligataires.