4600 milliards de dollars de fusions-acquisitions en 2015

4600 milliards de dollars de fusions-acquisitions en 2015D’après Thomson Reuters, 4 600 milliards de dollars de fusions-acquisitions ont été annoncées en 2015, soit 4195 milliards d’euros, un record.

Le rebond du marché mondial des fusions-acquisitions amorcé en 2013 continue sur sa lancée. 2015 a en effet été une année record pour les fusions-acquisitions, avec 4600 milliards de dollars (4195 milliards d’euros) de transactions annoncées. Cela représente une hausse de 41% des fusions-acquisitions par rapport à 2014. C’est également un record jamais atteint depuis 1980, année où Thomson Reuters avait commencé à compiler les statistiques du marché. Il n’y a pourtant pas eu plus de fusions-acquisitions qu’en 2014, mais le nombre de d’opérations supérieures à 5 milliards de dollars a augmenté de 54%.

2015 a été marquée par le retour des méga-deal, le plus important étant le rapprochement entre les géants américains de la pharmacie Pfizer et Allergan, pour créer le numéro un mondial du secteur. La fusion de Pfizer et Allergan, d’un montant de 191 milliards de dollars, est l’une des plus importantes de l’histoire des entreprises, tout comme la fusion entre les deux principaux brasseurs mondiaux, le Belgo-Brésilien AB Inbev et le Britannique SABMiller, d’un montant de 120 milliards de dollars.

Après des années de crise, cette hausse des mouvements stratégiques de fusions-acquisitions n’est qu’un retour à la normale. La confiance revient sur les marchés, avec notamment la baisse du prix du pétrole qui a un impact favorable sur la consommation et sur les marges des entreprises. Le marché mondial des fusions-acquisitions est extrêmement vigoureux depuis le début de l’année, grâce au retour de la confiance des dirigeants d’entreprise dans les perspectives macro-économiques, à la faiblesse des taux d’intérêt qui rend bon marché le financement en dette des acquisitions et à l’abondance de liquidités des fonds de capital-investissement. Les fonds de capital-investissement ont ainsi été impliqués dans des fusions-acquisitions représentant un total de 300 milliards de dollars en 2015, un record depuis 2007.

La part des fusions-acquisitions dans le monde en 2015

Les Etats-Unis ont enregistré cette année 2300 milliards de dollars de fusions-acquisitions en 2015, soit la moitié du marché mondial. La région Asie-Pacifique a quant à elle enregistré 1000 milliards de dollars de transactions, soit 22% du marché mondial. Vient ensuite l’Europe avec 880 milliards de dollars de fusions-acquisitions annoncées en 2015, son plus haut depuis 2008. On assiste même à une accélération des fusions-acquisitions transfrontalières des Etats-Unis vers l’Europe, avec un nombre d’opérations qui a triplé sur les sept ou huit premiers mois de 2015.

En France, on observe la tendance inverse, avec une chute de 30% du marché des fusions-acquisitions en 2015, à 160,8 milliards de dollars…

source: les Echos

La technologie Blockchain, c’ est quoi ?

La technologie Blockchain, qu’est-ce que c’est ? Définition.

La technologie Blockchain, c' est quoi ?La technologie Blockchain est la technologie derrière la monnaie virtuelle bitcoin. Pour expliquer simplement, la technologie blockchain joue pour le bitcoin un rôle semblable à celui d’Internet pour les e-mails, avec les mêmes avantages ( rapidité, simplicité et gratuité).

Techniquement, la technologie Blockchain est un vaste réseau constellé de « noeuds », formés par des serveurs, qui sont autant de participants volontaires à ce système. Ce réseau constitue une base de données décentralisée : toutes les transactions y sont enregistrées et accessibles au public. C’est le cas aujourd’hui pour le bitcoin, et demain pour des systèmes de paiement ou même des enregistrements au cadastre. Ce sont les serveurs informatiques des participants qui alimentent cette base de données en puissance de calculs.

Quel avenir pour la technologie blockchain ?

La technologie blockchain intéresse fortement le secteur de la finance, notamment car elle permet une désintermédiation financière et donc un fort potentiel de réduction des coûts des transactions ( voir La CDC réfléchit aux applications de la technologie Blockchain). Dans le cas du bitcoin, un particulier peut en effet envoyer de l’argent partout dans le monde, gratuitement, alors que les transferts d’argent par virement bancaire peuvent être très coûteux. Les promoteurs de cette nouvelle technologie mettent également en avant la transparence d’un système ouvert à tous et la fiabilité qui en découle.

Certains experts appellent toutefois à la prudence : succession de transactions authentifiées archivées, la taille de la blockchain est appelée à croître à un rythme exponentiel dans les prochaines années, et nul ne sait ce qu’il adviendra si un jour les serveurs n’avaient plus la capacité de stocker cette base de données tentaculaire.

source: les Echos

La CDC réfléchit aux applications de la technologie Blockchain

La CDC a rassemblé 11 partenaires pour créer un groupe de travail visant à réfléchir aux applications de la technologie Blockchain qui est derrière le bitcoin.

La CDC réfléchit aux applications de la technologie BlockchainLa technologie blockchain, ouverte et libre, permet la circulation de monnaies cryptées comme le bitcoin ( voir Les banques se mettent au Bitcoin). Cette technologie suscite un incroyable engouement dans le secteur financier, qui voit là le moyen de repenser complètement la manière dont il gère et authentifie les transactions. Si cet intérêt était jusqu’ici surtout perceptible aux Etats-Unis, il commence désormais à se développer en France.

La CDC ( Caisse des Dépôts) a ainsi rassemblé 11 partenaires ( BNP Paribas, le groupe BPCE, le Crédit Agricole, CNP Assurances, AXA, le Pôle de compétitivité « finance innovation », l’association Croissance Plus, le conservatoire national des arts et métiers ainsi plusieurs start-up spécialisées dans la technologie blockchain pour lancer un groupe de travail de place sur le sujet ( voir aussi L’ UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuelles).

Cette groupe de travail mis en place par la CDC aura pour objectifs de réfléchir aux opportunités apportées par la technologie blockchain, ses défis techniques, réglementaires ou juridiques. Les applications concrètes de la technologie blockchain représentent autant d’ opportunités que des menaces pour le secteur de la finance, car elles permettent notamment de se passer d’intermédiaire pour effectuer des transactions… Voir aussi

Problèmes de liquidités pour des fonds obligataires américains

Crise de liquidités sur le marché américain de la dette high yield ? Deux fonds obligataires américains rencontrent actuellement des problèmes de liquidités face aux importantes demandes de retraits des investisseurs.

Problèmes de liquidités pour des fonds obligataires américainsLa société de gestion américaine Third Avenue vient en effet d’annoncer la suspension des remboursements demandés par les porteurs de son fonds Focused Credit Fund. Ce fonds obligataire compte près de 800 millions de dollars d’encours. C’est la première fois depuis la crise financière de 2008 qu’un fonds obligataire américain rencontre de tels problèmes de liquidités. Pour faire face à la forte hausse des demandes de remboursements des investisseurs, le fonds Third Avenue a été contraint de céder des actifs pour récupérer des liquidités. Mais le marché de la dette high yield étant assez illiquide, vendre rapidement de nombreux titres est toujours très compliqué. Outre ces obligations, Third Avenue possédait également des actions de sociétés mal notées et des produits dérivés, pas de quoi ramener rapidement du cash dans les caisses… Ce fonds obligataire américain a donc préféré retarder les paiements à ses clients le temps de liquider le fonds.

Deuxième victime de la crise de la liquidité sur le marché de la dette high yield aux Etats-Unis, Stone Lion Capital, un fonds obligataire de 1,3 milliard de dollars, Stone Lion Capital, rencontre lui aussi des problèmes de liquidité. Ce fonds obligataire ne peut tout simplement pas rendre leur argent aux investisseurs.

Ces deux fonds obligataires américains pourraient bien être les premiers d’une longue série, les marchés redoutant en effet un effet de contagion. Avec la probable hausse des taux de la Fed ( voir aussi Conséquences du maintien des taux bas de la Fed) et la hausse des défauts de paiement chez les sociétés de la catégorie spéculative, les investisseurs se retirent en masse du marché américain de la dette high yield. Ce ne sont en effet pas moins de 3,5 milliards de dollars qui ont été retirés sur les fonds high yield américains la semaine dernière…

Les banques abandonnent le secteur du charbon

Face à la pression des ONG et aux enjeux écologiques et économiques, les banques réduisent de plus en plus leurs financements de l’industrie du charbon.

Les banques abandonnent le secteur du charbonSelon un rapport publié par ONG Oxfam France et Les Amis de la Terre France, les 25 plus grandes banques mondiales ont financé les énergies fossiles ( pétrole, gaz, charbon) à hauteur de 847 milliards d’euros entre 2009 et 2014, via des prêts et des émissions d’actions et d’obligations.A titre comparatif, les grandes banques mondiales ont financé les énergies renouvelables à hauteur de 89 milliards d’euros sur cette même période, soit près de 10 fois moins que le montant alloué aux énergies fossiles.

Un phénomène que l’on retrouve également en France, où les 5 plus grandes banques ( BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Groupe BPCE et Crédit mutuel) ont financé les énergies renouvelables à hauteur de 18 milliards d’euros entre 2009 et 2014, contre 129 milliards d’euros pour les énergies fossiles sur la même période.

Mais cette tendance pourrait bien changer rapidement. En avril dernier, BNP Paribas, la Société générale et le Crédit Agricole ont ont refusé de financer de gros projets dans l’industrie du charbon en Australie ( voir aussi BNP Paribas s’ éloigne du charbon). En mai, c’était au tour du Crédit Agricole d’annoncer l’arrêt des financements de projets de mines de charbon. En septembre, la banque précisait qu’elle mettait également fin au financement des centrales électriques au charbon dans les pays à hauts revenus disposant d’alternatives au charbon.

Début octobre, la banque américaine Citi annonçait quant à elle que ses crédits aux mines de charbon avaient déjà diminué de manière significative depuis 2011, et que cette tendance allait se poursuivre. Natixis a également annoncé l’arrêt des financements de centrales électriques au charbon et de mines de charbon thermique partout à travers le monde, une décision motivée notamment par les risques économiques et réglementaires liés à l’industrie du charbon. La banque a par ailleurs annoncé qu’elle ne financerait plus les sociétés dont plus de 50 % de l’activité repose sur l’exploitation de centrales électriques au charbon ou de mines de charbon thermique.

Les 18 et 19 novembre derniers, à seulement quelques jours de la COP21, la Société générale et BNP Paribas ont annoncé la réduction de leurs financements de l’industrie du charbon. La Société générale ne financera plus les projets de mines de charbon dans le monde ainsi que les projets de centrales thermiques à charbon dans les pays de l’OCDE à revenus élevés. Elle continuera toutefois à financer les centrales à charbon dans les pays émergents tels la Russie, la Chine, l’Inde, ou l’Afrique du Sud, pour les accompagner dans la transition énergétique. Quant à BNP Paribas, la banque a décidé de doubler ses financements des énergies renouvelables, 6,9 milliards d’euros en 2014 à 15 milliards en 2020, et s’est également engagée à soutenir les obligations vertes ( voir aussi Présence de BNP Paribas sur le marché des green bonds).

Quel est le risque économie lié au financement de l’industrie du charbon pour les banques ?

D’après l’ONG Carbon Tracker Initiative, l’un des objectifs de la COP21 visant à limiter à 2 degrés Celsius le réchauffement climatique d’ici à 2050 impliquerait de ne consommer que 20 % des réserves mondiales de carbone fossile. Ce sont donc près de 80 % des réserves d’énergies fossiles dans le monde qui perdraient ainsi de leur valeur, avec de graves conséquences économiques pour les producteurs ainsi que les établissements qui les financent.

Le risque financier lié aux énergies fossiles aurait donc fini de convaincre les banques d’abandonner les financements de l’industrie du charbon.

 

Les indices à faible emprunte carbone de l’ Edhec

L’Edhec, par l’intermédiaire de sa division Scientific Beta, va lancer plusieurs indices à faible empreinte carbone.

Les indices à faible emprunte carbone de l' EdhecEn pleine COP21, l’Edhec, très active dans la recherche dédiée aux problématiques de la gestion d’actifs, a accéléré ses travaux sur la performance des indices à faible emprunte carbone. Ce type d’indice, développé par de grands fournisseurs comme MSCI ou Euronext, référence les entreprises cotées en Bourse qui sont parmi les moins émettrices de carbone.

L’Edhec va donc lancer des indices à faible emprunte carbone dès avril 2016, après avoir déjà mis à disposition sur sa plate-forme créée en 2012 plus de 3000 indices et lancé commercialement 33 indices.

Les indices à faible emprunte carbone de l’Edhec se distingueront donc des autres par une approche basée sur le « smart beta », un concept qui désigne des indices construits sur la base de facteurs particuliers comme la volatilité, l’équipondération des capitalisations boursières ou la rentabilité des entreprises. Ces indices devraient prendre en compte plusieurs facteurs afin d’encourager la diversification des portefeuilles. L’objectif est de permettre 75 % d’empreinte carbone en moins par rapport aux autres indices et une performance financière 50 % supérieure.

source: les Echos

Les principales mesures du QE2 de la BCE

Mario Draghi vient de présenter les nouvelles mesures du plan d’assouplissement quantitatif de la BCE. Voici les principales mesures du QE 2 de la BCE.

Les principales mesures du QE2 de la BCELa BCE vient de lancer la 2ème phase de son QE, avec de nouvelles mesures à la clef. Tout d’abord, la BCE a annoncé une baisse de 10 points de base du taux négatif de sa facilité de dépôt. Dès le 9 décembre 2015, cette facilité sera désormais taxée à 0,3 %, contre 0,2 % auparavant ( voir La BCE lance son QE2). Une mesure rapidement critiquée et jugée peu convaincante par la fédération des banques privées allemandes, qui estime que cette politique trop accommodante de la BCE pourrait avoir un impact négatif sur la valeur de l’épargne.

Le taux principal de refinancement reste inchangé, à 0,05 %, alors que beaucoup espéraient qu’il passe en négatif. Autre mesure annoncée par Mario Draghi, l’extension de la durée du QE jusqu’en mars 2017 au minimum. Le QE pourrait même continuer au-delà si l’inflation ne reprend pas.

Mario Draghi a également annoncé le réinvestissement des fonds placés dans les achats d’actifs publics aussi longtemps que nécessaire. Les fonds remboursés à la BCE par les émetteurs seront ainsi réinvestis dans le rachat de titres souverains.

La BCE va acheter des titres émis par les autorités locales pour rendre l’effet de ce QE plus proche de l’économie réelle. La BCE va aussi maintenir ses opérations de refinancement hebdomadaires à taux fixe et non à taux fixés par l’offre et la demande. Les prêts aux banques à 3 mois seront quant à eux disponibles à taux fixe pour une durée indéterminée.

La BCE table sur une croissance de 1,5 % pour la zone euro ( contre 1,4 % en septembre), 1,7 % en 2016 et 1,9 % pour 2017 ( contre 1,8 % en septembre). Elle table également sur une inflation de 0,1 % en 2015, 1 % en 2016 ( contre 1,1,% en septembre) et 1,6 % en 2017.

La BCE lance son QE2

La BCE vient d’annoncer la mise en place du QE2, la deuxième phase de son plan d’assouplissement quantitatif.

La BCE lance son QE2Pour l’entrée en vigueur de la deuxième phase du QE, Mario Draghi a annoncé une baisse du taux de dépôt de -0,2 % à -0,3 %. Le taux principal de refinancement demeure inchangé à 0,05 %, alors que beaucoup tablaient sur -0,4 %.

La baisse du taux de dépôt de -0,2 % à -0,3 % devrait permettre une meilleure circulation monétaire tout en dissuadant les banques d’utiliser cette facilité de dépôt. Alors que les taux américains devraient vraisemblablement remonter en décembre, cette baisse du taux de dépôt devrait affaiblir l’euro et aura ainsi un effet sur le taux de change. L’euro a perdu près de 12 cents depuis la mi-octobre, pour atteindre 1,05 dollar aujourd’hui.

Alors que le taux d’inflation a stagné à 0,1 % en novembre, la BCE souhaiterait se rapprocher de son objectif d’inflation, légèrement sous le seuil de 2 %. L’affaiblissement de l’euro permettra de relancer les importations, même si cela ne devrait avoir que peu d’effet sur l’inflation. En savoir plus sur les nouvelles mesures du QE2 de la BCE.

Présence de BNP Paribas sur le marché des green bonds

D’après Bloomberg et Climate Bonds Initiative, BNP Paribas était dans le top 4 des bookrunners sur les émissions de green bonds en euros et en dollars au 1er septembre 2015.

Présence de BNP Paribas sur le marché des green bonds

Encore 6ème à ce classement sur les émissions d’obligations vertes en euros, BNP Paribas a innové en proposant le premier green growth bond, dont la Banque mondiale était émetteur. Ce fut le premier green bond indexé sur un indice actions, construit en partenariat avec Vigeo pour l’intégration des critères ESG dans la sélection des titres. L’émission a été placée en Europe, aux États-Unis et en Asie.

Le marché des green bonds prend de plus en plus d’ampleur, avec toujours plus d’émissions de la part d’industriels, à côté des banques multilatérales de développement. BNP Paribas accompagne des entreprises industrielles sur l’émission d’obligations vertes. Le groupe a fait une première émission de 2,5 milliards de dollars avec Engie en 2014. Cette année, BNP Paribas a été bookrunner du premier green bond émis par Paprec, une entreprise de recyclage, de traitement et de valorisation des déchets.

source; revue-banque

Chute des marchés financiers chinois

Forte baisse des marchés financiers chinois ce vendredi. La bourse chinoise a en effet perdu plus de 5% à cause des différentes enquêtes des régulateurs sur les grandes maisons de courtage.

Chute des marchés financiers chinoisUn vent de panique souffle sur les marchés financiers chinois ce vendredi. Le Shanghai Stock Exchange Composite Index a en effet perdu 5,48 % ce vendredi, à 3.436,30 points. A la Bourse de Shenzen, l’indice a dévissé de 6,09%, à 2.184,11 points. A la Bourse de Hong-Kong, l’indice composite Hang Seng a perdu 1,87%.

Cette chute des marchés financiers chinois s’explique notamment par les enquêtes de régulateurs visant plusieurs grands courtiers chinois. Ces enquêtes ont entrainé des ventes massives d’actions.

Guosen Securities vient en effet d’annoncer qu’il faisait l’objet d’une enquête de la part des régulateurs pour « infractions réglementaires ». Le titre a chuté de 10 % à la Bourse de Shenzhen ce vendredi. Après la clôture, Haitong Securities a aussi fait savoir qu’il était sous le coup d’une enquête.

La veille, c’était Citic, premier courtier en Chine, qui expliquait que la Commission de régulation des marchés financiers avait ouvert une enquête à son encontre, en raison de « violations présumées des règlements sur la supervision et la gestion des activités de courtage ». Citic aurait gonflé par erreur son activité de produits dérivés à hauteur de 150 milliards d’euros.

L’autre facteur pouvant expliquer la chute de 5% de la bourse chinoise est la baisse de 4,6 % des bénéfices des entreprises industrielles chinoises au mois d’octobre, contre 0,1 % le mois précédent.