Baisse de 9,1% du prix du gaz en 2015

Le prix du gaz va baisser de 9,1% en moyenne en 2015.

Baisse de 9,1% du prix du gaz en 2015

Dans un communiqué publié ce jeudi, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que les tarifs réglementés du gaz ( hors taxes) baisseront de 9,1% en moyenne en France en 2015. Il s’agit des tarifs réglementés du gaz appliqués par le groupe Engie ( ex- GDF-Suez). Cette baisse de 9,1% des tarifs du gaz en 2015 tient compte de la baisse de 1,26% prévue le 1er décembre prochain.

Comment expliquer cette baisse des tarifs du gaz en 2015 ?

Cette baisse de 9,1% des tarifs du gaz annoncée par la Commission de régulation de l’énergie est notamment due à la baisse des prix du gaz sur les marchés de gros et celui des cours du pétrole, qui servent de base pour calculer les tarifs réglementés du gaz.

Comment relancer la titrisation ?

Afin de faire face aux conséquences négatives pour le financement de l’économie de la nouvelle politique prudentielle, les régulateurs cherchent désormais à relancer la titrisation. Comment ? Quelle titrisation faut-il favoriser ?

Comment relancer la titrisation ?Les régulateurs souhaitent en effet relancer la titrisation mettant en relation des investisseurs et des emprunteurs sans peser sur les bilans des banques et sans faire courir de risques aux déposants. Toutefois, les autorités européennes ne favorisent cette évolution que dans un cadre strict, facilitant en premier lieu le refinancement bancaire via une titrisation simple, transparente et standardisée qui permettrait une meilleure négociabilité et la possibilité d’un marché organisé. Mais cette titrisation ne serait qu’un compartiment du marché interbancaire et monétaire, qui faciliterait le retrait progressif des interventions en liquidité des banques centrales sans réelle amélioration du financement de l’économie. Cela reviendrait à instaurer un marché où la confiance porterait sur des titres standardisés, et où la confiance en l’institution émettrice ne serait même plus recherchée.

Cette évolution, bien que permettant d’améliorer le bilan des banques, ne constitue pas véritablement un nouveau canal de financement de l’économie puisqu’elle reste prisonnière de l’intermédiation bancaire.

L’innovation reste le seul véritable moyen permettant de relancer le financement de l’économie. La titrisation doit être avant tout un mode d’intermédiation autonome et indépendant du secteur bancaire, qui ne fait courir aucun risques aux dépôts de la clientèle et aux finances publiques.

source: Revue-Banque

L’ UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuelles

Suite aux attentats du 13 novembre, l’ UE souhaiterait renforcer le contrôle des monnaies virtuelles.

L' UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuellesLes ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE vont se réunir vendredi 20 novembre pour proposer de nouvelles mesures visant renforcer le contrôle des méthodes de financement du terrorisme. L’UE voudrait renforcer la lutte contre le financement du terrorisme par le biais des transactions en ligne, et envisage donc de mieux contrôler les monnaies virtuelles.

Les propositions des ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE auront pour objectif de renforcer les contrôles des méthodes de paiement non bancaires, comme les paiements anonymes et électroniques ainsi que les monnaies virtuelles. De même les transferts d’or et de métaux précieux par des cartes prépayées seront également surveillés de près.

Le GAFI – le groupe d’action financière intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme – va élaborer de nouvelles règles permettant l’échange d’informations, notamment sur les petits mouvement d’argent, susceptibles de financer des attentats comme.

Les Anonymous avaient d’ailleurs évoqué la piste d’un financement des attentats de Paris par l’intermédiaire du Bitcoin ( voir aussi Le cours du bitcoin s’ envole). Le bitcoin permet en effet de transférer rapidement et anonymement de l’argent n’importe où dans le monde via internet et sans vérification d’une tierce partie. Outre le bitcoin, l’UE vise également tous les paiements anonymes pouvant être effectués par le biais de cartes de débit prépayées achetées en magasin, souvent utilisées pour le blanchiment d’argent ou pour des escroqueries.

Impact des nouvelles exigences imposées aux assureurs systémiques

Quel va-t-être l’impact des nouvelles exigences désormais imposées aux assureurs systémiques ?

Impact des nouvelles exigences imposées aux assureurs systémiquesL’IAIS , le régulateur des assureurs à l’échelle mondiale, a précisé au début du mois d’octobre quel sera le traitement prudentiel réservé aux assureurs systémiques. Outre l’exigence en fonds propres de base ( BCR), les assureurs systémiques devront désormais être dotés du HLA, un matelas de sécurité supplémentaire. Quelles conséquences pour les assureurs systémiques avec les nouvelles exigences réglementaires imposées par l’ IAIS ?

D’après le régulateur, qui s’est appuyé sur les chiffres de 2014 et 2015, le ratio BCR + HLA pour les assureurs systémiques est de 260 % en moyenne. En d’autres termes, les fonds propres des assureurs systémiques ont représenté 260%, en moyenne, des exigences représentées par la somme du BCR et du HLA en 2014 et 2015. Les nouvelles exigences de l’IAIS en matière de fonds propres seraient donc largement remplies par les assureurs systémiques.

Cependant, ce chiffre de 260% est une moyenne, et il est encore probable que certains assureurs systémiques puissent devoir lever du capital pour répondre aux nouvelles exigences du régulateur. Des exigences qui peuvent encore être amenées à évoluer, les calibrations n’étant pas définitives puisque la coordination avec Solvabilité 2 n’a pas encore été définie. Reste qu’en plus de ces nouvelles exigences, les assureurs systémiques devront désormais se soumettre à une surveillance accrue des régulateurs.

Le risque systémique de la gestion d’actifs

Les régulateurs accordent aujourd’hui une attention toute particulière au caractère systémique des risques liés à la gestion d’actifs.

Le risque systémique de la gestion d'actifsCertaines autorités de contrôle et de régulation étudient désormais la possibilité de renforcer la surveillance et la régulation des acteurs de la gestion d’actifs pour faire face au risque systémique.

Contrairement aux banques et aux compagnies d’assurance, les gérants d’actifs ne portent pas directement les risques liés à l’investissement dans leur bilan car ils agissent pour le compte de clients. Mais en déléguant la gestion, des problèmes d’incitation entre investisseurs finaux et gestionnaires peuvent apparaître et encourager des comportements déstabilisateurs.

« Certaines activités des gérants d’actifs comportent néanmoins des similitudes avec les activités bancaires. Les gérants d’actifs peuvent en effet créer des fonds qui sont de proches substituts des passifs monétaires des banques. Via la création de véhicules d’investissement collectifs, ils sont engagés dans différentes activités de transformation de la liquidité, et de fourniture de liquidité aux clients et aux marchés » ( source: Revue-Banque).

La vulnérabilité de l’industrie face aux chocs financiers peut être multipliée par différents phénomènes. Dans un contexte de taux bas et de faible volatilité, les investisseurs cherchent du rendement dans des investissements plus risqués ( voir aussi Impact des taux longs bas sur les fonds en euros). « Ce phénomène a pour conséquence une utilisation généralisée de certaines stratégies d’investissement. Les véhicules d’investissement collectifs qui offrent des possibilités de rachats journaliers font également face à un risque de ventes en catastrophe lorsque les conditions de marché se détériorent. Ces mécanismes sont amplifiés par l’utilisation du levier obtenu dans certains fonds via l’utilisation de dérivés (futures, options et swaps) ou les activités de prêts de titre ».

Dans ce contexte, quels types d’indicateurs de risque les régulateurs peuvent-ils créer pour surveiller les fonds d’investissement ? Comment comptent-ils mettre en place des outils qui pourraient permettre d’empêcher les investisseurs à retirer leurs fonds en même temps ? Quels pourraient être ces types d’outils ? ( mécanismes d’ajustement des valeurs liquidatives, commissions de rachat, etc…). Les régulateurs vont désormais s’atteler au problème du risque systémique lié à la gestion d’actifs

Des hackers volent les données des clients de JPMorgan

Des hackers ont réussi à dérober les données de 80 millions de clients de JPMorgan, à manipuler le cours de la Bourse, à blanchir de l’argent et a effectuer des fraudes à la carte bancaire.

Des hackers volent les données des clients de JPMorgan

Trois hackers, Gery Shalon, Ziv Orenstein et Joshua Aaron, ont en effet volé des informations sur plus de 100 millions de clients dans le monde, manipulé des dizaines de cours de la Bourse, blanchi de l’argent, réalisé des fraudes à la carte bancaire et mené des activités illégales de casinos en ligne, leur permettant ainsi de récupérer des centaines de millions de dollars.

Gery Shalon et Ziv Orenstein ont été arrêtés en Israël au mois de juillet 2015, alors que Joshua Aaron est toujours en fuite, traqué par le FBI, selon les fiches « Wanted » de l’organisation . Une quatrième personne est également impliquée, Anthony Murgio, à la tête d’une plate-forme illégale d’échange de bitcoin ( voir aussi Le cours du bitcoin s’ envole), mais pour une inculpation différente.

Ces hackers, aidés par une centaines de complices, ont réussi à manipuler le cours de Bourse de dizaines de sociétés cotées entre 2012 et 2015. Ils utilisaient la méthode du « pump and dump » pour promouvoir des actions afin de faire monter les prix avant de revendre les titres en réalisant une forte plus-value. Ils envoyaient de fausses informations sur des sociétés à des clients de banques et de courtiers dont ils avaient au préalable subtilisé les adresses électroniques. Gery Shalon aurait ainsi réussi à cacher au moins 100 millions de dollars en Suisse et dans des banques d’autres pays.

Par ailleurs, Shalon et Orenstein auraient généré des centaines de millions de dollars de revenus en menant activité illégale de casinos aux Etats-Unis et à l’étranger entre 2007 et 2015. Ils ont également mené des cyberattaques contre leurs concurrents afin de voler des informations sur les clients d’autres plate-formes de jeux en ligne et pour avoir accès aux mails des dirigeants des sociétés concurrentes.

La banque JPMorgan est l’une des principales victimes de ces hackers. Les données de 80 millions de ses clients ont en effet été dérobées par les hackers en juillet 2014.

Le cours de l’ or continue sa chute

Le cours de l’or continue sa dégringolade pour atteindre son plus bas niveau depuis février 2010.

Le cours de l' or continue sa chuteJeudi dernier, le cours de l’or est en effet passé sous la barre des 1075 dollars l’once, soit environ 1000 euros l’once, son plus bas niveau depuis février 2010 ( voir aussi Le cours de l’ or en pleine chute depuis 3 ans). Le cours de l’or pourrait même continue sa chute avec la hausse prochaine des taux d’intérêt de la Fed.

Les investisseurs revendent massivement les fonds adossés à l’or, un phénomène qui impacte fortement le marché des matières premières, déjà très chahuté. Et l’annonce attendue de la Fed du relèvement de ses taux d’intérêt ne devrait pas arranger les choses. En revoyant à la hausse ses taux d’intérêt, la Réserve fédérale mettra fin à une politique qui était en place depuis une dizaine d’années et qui était très favorable au cours de l’or. Le cours de l’or étant fortement lié à l’évolution des taux d’intérêt, l’annonce probable de la hausse des taux, attendue aux alentours du mois de décembre, rendra l’or évidemment beaucoup moins attractif pour les investisseurs, qui ont donc déjà commencé à anticiper en revendant en masse les fonds adossés au métal précieux. Depuis janvier 2015, ce ne sont pas moins de 9 milliards qui ont été retirés. Pour la 3ème année consécutive, le cours de l’or va donc continuer à chuter.

Les banques centrales, elles, continuent à acheter de l’or. Le demande s’est envolée entre juillet et septembre pour atteindre son plus haut niveau en 2 ans selon le Conseil mondial de l’or. La demande de lingots et de pièces d’or s’est envolée de plus de 200 % aux Etats-Unis. Les inquiétudes liées à la crise grecque ont également permis de porter les demandes d’achat d’or en Europe. En juillet, la Chine a quant à elle profité du très faible cours de l’or pour investir. Au 3ème trimestre 2015, les banques centrales ont accumulé 175 tonnes d’or, soit le 2ème plus important volume jamais enregistré.

Comment BNP Paribas finance la transition énergétique

Le marché des énergies renouvelables est en forte progression chez BNP Paribas, tout comme sa part de financement de la transition énergétique.

Comment BNP Paribas finance la transition énergétique

Le groupe BNP Paribas a en effet conseillé le financement de plus de 135 projets d’énergies renouvelables dans le monde à fin septembre 2015, dont 96 projets dans l’éolien. Au total, cela représente 22 000 mégawatts de capacités installées et des millions de personnes alimentées en électricité. BNP Paribas a participé au plus important projet de ferme éolienne en mer du Nord, à 85 km des côtes des Pays-Bas, avec un financement de 2,1 milliards d’euros. Cette ferme va procurer de l’électricité à 785 000 foyers et permettre d’économiser 1,25 million de tonnes de CO2 chaque année. BNP Paribas finance également des projets d’efficacité énergétique, comme un projet de voitures hybrides au Japon financé cette année par le biais d’une titrisation, via un ABS.

Au niveau mondial, les énergies fossiles, charbon en tête, représentent 68 % des sources de production d’électricité, et les énergies renouvelables 21 %, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Chez BNP Paribas, à fin 2014, le montant financé pour l’énergie fossile représente 59,5 % du financement de la production d’électricité, et les renouvelables, 23 %. BNP Paribas se situe donc en avance sur le mix mondial, notamment grâce à ses politiques RSE concernant le charbon ( voir aussi BNP Paribas s’ éloigne du charbon), ainsi que par son positionnement sur le financement des énergies renouvelables via le financement de projets.

source; revue-banque

Manipuler le cours de la Bourse avec Twitter

Un trader aurait utilisé de faux comptes Twitter pour manipuler le cours de la Bourse.

Manipuler le cours de la Bourse avec TwitterUne plainte a été déposé par la SEC contre un trader qui se serait servis de faux comptes Twitter pour manipuler le cours de certaines valeurs boursières. Le gendarme de la Bourse américaine vient de déposer plainte contre ce trader écossais qui aurait réussi à faire chuter le cours de certaines actions en publiant de fausses informations sur Twitter à l’aide des plusieurs faux compte. James Alan Craig, trader de 62 ans, a été immédiatement inculpé par le Département américain de la Justice.

Comment ce trader a-t-il réussi à manipuler le cours de la Bourse avec Twitter ?

Il a tout d’abord créé un faux compte Twitter en utilisant le nom et l’image d’une société d’analyse financière influente sur les marchés. Le nom de ce faux compte n’était pas exactement identique à celui de cette société mais y ressemblait à s’y méprendre. Le trader a ensuite utilisé ce compte pour diffuser de fausses informations sur Twitter, en faisant croire que la société Audience, dont il cherchait à manipuler le cours, était sous le coup de poursuites judiciaires. Suite à ces fausses informations, le cours de la firme Audience a chuté de 28% à la Bourse.

Mais le trader ne s’est pas arrêté là. Il a ensuite utilisé le même procédé pour faire chuter le cours de l’action Sarepta, une firme de médicaments. En publiant des informations erronées sur Twitter, il a ainsi réussi a faire chuter de 16% le cours de l’action avant que la fraude ne soit révélée. Il aurait ensuite utilisé le compte de sa petite-amie auprès de la société de courtage TradeMonster pour acheter les actions au plus bas avant de les revendre quand le cours remonte. Pour avoir manipulé le cours de la Bourse avec Twitter, ce trader écossais risque une peine de prison de 25 ans et une amende de 250 000 dollars.

Le cours du bitcoin s’ envole

Le cours du bitcoin s’est envolé, pour atteindre 400 dollars hier. Cette nouvelle bulle financière place désormais le bitcoin sous la menace d’une chaîne de Ponzi.

Le cours du bitcoin s' envoleLa bulle du bitcoin

La valeur du bitcoin a quasiment doublé depuis le milieu du mois d’octobre. Le cours du bitcoin est en effet passé de 230/240 dollars mi-octobre à 490 dollars, son record annuel. Le cours du bitcoin s’établissait hier à 400 dollars, dans des mouvements de forte amplitude, avec près de 80 dollars entre son plus haut et plus bas en cours de journée. Une chaîne de Ponzi serait à l’origine de l’envolée artificielle du cours du bitcoin.

Le réseau social financier MMM assure 30% de rendement par mois à ceux qui voudraient le rejoindre. Ils doivent pour cela apporter des bitcoins, qui seront ensuite injectés dans le système. Cette entreprise est une multinationale des chaines de Ponzi opérant dans de nombreux pays en Asie. Son instigateur Sergey Mavrodi a déjà été condamné en 1997 pour avoir opéré la plus grande chaîne de Ponzi de l’histoire en Russie. 10 ans plus tard, il est encore condamné pour fraude et de nouvelles escroqueries.

La bulle du bitcoin est également due à d’autres facteurs. Les particuliers chinois peuvent investir sur le bitcoin car c’est un moyen de contourner le contrôle des changes et de placer une partie de leur argent hors des frontières du pays. Le bitcoin est également devenu un actif alternatif à l’or qui ne joue pas son rôle de valeur refuge. Le bitcoin a une volatilité importante à court terme et une espérance de rendement à long terme élevée compte tenu de sa dimension spéculative.