Risques du fonds à échéance

Quels sont les risques des fonds à échéance ?

Risques du fonds à échéanceLe risque que peut entraîner un fonds à échéance ( voir Fonds à échéance et obligations ) serait qu’une des entreprises ayant émis une obligation fasse faillite. Cette possibilité est plus grande pour un portefeuille composé en majorité de titres à haut rendement. Mais si le portefeuille est bien diversifié (au moins une cinquantaine d’obligations), un seul défaut aura peu d’impact. En cas de faillite, en tant que créancier, le fonds à échéance pourra récupérer une partie de la somme prêtée.

L’autre risque du fonds à échéance est que les obligations perdent de leur valeur, ce qui peut théoriquement arriver si les obligations ont une durée de vie plus longue que le fonds à échéance. Au moment de la disparition du fonds à échéance, les obligations seront vendues à leur valeur de marché, qui peut être à ce moment là inférieure -mais aussi supérieure -à 100.

Si vous misez sur un fonds à horizon cinq ans, votre argent est théoriquement bloqué sur toute cette période. Il reste possible de récupérer sa mise plus tôt, mais l’opération peut être coûteuse : il faut vendre ses parts à leur valeur de marché (qui peut être plus basse que la mise de départ). Ensuite, des frais sont parfois appliqués par la sociétés de gestion qui peuvent atteindre entre 0,5% et 4% du montant retiré.

Le principal avantage d’un fonds obligataire par rapport à des obligations détenues en direct est de pouvoir multiplier les émetteurs, et donc de diluer le risque. Pour un portefeuille composé uniquement de titres très sûrs  ( investment grade) une trentaine de lignes suffit. Si le fonds contient davantage de titres risqués, un minimum de 50 lignes s’impose. Certains fonds s’approchent même de la centaine de titres.

La répartition du risque passe donc par la notation des titres, mais aussi par les secteurs d’activité choisis. Certains fonds à échéance ont même fait le choix d’exclure par principe le secteur financier du portefeuille.

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source: les Echos

Fiscalité du fonds à échéance

Il existe deux types de fiscalité pour les fonds à échéance.

Fiscalité du fonds à échéancePour le souscripteur d’un fonds à échéance, il est généralement possible de choisir à quel moment toucher les coupons versé par les entreprises au fonds à échéance: soit sur un rythme annuel (comme si vous déteniez directement l’obligation) , soit en une seule fois, lorsque vous sortez du fonds, à la fin de la période prévue.

Le revenu annuel peut paraître confortable mais est très pénalisant fiscalement. Si vous optez pour des revenus annuels, le fisc Continuer la lecture de Fiscalité du fonds à échéance

Fonds à échéance et obligations

Les fonds à échéance permettent d’acheter un portefeuille d’obligations et de les conserver jusqu’à leur terme.

Fonds à échéance et obligationsLe fonds à échéance est investi dans un portefeuille d’obligations émises par des entreprises, et qui sont conservées jusqu’à leur terme ( 5 ans en général). Ces fonds à échéance présentent un intérêt certain pour les épargnants à la recherche de visibilité et sécurité, car ils donnent accès aux obligations, moins risquées que les actions.

Les fonds a échéance permettent également d’offrir de la visibilité aux épargnants, avec un remboursement quasi-certain  du montant initialement misé, et Continuer la lecture de Fonds à échéance et obligations

Dette grecque : pertes de 70% pour les banques et assurances françaises

Plusieurs banques et compagnies d’assurance français ont annoncé un montant de perte supérieur à 70% dans leurs comptes 2011 en raison de la décote des obligations grecques.

Dette grecque : pertes de 70% pour les banques et assurances françaisesBNP Paribas a ainsi prévu une perte de 75% comme Société Générale. Axa, pour sa part, a déprécié son portefeuille d’ obligations souveraines grecques de 78% soit au total 387 millions d’euros au titre de l’ensemble de l’année 2011. Quant à CNP Assurances, qui publiait ses résultats mercredi 22 février, il a déprécié ses obligations souveraines grecques à 70% du nominal, ce qui représente une perte de 60 millions d’euros. Globalement, les pertes comptabilisées par les créanciers privés seront égales ou supérieures à 70%.

L’opération de décote consiste en fait en un échange de titres. Pour chaque obligation, les créanciers recevront des nouveaux titres obligataires de l’Etat grec pour 31,5% de la valeur initiale. Il recevront aussi des titres à court terme émis par le Fonds européen de stabilité (FESF) pour 15%. Ce qui reste, c’est-à-dire 53,5% du prix initial, sera donc définitivement perdu.

La durée des nouvelles obligations souveraines grecques sera variable, de 11 à 30 ans, et les taux d’intérêt évolueront : les trois premières années, la rémunération annuelle sera de 2%, puis de 3% sur les 5 années suivantes et de 4,3% ensuite, jusqu’à 30 ans. Le taux proposé sera en moyenne de 3,65%, donc inférieur à la rémunération octroyée jusqu’alors.

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Gestion des risques financiers

source: la Tribune

Quels risques pour le plan d’ aide à la Grèce ?

Selon la Troïka ( UE, BCE et FMI), le nouveau plan d’aide à la Grèce présente des « risques considérables ».

Risques de l' aide à la GrèceD’après la Troïka, les besoins de financement de la Grèce s’élèvent encore à 170 milliards d’euros d’ici 2014. La Troïka estime donc que le nouveau plan d’aide à la Grèce de l’ UE, d’un montant de 130 milliards d’euros ( voir L’ Europe débloque 130 milliards d’ euros d’ aide à la Grèce), présente des risques considérables.

Le nouveau plan d’ aide à la Grèce devrait normalement permettre à la Grèce d’ abaisser le poids de sa dette à 120,5 % de son PIB en 2020. Les experts de la Troïka tablaient au départ sur une dette de l’ordre de 129 % du PIB (avec un pic l’an prochain de 168 %) rendant indispensables des efforts supplémentaires de la part du secteur privé et des créanciers internationaux pour revenir vers la barre des 120 %.

Malgré les efforts de la Grèce et les plans d’aides de l’ UE, son retour sur les marchés pour se financer reste incertain.Les principales difficultés sont liée au besoin de la Grèce de restaurer sa compétitivité tout en réduisant sa dette. La restauration de la compétitivité grecque entrainera un ratio dette/PIB plus élevé à court terme.

Selon la Troïka, le danger d’un nouveau dérapage budgétaire est d’autant plus grand en cas de récession plus sévère qu’attendue. La Troïka estime que les hypothèses de croissance du PIB de la Grèce entre 2015 et 2020, proche de 3  % par an, sont trop optimistes.

Autre risque: la croissance effective du PIB pourrait être grevée par « les retards continus dans l’application des réformes structurelles, de la politique fiscale et des privatisations« .

Si la Grèce n’arrive pas à remplir ses objectifs de surplus budgétaire primaire, la dette publique grecque pourrait s’envoler à 160 % du PIB en 2020.

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source: les Echos

L’ Europe débloque 130 milliards d’ euros d’ aide à la Grèce

Un accord a enfin été conclu entre l’ Europe et la Grèce ! Les ministres des Finances et les banquiers sont enfin tombés d’accord pour débloquer le nouveau plan d’ aide à la Grèce, d’un montant de 130 milliards d’euros sur les 8 prochaines années.

Aide de l' UE à la Grèce de 130 milliardsLa Grèce aura coûté plus de 350 milliards d’euros à l’UE, aux banques, et aux institutions internationales depuis le début de la crise de la dette souveraine. Ce nouveau plan d’aide à la Grèce ne garantit plus avec certitude l’allègement initialement espéré du fardeau de la dette (120 % du PIB en 2020).

La Grèce devait trouver un accord avec ses investisseurs privés avant le 20 mars, date butoir à laquelle 14,5 milliards d’emprunts d’État viennent à échéance, sous peine de défaut de paiement ( voir La Grèce va-t-elle sortir de l’ Euro ?).

La Grèce va encore sabrer 3,3 milliards d’euros supplémentaires dans ses déficits publics, à travers les enveloppes de l’assurance-maladie, du salaire minimum et de la défense. La Grèce a également accepté une surveillance permanente de l’UE et du FMI sur ses comptes et a consenti un abandon de souveraineté unique avec la mise en place d’un compte budgétaire bloqué, destiné à garantir le remboursement de la dette et le paiement des intérêts.

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Gestion des risques financiers

source: le Figaro

Conditions d’ aide de la Chine à la zone euro

Lors du 14e sommet sino-européen de Pékin, la Chine a présenté ses conditions d’aide au refinancement de la dette des pays de la zone euro.

Conditions d' aide de la Chine à la zone euroLa Chine a déclaré qu’elle allait davantage s’impliquer pour aider la zone euro à sortir de la crise de la dette, mais à certaines conditions. La Chine aurait déjà investi dans 500 milliards de dollars d’obligations émises par la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce.

Pour continuer à soutenir la zone euro face à la crise de la dette souveraine, la Chine exige que l’ UE lui reconnaisse le statut d’ « économie de marché » à la Chine. Avec le statut d’économie de marché, la Chine aurait un meilleur accès au marché européen et pourrait également s’opposer à la clause antidumping en Europe.

Ce statut sera acquis en 2016 en vertu de l’accord d’adhésion de la Chine à l’OMC mais Pékin ne veut pas attendre.

Autre condition de l’aide de la Chine à la zone euro: un accès plus facile aux entreprises chinoises souhaitant investir en Europe. Les investissements chinois en Europe ont doublé en 2011, à 10,4 milliards, avec notamment un investissement de 4 milliards de dollars d’un fonds souverain chinois dans 2 unités de GDF Suez. L’ Union européenne devient ainsi la première destination des capitaux chinois, devant les Etats-Unis.

Les capitaux chinois ont également participé au sauvetage des sociétés en difficulté en Grèce, au Portugal et en Espagne.

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source: la Tribune

Qui rachète de la dette grecque ?

Malgré la perspective d’un défaut de la Grèce en mars, de nombreux investisseurs continuent de racheter de la dette grecque à très bas prix.

Qui rachète de la dette grecque ?Alors que la Grèce risque de se retrouver en défaut d’ici le 20 mars, ou d’imposer des pertes élevées à tous ses créanciers, certains investisseurs profitent des prix très bas pour racheter de la dette grecque.

Jeudi, les cours des obligations grecques qui arrivent à échéance le 20 mars ont grimpé à leur plus haut niveau depuis un mois ( à 43% de la valeur faciale).

Certains investisseurs estiment qu’il est trop tard pour forcer les créanciers privés à effacer une partie de la dette du 20 mars et que quelqu’un fera un chèque de 14,5 milliards d’euros à la place d’Athènes pour éviter un défaut de la Grèce.

D’autres investisseurs achètent des obligations grecques en estimant que les grands investisseurs accepteront la restructuration proposée par Athènes, pour effacer 50% de la valeur faciale de la dette grecque. Ces investisseurs profitent de l’effort des autres et espèrent être remboursés intégralement.

Un investisseur explique ainsi : « Nous avons divisé notre position en paquets inférieurs à 100.000 euros. De fait, ceux qui se livrent à ce type de manoeuvre le font sur des montants faibles. En fait, en achetant par exemple les titres à 30% de la valeur faciale, l’option est gratuite« . En achetant les papiers à 30, cet investisseur empochera une plus-value de 70 s’il est remboursé intégralement. Si les créanciers privés n’arrivent pas à s’entendre avec Athènes et qu’une loi impose à tous les investisseurs d’effacer 50% de la valeur faciale de la dette grecque, alors il empochera une plus-value de 20, car il sera remboursé 50 au lieu de 100. Il faudrait donc une restructuration imposée à tous avec des conditions très dures (au moins 70% d’effacement de la valeur faciale) pour qu’il ne gagne pas.

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source: les Echos

Les agences de notation dans le collimateur de l’ UE

Les agences de notation sont dans le collimateur des eurodéputés: le Parlement européen envisage d’interdire toute notation souveraine non sollicitée.

agence de notation européenneLe Parlement européen envisage également de restreindre les parts de marché des 3  principales agences de notation ( Standard & Poor’s, Fitch et Moody’s).

Le Parlement européen souhaite ainsi durcir encore un peu plus le texte de novembre de la Commission européenne qui imposait de Continuer la lecture de Les agences de notation dans le collimateur de l’ UE

Le taux de la BCE toujours à 1%

La BCE a décidé de maintenir son taux directeur à 1%.

Taux directeur BCE 1%La BCE maintient donc son taux directeur au plus bas, à 1%. Une annonce qui n’a pas surpris les marchés qui s’y attendaient. Pour le moment, les investisseurs attendent surtout le déblocage de la situation avec la Grèce ( voir La Grèce va-t-elle sortir de l’ Euro ?). La Grèce vient de valider les mesures de rigueur imposées par l’ Union européenne pour mettre en place un nouveau plan d’aide à la Grèce. Les ministres européens des Finances doivent encore se réunir et statuer sur une nouvelle aide à la Grèce.

La BCE a participé à hauteur de 350 milliards d’euros pour aider la Grèce à sortir de la crise de la dette. Les dirigeants de la BCE sont encore divisés sur une éventuelle contribution de la banque centrale à une restructuration de la dette du pays. En effet, plus le temps passe, et plus la Grèce se rapproche du risque de défaut de paiement et de la sortie de la zone euro ( voir La Grèce va-t-elle sortir de l’ Euro ?).

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source: les Echos