Les principes comptables applicables aux IFRS

plan-comptable-general-ifrs2Les principes comptables applicables aux IFRS sont formulés par le cadre conceptuel de l’IASB appelé « cadre pour la préparation et la présentation des états financiers ». Ce cadre est lancé en introduction à l’ensemble des normes IFRS et en est la « philosophie ». Il a été complété par certaines dispositions d’IAS 1 et IAS 32 et 39.

Hypothèses de base

  • Comptabilité d’engagement : base selon laquelle, les effets des transactions et autres évènements sont comptabilisés quand ces transactions ou évènements se produisent (et non pas lorsque intervient le versement ou la réception de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie).
  • Continuité d’exploitation : hypothèse selon laquelle l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible.

Principe caractéristique des IFRS : prééminence de la substance sur la forme (substance over form)

Comptabilisation et présentation des transactions et autres événements conformément à leur substance et leur réalité économique et pas seulement selon leur forme juridique. Continuer la lecture de Les principes comptables applicables aux IFRS

Convergence du Plan Comptable Général vers l’IFRS

plan-comptable-general-ifrs1Textes applicables aux comptes individuels et consolidés (en France)

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Depuis la réécriture du Plan Comptable Général en 1999 (règlement 99-03 du Comité de Règlementation Comptable), de nombreux règlements du Comité de Règlementation Comptable ont fait converger, dans le respect des textes de niveau supérieur (art. L. 123-12 à L. 23-28 et R. 123-172 à R. 123-198 C. com.), les règles comptables françaises vers les normes IFRS.

Règlement 99-08 : traitement comptable des contrats à long terme

  • Dispositions conformes aux IFRS : comptabilisation selon méthode à l’avancement.
  • Dispositions non conformes aux IFRS : la comptabilisation selon la méthode à l’avancement n’est pas obligatoire (il est possible d’utiliser la méthode à l’achèvement), elle est simplement optionnelle (cette option est préférentielle). Continuer la lecture de Convergence du Plan Comptable Général vers l’IFRS

Valorisation boursière des clubs de foot

Il existe de nombreux facteurs qui déterminent la valeur des cours boursiers, et l’incertitude sur leur évolution, en particulier dans le domaine du football.
Il est difficile pour les investisseurs de suivre les facteurs de valorisation au jour le jour.
De plus, la liquidité de ce segment du marché est très variable, ce qui empêche l’analyse économique des cours.

A court terme, c’est le résultat sportif qui donne de la valeur à l’action, ce qui rend ce marché très volatile. Lorsque le club achète des joueurs bien côtés, négocie de bons contrats de sponsoring, investit dans des infrastructures et autres, la cote en bourse s’envole.
Le risque, et la raison de cette volatilité, est le fait que l’illusion des bons résultats sportifs peut inciter les investisseurs à acheter, même si les perspectives économiques du club sont mauvaises.

Étude du cas « Tottenham Hotspurs » : club Britannique ayant le plus grand capital en bourse, soit 66.7 millions d’Euro

Évolution du classement sportif des Tottenham Hotspurs au cours de la saison 2008/2009

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Évolution du cours de l’action « Tottenham Hotspurs » de Août 2008 à Mai 2009

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On constate clairement une divergence : le classement sportif n’a fait que s’améliorer au cours de la saison, contrairement au cours de l’action du club de foot, qui n’a cessé de diminuer durant la même prériode.
Il apparaît donc que hormis quelques « pics » de l’action dûs à des bons résultats chroniques, ce sont des facteurs autres, comme le contexte économique et les activités et partenariats extra-sportifs du club, qui influent la valeur de l’action du club de foot.

Solvency II : points-clés

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solvency-ii_reforme_entites-impliqueessolvency-ii_reforme_objectifs

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Pour mieux appréhender les risques futurs des compagnies d’assurances et tout savoir sur Solvency II, Actions-Finance propose des formations sur-mesure en fonction des attentes et du niveau des interlocuteurs.

Par ailleurs, la formation « Contraintes de gestion en assurance : ALM & Solvency II » est proposée le 3 juillet 2009, à Paris.
L’objectif est de comprendre le modèle d’évaluation des risques de Solvency II et ses implications sur la gestion ALM, faire un lien entre Solvency II et les normes IFRS.

Pour vous inscrire, il vous suffit d’envoyer un mail à contact@actions-finance.com

Solvency II, qu’est-ce que c’est ?

solvency-ii_solvabilite-21Solvabilité II (Solvency 2) est le nouveau cadre réglementaire des compagnies d’assurance pensé en 2007. Elle sera la suite de Solvabilité I (Solvency 1), et aura comme objectif d’être plus adaptée aux sensibilités actuelles des compagnies d’assurances en matière de risques (cela suivant le modèle de l’évolution de Bâle 1 vers Bâle 2 pour les banques).

Cette réforme Solvency II comportera également le SCR (Solvency Capital Requirement) qui généralisera la mesure du risque opérationnel, et appliquera un plus grand contrôle (comportements sur les marchés financiers, gestion actif passif, instances de gouvernance du risque…).
Solvency II fonctionnera selon 3 règles (3 piliers) :

  • Le Pilier I détermine des exigences quantitatives à respecter, notamment sur l’harmonisation des provisions et l’instauration de minima de fonds propres.
  • Le Pilier II exige la mise en place de dispositifs de gouvernance des risques (processus, responsabilités, production et suivis d’indicateurs…)
  • Le Pilier III fixe les exigences en termes de reporting et de transparence, en matière de discipline de marché.

L’application de Solvency II est prévue pour 2010, mais l’expérience de Bâle II montre qu’il est important de dès maintenant réfléchir sur les textes et leurs interprétations. En effet, même si le texte de la réforme n’est pas encore stabilisé, une large partie est connue et permet aux compagnies d’assurance d’identifier les impacts organisationnels les plus importants et de structurer des équipes projet.

La mise en place de Solvency II a des implications non seulement dans le monde de l’assurance, mais aussi dans tous les sphères annexes.
Ainsi, les banques d’investissements et les asset managers se préparent aux changements probables d’allocations des fonds institutionnels. Les prestataires informatiques à leur tour anticipent de multiples chantiers de changements de systèmes.

Pour mieux appréhender les risques futurs des compagnies d’assurances et tout savoir sur Solvency II, Actions-Finance propose des formations sur-mesure en fonction des attentes et du niveau des interlocuteurs.

Par ailleurs, la formation « Contraintes de gestion en assurance : ALM & Solvency II » est proposée le 3 juillet 2009, à Paris.
L’objectif est de comprendre le modèle d’évaluation des risques de Solvency II et ses implications sur la gestion ALM, faire un lien entre Solvency II et les normes IFRS.

Pour vous inscrire, il vous suffit d’envoyer un mail à contact@actions-finance.com

Formation Finance : ALM & Solvency II : Contraintes de gestion en assurance

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Objectif :

– Comprendre le modèle d’évaluation des risques de Solvency II et ses
implications sur la gestion ALM,

– Faire un lien entre Solvency II et les normes IFRS

Programme : Continuer la lecture de Formation Finance : ALM & Solvency II : Contraintes de gestion en assurance

Les fonds d’investissement autorisés à contrôler les banques

fonds_investissement_banquesUne petite bombe a éclaté sans trop de bruit médiatique quand l’ OTS (Office of Thrift Supervision) a donné l’autorisation du rachat de la banque régionale du Michigan Flagstar Bancorp par le fonds d’investissement Matlin Patterson.

On est ainsi revenu sur la décision de la Fed qui refusait de voir l’industrie du private equity prendre le contrôle des établissements de crédit.

Pour l’instant, les fonds d’investissement ne pouvaient détenir que des participations minoritaires dans les banques US.. les voilà maintenant potentiellement majoritaires d’établissements financiers si ils le veulent.

Cette nouvelle donne va permettre à des monstres comme Blackstone ou Carlyle ou TPG de faire leurs emplettes dans le secteur financier d’autant plus qu’on estime entre 600 et 900 les banques américaines qui pourraient avoir des besoins urgents de capitaux sous peine d’être en dessous de la limite règlementaire.

L’aventure de TPG avec WaMu servira aussi de frein comme celle de J.C. Flowers dans Hypo Real Estate mais pourrait aussi motiver les fonds à être majoritaires très vite puisque ces 2 mauvaises opérations l’ont été en tant que position minoritaire pour les fonds.

Si les fonds utilisent leur argent dans le secteur financier, y-aura-t-il un impact sur les activités « traditionnelles » ?

Les Covered Bonds, qu’est-ce que c’est ?

covered_bondsLes Covered Bonds (obligations sécurisées) sont des instruments simples de la titrisation. Ces obligations sécurisées sont comparables à des obligations classiques. La différence est une protection en cas d’insolvabilité de l’émetteur de l’obligation : les covered bonds reposent sur un pool d’actifs, permettant alors de rémunérer les détenteurs ( voir Covered bonds, définition et caractéristiques).
Les covered bonds sont adossés les plus souvent à des créances hypothécaires ou bien des créances du secteur public (collectivités locales).

Récemment, des grandes banques ont lancé des refinancements par émissions de covered bonds :

  • BNP Paribas : 15 milliards d’euros en février 2009,
  • Crédit Agricole : 1,25 milliards en janvier,
  • Banques Populaires : 1 milliard début 2008…

Les covered bonds sont donc d’une manière générale très appréciés et très utilisés sur le marché des capitaux : leur encours était de près de 1900 milliards d’euros en 2007, et de plus de 2000 milliards en 2008. Malgré la crise, une hausse de 11% est encore attendue en 2009 ( voir Impact des émissions de covered bonds sur le risque de défaut).

En juin 2009, la BCE a décidé de mettre en place un programme de relance du circuit du crédit dans la zone Euro de 60 milliards d’euros en covered bonds.

La volonté de la BCE de rendre liquides des actifs très peu liquides (créances hypothécaires ou des créances du secteur public) est compréhensible. Faut-il revenir pour autant vers les instruments de titrisation, dont on n’a pas fini de compter des dégâts ?

Voir les formations relatives :

Les Covered Bonds: principe et utilisation

Titrisation des risques de crédit – CDO : passé, présent et… futur ?

et Titrisation pour les entreprises : mécanismes et applications pratiques

et Introduction à la titrisation

Les normes IFRS : de quoi ça parle ?

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N° norme     Objet de la norme

  • IFRS 1 : Première application des normes d’information financière internationales
  • IFRS 2 : Paiement fondé sur des actions
  • IFRS 3 : Regroupements d’entreprises
  • IFRS 4 : Contrats d’assurance
  • IFRS 5 : Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées
  • IFRS 6 : Prospection et évaluation des ressources minérales
  • IFRS 7 : Instruments financiers : informations à fournir
  • IFRS 8 : Segments opérationnels

Formation pour mieux comprendre les fondamentaux des normes IFRS :

Les normes IAS : de quoi ça parle ?

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N° norme        Objet de la norme

  • IAS 1 : Présentation des états financiers
  • IAS 2 : Stocks
  • IAS 7 : Tableaux des flux de trésorerie
  • IAS 8 : Méthodes comptables, changements d’estimation comptables et erreurs
  • IAS 10 : Événements postérieurs à la date de clôture
  • IAS 11 : Contrats de construction
  • IAS 12 : Impôts sur le résultat
  • IAS 16 : Immobilisations corporelles
  • IAS 17 : Contrats de location
  • IAS 18 : Produits des activités ordinaires
  • IAS 19 : Avantages du personnel
  • IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l’aide publique
  • IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères
  • IAS 23 : Coûts d’emprunt
  • IAS 24 : Information relative aux parties liées
  • IAS 26 : Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
  • IAS 27 : États financiers consolidés et individuels
  • IAS 28 : Participations dans des entreprises associées
  • IAS 29 : Information financière dans les économies hyperinflationnistes
  • IAS 31 : Participation dans des coentreprises
  • IAS 32 : Instruments financiers : présentation
  • IAS 33 : Résultat par action
  • IAS 34 : Information financière intermédiaire
  • IAS 36 : Dépréciation d’actifs
  • IAS 37 : Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
  • IAS 38 : Immobilisations incorporelles
  • IAS 39 : Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
  • IAS 40 : Immeubles de placement
  • IAS 41 : Agriculture

Formation pour mieux comprendre les fondamentaux des normes IAS :