IAS, IFRS : historique et définitions

ifrs_iasHistorique des IAS et IFRS

  • 1973 : Création de l’IASC à Londres par les instituts comptables de 9 pays, dont la France.
  • 1975 : Publication des deux premières normes IAS 1 et IAS 2.
  • 1987-1993 : Processus d’amélioration des normes : « comparabilité des états financiers ».
  • 1989 : Publication du cadre conceptuel : « cadre pour la préparation et la présentation des états financiers ».
  • 1995 : Accord IASC – Organisation internationale des commissions de valeurs mobilières.
  • 2001 : Réforme de l’IASC : création de l’IASCF, de l’IASB, de l’IFRIC et du SAC.
  • 2002 : Règlement européen pour l’application des normes comptables internationales (applicable 01.01.2005).
  • 2003-2008 : Révision des normes existantes. Nouvelles normes IFRS 1 à IFRS 8. Élaboration d’une norme spécifique applicable aux PME.

Définitions

  • IAS, International Accounting Standard : norme comptable internationale.
  • IFRS, International Financial Reporting Standard : norme internationale d’information financière.

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L’épée de Damoclès est au-dessus de General Motors

gm_faillite_general_motors_defaultAvec le refus par la plupart des créanciers de GM de convertir leurs obligations en actions (seulement 10% des dettes s’élevant à 27 Mds$ seraient ainsi comblées alors que la direction en espérait 90%), le dépôt de bilan de General Motors semble désormais inéluctable.

Ce qui pousse les détenteurs d’obligations à refuser ce plan est qu’ils devraient renoncer à leurs 27Mds$, en échange de seulement 10% de la société post-restructuration, l’Etat et les syndicats (en particulier UAW « United Auto Workers ») s’attribuant le reste des parts de GM.

Le problème pour GM est que cette restructuration est une condition nécessaire afin d’éviter le placement sous le Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites dont l’ultimatum a été fixé par Washington au 1er juin, date butoir à laquelle GM devra prouver qu’elle peut compter sur un second souffle.

Pour espérer une autre issue, les investisseurs espèrent une baisse de participation de UAW dans le groupe, pour offrir plus de contreparties aux créanciers. De plus, le Trésor Américain essaiera jusqu’à la dernière minute de convaincre ces créanciers qu’une faillite serait moins bénéfique pour eux qu’un tel plan de restructuration.

Les « stress-tests » s’exportent vers l’Europe

stress_test_europeQuelques jours après la publication de résultats des « stress-test » aux Etats-Unis, il se dit que l’Union Européenne prépare des mesures comparables pour son système bancaire.

Connaître la capacité des banques européennes à résister à une éventuelle détérioration de la conjoncture actuelle paraît crucial, étant donné que les banques ont un rôle de plus grande importance dans le financement de l’économie que ce que l’on observe aux Etats-Unis.

La seule grande différence avec les stress-tests pratiqués par les américains sera que ceux-ci permettront de mesurer la résistance du système bancaire de toute l’Union Européenne, plutôt que de pratiquer des tests individuellement sur chaque établissement, chaque pays.

Cette mesure d’envergure, voulue par le FMI et les ministres des finances de l’Union, suivra les directives et la méthodologie établie par le CESB.

Ce qu’on ne sait pas encore, c’est si les résultats, devant arriver courant septembre 2009, seront publiés, comme ce fut le cas chez l’Oncle Sam.

La fiabilité des stress-tests est contestée

contestation_stress_testQuelques jours après la publication des résultats des stress-tests – tests de solidité économique en cas de crise, des 19 plus importantes banques américaines, quelques doutes subsistent quant à la confiance que l’on peut faire en ces chiffres.

Deux éléments amènent à penser que ces résultats auraient pu être involontairement et volontairement faussés par la réserve fédérale.

Premièrement, les critères et outils de mesure retenus par la réserve fédérale pour déterminer le besoin en fonds propres des banques sont contestés par des économistes.

Deuxièmement, les banques les plus concernées par cette mesure auraient pratiqué de fortes pressions sur le gouvernement, et du lobbying, pour secrètement faire réduire les montants initialement déterminés par les régulateurs.

D’après le Wall Street Journal, le besoin d’augmentation du capital de la Bank of America s’élevait à plus de 50 milliards de dollars avant de passer finalement à 33,9 milliards, Wells Fargo aurait eu besoin de 17,3 Milliards de dollars, soit 3,6 de plus qu’annoncé. Le plus spectaculaire « changement » étant pour Citigroup, qui aurait, toujours selon le même journal, eu besoin de 35 Milliards de dollars, soit presque 7 fois plus que ce qui a été annoncé !

Malgré cela, les banques semblent d’ores et déjà avoir pris le pas de ces nouvelles mesures : Wells Fargo par exemple a déjà levé plus de la moitié de ce que le Trésor lui exigeait.

Les résultats des « stress-tests » rassurants malgré des prévisions économiques difficiles.

stress-tests-banques-americainesLes résultats des « stress-tests » opérés sur les 19 plus grandes banques américaines on été dévoilés jeudi soir. Ils ont mis en avant le besoin pour 10 de ces établissements de lever 75 milliards de dollars de fonds pour anticiper un éventuel aggravation de la crise dans l’avenir proche, du moins jusqu’à 2010.

Cependant, aucune de ces banques ne risque de ne plus être solvable. Parmi ces banques, les plus « touchées » sont la Bank of America, Citigroup, Wells Fargo et GMAC, l’établissement de crédit automobile.

D’une manière générale, il ressort de ces tests que les sociétés sont dans l’obligation d’améliorer la structure de leur capital, ce que certains groupes ont déjà entrepris de faire.
Ensuite, les résultats de ces « tests de résistance » montrent que les pertes des 19 banques en question pourraient s’élever à 600 milliards sur la période 2009/2010, voire même 950 milliards dans un scénario de catastrophe économique aggravée.

Cependant, l’état américain et la banque centrale se montrent confiant et rassurés en ce qui concerne ces résultats : Ben Bernanke, le patron de la Fed, déclare : « Les résultats devraient rassurer considérablement les investisseurs et l’opinion ».

Les « stress-test » : un besoin de capitaux chez les grandes banques américaines

stress-test_banques-americainesA la veille des résultats des « stress-test » (tests de résistance) menés sur 19 grandes banques américaines depuis 3 mois par l’administration Obama, des chiffres officieux apparaissent peu à peu. Il s’agissait pour le gouvernement de tester la résistance de ces banques face a d’éventuelles aggravations de la crise actuelle en 2010, et de fournir en conséquence des liquidités aux banques ayant le plus de risques d’être victimes de telles péripéties.

Le bruit court qu’en tête de cette liste, la Bank of America serait la plus concernée par ces mesures, avec des besoins estimés a quelques 34 Mds$ pour couvrir tout risque et anticiper de nouvelles dégradation de l’économie mondiale. Une dizaine d’autres banques parmi ces 19 auraient ainsi des besoin en capitaux. Cependant, de grands établissement comme JP Morgan ou Citygroup seraient relativement épargnés.
Les résultats officiels des « stress test » sont attendus dans la journée du 7 mai, avec nul doute que ceux-ci auront des effets sur l’image des banques américaines ainsi que sur leur actionnariat.

Plan Geithner et effet de levier

effet_de_levierAlors que la planète financière se bat contre l’effet de levier, l’Etat américain met en place un plan de relance introduisant un levier de 1 à 6.

Selon le plan Geithner, l’Etat américain fournira entre 75 et 100 milliards de dollars de capitaux provenant de l’enveloppe TARP de 700 milliards votée en octobre 2008.

Ces fonds seraient complétés par des capitaux privés et par des prêts de l’agence de régulation bancaire FDIC et des prêts de la Fed.

Le but est d’organiser le rachat d’actifs (prêts et créances titrisés) pour l’instant logés dans des bilans de banques et autres institutions financières.

Ces opérations seront réalisées par enchères et devraient permettre le rachat jusqu’à 1000  milliards de dollars d’actifs « toxiques ».

La reprise des prêts toxiques s’effectuera par des fonds d’investissement dont le capital sera détenu à parité entre le public et le privé. Pour financer leurs achats, ils émettront de la dette (jusqu’à 6 fois le capital) garantie par la FDIC.
A titre d’exemple, un prêt de 100 dollars racheté 84 dollars sera financé par 6 dollars de capitaux privés, 6 dollars de capitaux publics et 72 dollars de dette.

Ce savant mécanisme permet d’éviter aux banques de décortiquer leurs titrisations – étape pourtant nécessaire afin de démonter réellement le système à levier multiple.

L’effet de levier est mort, vive l’effet de levier!

Formation Finance : Gestion d’ actifs – gestion obligataire

Gestion d'actifs - gestion obligataire

Objectifs :

– Comprendre les principes de gestion Taux/Crédit

– Connaître les principaux sous-jacents

– Apprendre les stratégies associées à la gestion obligataire

Programme : Continuer la lecture de Formation Finance : Gestion d’ actifs – gestion obligataire

Valorisation des actifs financiers : Mark to model ou Mark to market ?

valorisation_actifs_financiersLes techniques de valorisation des actifs financiers sont à la mode et même un des sujets discutés pendant la réunion du G20 à Londres.
Les techniques de valorisation des actifs financiers ont 2 approches différentes : « Mark to market » et « Mark to model« .

Valoriser un actif en « Mark to market », c’est s’appuyer sur le prix du marché, le prix auquel on peut vendre ou acheter. Valoriser un actif en « Mark to market », c’est avoir donc recours à des données diffusées quasi automatiquement et accessibles plus ou moins à tout le monde. On parle dans ce cas d’ actifs liquides.

Dans la méthode de valorisation des actifs financiers dite du « Mark to model », il s’agit de mettre en œuvre des modèles mathématiques basés sur des formules de calcul, alimentées certes par des données de marché mais aussi par des données plus subjectives (comme le risque de défaillance d’une entreprise émettrice).
Cette méthode de valorisation des actifs financiers « Mark to model » s’applique aux produits structurés, peu ou pas liquides. La difficulté est que les modèles ainsi que la manière de les paramétrer varient d’un établissement à l’autre.

Logiquement, un risque supplémentaire surgit – le risque de modèle :

– Est-ce le bon modèle ?
– Est-il bien parametré ?
– Les actifs sont-ils bien valorisés ?

Un casse-tête de plus pour des Risk Managers….

Recherche quantitative en finance

recherche_en_financeLa recherche quantitative en finance permet-elle comprendre les événements passés, actuels et surtout futurs des marchés financiers?

Cette question s’est posée au 2ème Forum international de recherche en finance (organisé par Europlace à Paris).

Parmi les ambitions visées par les chercheurs :

– l’approfondissement de la recherche sur l’identification et la gestion des risques, y compris les risques de modèles
– la prévention des bulles spéculatives
– la conception de produits financiers plus transparents et mieux adaptés aux besoins des utilisateurs

Pour sortir de la crise financière, quelques recommandations ont été émises de ce forum sur la finance :

– développer la recherche sur le risque de liquidités et les risques systémiques,
– utiliser des modèles dynamiques,
– favoriser des produits dérivés standardisés et moins complexes,
– harmoniser la régulation des institutions financières au niveau mondial,
– revoir les normes comptables Mark to Market,
– réformer le mode de rémunération des opérateurs de marché

Malheureusement il est impossible de trouver des propositions concrètes de mise en place de toutes ces belles idées. Il est également dommage de ne pas médiatiser davantage cet événement dans les milieux « populaires » de la finance.