Impact du QE sur les banques

Quel sera l’impact du QE de la BCE sur les banques ?

Impact du QE sur les banquesL’agence de notation Standard and Poor’s estime que le QE lancé récemment par la BCE ( voir Le QE de la BCE en détail) n’aura qu’un très faible impact sur les banques. D’après Standard and Poor’s, la demande de crédit va rester faible et l’impact du QE sera « modérément positif » pour les banques, malgré l’injection de 1 140 milliards d’euros de liquidités dans la zone euro d’ici à septembre 2016.

D’après une étude menée par Standard and Poor’s, l’impact du QE de la BCE sur les banques de la zone euro sera très faible à court terme. L’agence de notation estime que le QE de la BCE ne pourra avoir des effets bénéfique à long terme qu’en cas de reprise économique dans la zone euro. Les 1 140 milliards d’euros qui seront injectés dans la zone euro d’ici à 2016 devraient permettre de relancer la confiance des investisseurs et du secteur privé, et devraient également permettre d’améliorer la compétitivité à l’export des entreprises de la zone en faisant chuter le taux de change de l’euro. Tout cela devrait se traduire par un gain de 0,3% de PIB pour la zone euro.

Le QE de la BCE devrait néanmoins permettre aux banques de la zone euro de se plier plus facilement aux normes de Bâle III. Le QE de la BCE portant essentiellement sur la dette souveraine, les banques pourraient cependant décider de conserver les titres souverains dans leur bilan. En France, où les coûts de financement des banques sont déjà relativement bas, l’impact du QE sera très modéré, alors qu’il sera plus notable dans les pays du sud ou les coûts de financement des banques sont plus importants.

Standard and Poor’s estime également que le QE ne permettra pas de relancer la demande de crédit dans la zone euro: « Nous pensons que la reprise fragile dans la plupart des pays de la zone euro (à l’exception possible de l’Espagne) fournira des opportunités d’investissement limitées aux groupes et aux PME. La demande de crédit ne devrait pas connaître de hausse significative dans le secteur privé tant que la reprise économique en zone euro ne se sera pas consolidée ». Selon l’étude de l’agence de notation, l’excès de liquidités pourrait se déverser vers des actifs immobiliers ou sur les marchés actions, ce qui favoriserait alors la montée des prix sur ces marchés.

source: lesechos.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.