L’immobilier commercial à son tour touché par la crise et risque de crise économique

immobilier commercialL’immobilier commercial à son tour touché par la crise et risque de crise économique : La Banque des Règlements Internationaux (BRI) soulève le problème d’un risque de rechute pour l’économie mondiale mais surtout le risque potentiel d’une crise de l’immobilier commercial.

Selon la BRI, il y a un réel risque de « rechute » pour l’économie mondiale. Dans un communiqué la banque centrale des banques centrales demandent aux gouvernements d’arrêter leurs politiques monétaires avantageuse et leurs plans de soutien conjoncturels. Elle indique que « Les programmes de soutien aux marchés et aux établissements ont créé une dépendance dont le système financier risque d’avoir des difficultés à s’affranchir. » Point important, la BRI, souligne le fait que l’économie mondiale est également fragilisée par les risques qui pèsent à nouveau sur les banques. Les banques sont ainsi menacées par une crise de l’immobilier commercial (bureaux, entrepôts,…) qui pourrait ainsi provoquer une nouvelle crise dans le secteur financier.

La BRI annonce qu’ « on peut s’attendre à ce que l’exposition à l’immobilier commercial entraîne de nouvelles pertes ».

Aux Etats-Unis, c’est l’immobilier commercial qui est source d’inquiétudes. La banque centrale des banques centrales estime que le secteur américain « a perdu plus d’un tiers de sa valeur par rapport à son pic et le taux d’impayés sur les prêts immobiliers commerciaux a dépassé 8%, soit le double par rapport à fin 2008 ».

Selon des experts de la BRI, les dépréciations et pertes subies pendant la crise des « subprimes » étaient de 1.306 milliards de dollars , soit 1.063 milliards d’euros à la mi- avril. Ces pertes et dépréciations ont été pour la plus part renflouées par les Etats. Les banques sont toujours fragiles et leur besoin de refinancement à court terme estimé à environ 3 000 milliards de dollars par la Banque des Règlements Internationaux, expose les banques à une éventuelle nouvelle crise.

L’institut de Bâle souligne que seules leurs mesures prises dans le but de réguler les liquidités, les fonds propres et l’endettement pourront sauver les banques. Le directeur général de l’institut de Bâle, Jaime Caruana, estime que le coût des réformes du secteur bancaire pour les établissements financiers devrait rester « faible ». Le secteur bancaire considère que ce projet peut avoir un impact négatif sur leur activité.

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