La Banque centrale américaine inquiète pour la croissance et taux directeurs à 0.25

crise financiereLa Banque centrale américaine inquiète pour la croissance : La Banque centrale américaine maintient son taux directeur proche de zéro dans le but de continuer à stimuler l’activité économique.

La FED, a décidé de laisser inchangé son taux directeur à 0.25 afin de poursuivre la reprise économique. Le Comité de politique monétaire de la FED a dit en parlant de l’Europe que « d’une manière générale, la conjoncture financière est devenue moins favorable à la croissance, ce qui reflète largement l’évolution de la situation à l’étranger ». Le Comité souligne que la reprise économique commencée au troisième trimestre 2009 « se poursuit » mais qu’elle devrait rester lente encore quelque temps.

Cette politique de taux directeurs bas est destinée à encourager l’économie en abaissant le coût de crédit.

Le Comité ajoute que les conditions sont propices pour garantir un taux directeur «exceptionnellement bas » pendant encore quelque temps. Cette déclaration évoque la réunion de 3 éléments : le chômage élevé ainsi qu’une faible utilisation des capacités de production, une inflation stable et faible.

La direction de la Banque centrale américaine, a déclaré avoir pris en compte le ralentissement de l’inflation et la baisse des prix des matières premières et de l’énergie.

La FED, souligne que l’économie américaine souffre à cause du maintien d’ « un chômage élevé », la « croissance modeste des revenus », « la baisse de la valeur du patrimoine immobilier » et les difficultés à avoir des crédits, autant d’entraves à l’augmentation de la consommation des ménages.

De plus la FED fait un constat : dans le bâtiment, les employeurs embauchent difficilement et limitent les augmentations de salaires d’ou un niveau « extrêmement bas » dans la construction de logements.

A cela doit s’ajouter la crise de la dette en Europe. Les dirigeants de la Réserve fédérale appréhendent le fait que la crise de la dette Européenne arrive dans l’économie américaine à cause des difficultés du commerce extérieur ou des turbulences des marchés financiers, si la demande venait à baisser en Europe.

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