Le retour des obligations convertibles en leader des marchés financiers mais que faire aujourd’hui?

obligation convertible profileAprès une année 2008 catastrophique en terme de performance car la majorité des composantes des obligations convertibles (OC) avaient fortement baissé (crédit plus large, actions plus basses, volatilité basse…), ce produit hybride connait un rebond impressionnant en 2009 en partie grâce au rebond des marchés actions et de la reprise du marché de crédit.

En effet, l’envolée de la Bourse depuis mars a permis de reprendre une partie des pertes réalisées l’année dernieère, mais que faire aujourd’hui? Les OC pourraient jouer un rôle important : elles pourraient permettre de jouer la reprise économique tout en se protégeant contre une éventuelle rechute des marchés. Les performances 2009 s’échelonnent de +20% à +100% depuis janvier pour les fonds convertibles mais ces fonds devraient offrir une protection dans les mois à venir dans un contexte incertain de reprise économique.

On peut donc s’interroger sur l’intérêt d’investir dans des obligations convertibles.
Une OC offre la possibilité d’être convertie en actions. Elle permet donc de jouer sur deux tableaux : le marché obligataire, pour profiter de son rendement, et le marché actions. Généralement, les obligations convertibles captent les deux tiers de la hausse des actions et seulement un tiers de la baisse, elles peuvent donc protéger en partie les investisseurs d’une chute de la Bourse.

Faut-il uniquement miser sur des titres bien notés par les agences de notation ?
Historiquement, le taux de défaut des entreprises est très rare. En revanche, certaines obligations peuvent faire l’objet d’une restructuration : les conditions préalables à l’émission sont modifiées et deviennent moins avantageuses. C’est actuellement le cas de celle du spécialiste de l’immobilier dans les pays de l’Est, Orco par exemple. Donc le rating reste un gage de qualité mais la crise a montré également ses lmimites, donc u travail sur les cash flows de l’entreprise et sur sa santé financière reste un passage obligatoire.

Quelques obligations convertibles à titre d’exemples ?
On peut citer l’obligation Artemis échangeable en actions Pinault-Printemps. Elle affiche un rendement de 7% par an pour un risque très mesuré puisque la valeur des actifs de la holding de PPR dépasse largement celle de la dette. Mais aussi l’OC de la société pharmaceutique Shire. Spécialisée dans les maladies génétiques et le trouble comportemental, cette société exploite une large gamme produits, ce qui lui confère une bonne visibilité. Enfin, l’OC du groupe Inmarsat. L’obligation de cet exploitant de satellites dédiés aux téléphones mobiles et à la navigation délivre un rendement de 3,5% tout en ayant une sensibilité à la hausse de l’action de 50%.

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