La situation au sein de BNP Paribas Assurance peut paraître paradoxale :
D’un coté le bancassureur affiche une croissance de 28% de son chiffre d’affaires soit 20.7 milliards d’euros, obtenu grâce à la forte reprise de la collecte d’épargne en France ce qui s’explique en partie par l’intégration des activités italienne de BNL Vita. Le chiffre d’affaire épargne augmente de 40%.
Et d’un autre coté, le produit net bancaire s’affiche en recul de 3% à 1.3 milliards. La filiale italienne est détenue à 49% par le groupe avec une option d’achat à 100% d’ici l’été 2011. L’objectif de BNP Paribas Assurance est d’envoyer un signal de solidité financière à leurs clients, leurs partenaires ainsi que leurs distributeurs.
La provision pour participation aux excédents est une réserve qui doit améliorer le taux de rendement annuel de fonds en euros des contrats d’assurance vie des épargnants. BNP Paribas Assurance a procédé à cette provision. Ce choix est la conséquence d’une analyse faite sur les évolutions économiques : l’augmentation des activités de protections, la hausse des frais généraux, le recul du PNB expliquent la baisse du résultat brut d’exploitation ainsi que la baisse du résultat net avant impôt. Soit respectivement une baisse de 8% à 558 millions d’euros et une baisse de 3% à 546 millions d’euros. Les nouvelles normes dans les banques et dans les assurances s’orientent vers une augmentation des fonds propres. Le PDG de BNP Paribas qualifie ce pré-cadrage du QIS5 (Quantitative impact study : répond à une exigence du régulateur de simulation grandeur nature des impacts quantitatifs de la réforme Bâle II en matière d’exigences en fonds propres. ) d’extraordinairement toxique.
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