Plan d’aide à la Grèce de 110 milliards d’ Euros dont 16.8 mds pour la France

grecePlan d’aide à la Grèce de 110 milliards d’ Euros dont 16.8 mds pour la France : La Grèce bénéficiera d’une aide colossale commune de l ‘UE- FMI de 110 milliards d’euros sur trois ans.

Un plan de sauvetage de la Grèce par l’UE et le FMI finalisé lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles hier, a vu un accord collectif sur le versement d’une enveloppe de 110 milliards d’euros être conclu. « Le programme financier met 110 milliards d’euros à disposition de la Grèce sur trois ans pour lui permettre de faire face à ses obligations, les Etats de la zone euro contribuant à hauteur de 80 milliards d’euros, dont 30 milliards d’euros au cours de la première année », 2010, avec un taux de 5%, souligne Jean-Claude Juncker. Selon la ministre de l’Economie Christine Lagarde,la contribution de la France, sera de 16.8 milliards d’euros sur trois ans. Elle a souligné le fait que la France avait « suffisamment de réserves actuellement » pour financer les 3.9 milliards d’euro de cette année 2010. Toujours selon la ministre, « Pour les années ultérieures, c’est-à-dire 2011, 2012, nous allons augmenter un peu le programme d’émissions obligataires pour pouvoir répondre à ces besoins de financement. ». Dominique Strauss-Kahn, doit encore confirmer officiellement la participation de 30 milliards d’euros du FMI. La Grèce va percevoir dès cette année un prêt de 45 milliards d’euros.

C’est à partir du 19 mai que les premiers versement arriveront. Cette date est importante pour la Grèce car elle va pouvoir refinancer sa dette sur les marchés. Le but de ces versements : aider la Grèce à faire face à sa dette de 300 milliards d’euros de dettes qui l’empêchent d’emprunter sur les marchés financiers à moins de 9% environ.
Selon une source, vendredi 7 mai à Bruxelles, les chefs d’Etat de la zone euro vont se réunir en sommet extraordinaire « pour boucler la procédure » et « tirer les premières leçons » de cette crise. Le but de ce sommet est de renforcer le contrôle du budget dans la zone euro.»

L’Europe réticente au départ, se devait d’aider la Grèce afin d’éviter sa perte, entraînée dans un gouffre financier depuis le début de l’année, après avoir déguisé l’importance réelle de ses déficits. L’Europe a cédé également car elle ne voulait pas que la crise se propage au Portugal ou à l’Espagne, ce qui aurait fait vaciller toute la zone euro.

L’Allemagne, qui a longtemps hésité, a finalement accepté de payer sa contribution soit 22.4 milliards d’euros sur trois ans. Jyrki Katainen, ministre finlandais, a fait une comparaison en disant que la Grèce était « un pays comparable à Lehman Brothers ». Que « Si elle chutait, cela ébranlerait énormément l’économie européenne » à t il souligné.

Ce plan d’aide, imposera à la Grèce de « grands sacrifices » et une « grande épreuve », à précisé Georges Papandréou, « ce sont des sacrifices durs, mais nécessaires (…) sans lesquels la Grèce ferait faillite » Il a prévu par exemple de supprimer les 13eme et 14 eme mois de salaires dans la fonction publique et une nouvelle augmentation d’environ deux points de la TVA. D’ici la limite européenne fixée fin 2014, des économies de 30 milliards d’euros doivent permettrent de ramener l’important déficit public de la Grèce sous les 3% du PIB. D’après certains syndicats ces mesures « antisociales » entraîneront « une baisse des revenus des fonctionnaires et des retraites allant jusqu’à 35% ».

Interview Christine Lagarde sur les agences de notation et l’accord d’aide à la Grèce

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