Volonté des dirigeants du G20 de réduire les déficits publics et renforcer la reprise

deficitVolonté des dirigeants du G20 de réduire les déficits publics et renforcer la reprise : Les engagements des pays du G20 : priorité à la reprise mondiale et fort engagement à réduire de moitié leur déficit public d’ici à 2013

Dimanche 27 juin, les dirigeants du G20 ont confirmé leurs priorités : renforcer la reprise mondiale et réduire de moitié leur déficit public d’ici à 2013. Le groupe du G20 souligne que « des défis de taille demeurent. Si la croissance est de retour, la reprise reste inégale et fragile, le taux de chômage dans certains pays se situe encore à des niveaux inacceptables et les impacts sociaux de la crise se font encore largement sentir ».

Cependant, les pays du G20 s’inquiètent du risque de dettes publiques encore trop élevées. Ils soulignent que « Les économies avancées se sont engagées à mettre en place des plans budgétaires qui auront pour effet de réduire d’au moins de moitié les déficits d’ici 2013 et de stabiliser ou de réduire les ratios de la dette publique au PIB d’ici 2016 ».

Le Premier ministre canadien, Stephen Harper explique cependant que les pays du G20 accordent « davantage de latitude » au Japon car c’est un des pays les plus endettés du monde avec une dette publique allant jusqu’à 200% de son PIB.

Les pays du G20 souhaitent « accroître la flexibilité du taux de change dans certains marchés émergents »

De plus, chaque pays du G20 aura le choix entre « taxe financière » et « une approche différente» afin que les Etats ne subissent pas le coût des crises. Durant ce somment à Toronto, les pays ont également réaffirmé « les engagements de réformer le secteur financier » pris lors des derniers sommets. En conclusion de ce sommet, ils ont distingué « quatre piliers » un cadre réglementaire robuste avec des obligations de fonds propres nouvelles pour les banques, une « supervision efficace » avec des régulateurs plus exigeants, « la question des institutions d’importance systémique » dont le coût du sauvetage ne doit plus être subit par les contribuables, et une « évaluation internationale » des risques présents dans chaque système financier national.

Le prochain sommet du G20 se déroulera en novembre à Séoul.

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