Les avis divergent sur le sujet. Mais Ariane Obolensky, la directrice générale de la fédération bancaire des banques françaises (FBF) prend position: « ce serait extraoridnairement sévère et ce n’est pas indispensable » de créer une liste d’institutions systémiques. Alors que le comité de Bâle s’apprête à imposer une nouvelle régulation contraignante, nombre de professionnels tentent déjà de s’opposer à ces nouvelles mesures. Après avoir donné ses premières réflexions le 9 décembre dernier, notamment sur la gestion des fonds propres des banques, ce comité veut aujourd’hui aller plus loin en matière de contrôle des banques, ce qui aux yeux de européens créerait un désavantage compétitif face aux pays comme les Etats-Unis.
A ce titre, la FBF s’oppose à une solution globale visant à contrer les abuts des banques anglo-saxonnes, sans regarder les spécificités locales. C’est notamment l’instauration d’un ratio de liquidité à un an qui fait bondir la FBF. Ce dernier fragiliserait le marché inter-bancaire selon elle. La FBF s’oppose également à la création d’une liste d’institutions systémiques, cad d’institutions à sauver à tout prix, argumentant que la taille ne doit pas être un argument de choix.
Affaire à suivre…