Trichet et le reste de l’ Europe derrière la crise en Grèce

greceTrichet et le reste de l’ Europe derrière la crise en Grèce : Les responsables européens tentent de rassurer sur la situation de la Grèce, qui s’est à nouveau tendue ces derniers jours, et sur son impact sur les autres membres de l’Union. Le président de l’UE Herman Van Rompuy a ainsi assuré que les Européens seraient « prêts à intervenir si les Grecs le demandent via le plan d’aide élaboré avec le FMI. »
L’Allemagne, au départ réticente à aider Athènes, a assuré, que le « filet de sécurité » était bien présent. En revanche, l’Allemagne a estimé que la Grèce pouvait pour l’instant s’en sortir par ses propres moyens.
Un expert de la BCE, a confirmé qu’une faillite de la Grèce était hors de question. De plus il a démenti tout risque de sortie de la Grèce de la zone euro, « il n’est pas possible d’entrer et de sortir de la zone euro comme on le fait d’un autobus ».
Le président de l’AMF, affirme que « l’Europe ferait son devoir » mais estime que les marchés « testaient » sa « capacité d’organisation et sa capacité à appliquer les règles de gouvernance économique et les engagements pris à l’égard de la Grèce ». Un ancien politique, explique que « Ce qu’il faut que l’Europe comprenne, c’est que son temps doit s’accélérer [alors que l’économie mondiale fonctionne de façon très différente et que les marchés sont de véritables juges de paix de l’euro »
Le gouverneur de la Banque de France, estime que les banques françaises face à l’exposition de la crise grec, ne suscitait « pas d’inquiétude particulière », soulignant que la situation était surveillée « de près » par les autorités de régulation. Exemple, le Crédit Agricole est présent en Grèce avec sa filiale Emporiki et Société Générale contrôle la banque grecque Geniki.
La situation grecque s’est tendue cette semaine à cause des taux d’intérêts des obligations à dix ans, qui ont atteint un sommet historique de 7.508%. Aujourd’hui, le taux d’intérêt varie encore autour de 7.2%.
La Grèce, doit pouvoir offrir à ces investisseurs un taux d’intérêt supérieur de 4 points de pourcentage à celui de l’Allemagne, pour ceux-ci acceptent d’acheter ses titres de dette. A titre d’information, après l’accord sur un mécanisme d’aide de l’UE et du FMI, le taux grecque s’étaient détendus autour de 6.2%
Le ministre des Finances grec, affirme que la Grèce va continuer d’emprunter malgré ces taux élevés afin d’assurer ses échéances de dette. De plus le ministre des Finances annonce une baisse de 40% du déficit public lors du premier trimestre 2010.
Selon des médias, les chiffres du déficit 2009 (12,9% du PIB pour le moment) pourraient ainsi encore être revus à la hausse d’un point ou plus, et le gouvernement chercherait à se passer de l’aide du FMI, dont les conditions seraient jugées trop drastiques.
Selon un quotidien allemand, la banque centrale allemande, serait contre le plan d’aide européen, estimant qu’il reviendrait à « virer x milliards d’euros directement au ministère des Finances grec ». Dans les salles de marchés des rumeurs circulent, sur les banques grecques qui seraient sur le point de réclamer environ 17 milliards d’euros à la communauté internationale pour faire face à leurs échéances.

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